tag:blogger.com,1999:blog-52366456048079558042024-03-13T20:05:53.030+01:00ArKaBloGLe blog d'ArkadinArkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.comBlogger163125tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-52497199258584875902014-10-22T19:22:00.000+02:002014-10-22T19:33:32.451+02:00UNDER THE DOME :SAISON 2<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-PptJ_bX0IkU/VEfiEDPHzvI/AAAAAAAABFM/9QeGVplqeUM/s1600/Under%2Bthe%2Bdome%2Bsaison%2B2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-PptJ_bX0IkU/VEfiEDPHzvI/AAAAAAAABFM/9QeGVplqeUM/s1600/Under%2Bthe%2Bdome%2Bsaison%2B2.jpg" height="320" width="214" /></a></div>
<br />
<br />
Nous en étions restés , il y a un an et demi environ, quelques jours après la premier épisode de <b>Under The Dome</b>, sur une impression plutôt favorable: l'histoire semblait suivre fidélement le livre, les quelques changements opérés semblaient judicieux, les acteurs plutôt à la hauteur et Brian K Vaughan semblait avoir mis la série sur les bons rails.<br />
<br />
Qu'en est-il donc au terme de la deuxième saison?<br />
<br />
Autant tuer le suspense tout de suite: c 'est une deception! et le mot est faible!<br />
<br />
Rappelons, si vous le voulez bien, la note d'intention de Stephen King à l'origine du roman qui a donné naissance à la présente série: il s'agissait d'étudier les réactions des habitants d'une petite ville lorsque celle-ci se trouve soudain coupée du monde. Plus d'autorité gouvernementale, plus de possibilité de fuir ailleurs, la ville de Chester's Mill devenait un labyrinthe pour rats humains et le téléspectateur comptait les coups en attendant de voir qui mourrait et qui finirait au sommet du tas de cadavres.<br />
<br />
Seulement voilà: soit par la faute de l'ingérence des producteurs, soit par la manque d'inspiration des scénaristes, la série s 'est littéralement cassé la margoulette lors de cette deuxième saison (une 3è est en cours de production, je serais donc tenté de mettre tout ça au passif des producteurs).<br />
<br />
Tout d'abord l'intérêt de ce genre de récit est d'étudier tout ce qui se passe à l'intérieur de la zone isolée, et non de trouver une échappatoire pour que les personnages entrent et sortent de la ville comme dans un moulin! Je sais bien que Brian K Vaughan a travaillé sur Lost, mais même sur cette série il leur a fallu bien plus de temps pour s'aventurer hors de l'île. Même si les scénaristes ne savaient pas toujours où ils allaient ils avaient au moins compris que l'île était le centre de l'intrigue!<br />
<br />
Ensuite: qu'est-ce que c 'est que cette idée de ramener des personnages morts, dont on ignorait d'ailleurs l'existence jusqu'ici? il n'y avait pas assez d'habitants dans la ville? au bas mot il doit y en avoir au moins 2 000! c'était si compliqué d'aller chercher une personne bien vivante tout du long mais qu'on n'avait pas encore vue? on a l'impression qu'il n'y a que 15 habitants dans ce patelin!<br />
<br />
Enfin: qu'est-ce que c 'est que cette espèce de corporation qui semble en savoir plus sur le dôme que ceux qui se trouvent en dessous? et comme par hasard elle est dirigée par le père d'un des personnages principaux!<br />
<br />
Sans oublier bien entendu les sautes d'humeur du dôme, ou de l'oeuf, on ne sait pas trop bien, qui semblent n'obéir qu'aux caprices des scénaristes: tiens, si on baissait la température de 30 degrés? tiens, si on faisait tourner le dôme sur lui-même? tiens, si on le faisait rétrécir?<br />
<br />
C 'est du grand n'importe quoi!<br />
<br />
Et encore je ne parle pas des personnages de plus en plus caricaturaux!<br />
<br />
C 'est triste d'assister à un tel naufrage... Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-28415130067713008112013-11-20T21:22:00.003+01:002013-11-20T21:23:17.771+01:00COTE CANARDS , COTE JARDINS...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-riRJta1HPPY/Uo0aDrPNzqI/AAAAAAAABEc/yuYHDns6HOA/s1600/1374874_10201061018942789_128815745_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="216" src="http://1.bp.blogspot.com/-riRJta1HPPY/Uo0aDrPNzqI/AAAAAAAABEc/yuYHDns6HOA/s320/1374874_10201061018942789_128815745_n.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<span class="postbody">Amiens, dimanche 13 octobre 2013, 6h du matin.
<br />
<br />
C'est dans un coin sombre du Parc de la Hotoie que le départ des 100 km
du Val de Somme est donné, presque en secret, pour moins de 150
coureurs, dans une ambiance quasi clandestine, comme pour s'excuser de
troubler pour un jour la quiétude de la ville d'Amiens. Pourtant
certains font tout pour se faire remarquer, à commencer par notre
carnavaleux qui sévit sur toutes les courses de la région, de Steenwerck
aux Terrils Raismois, et l'ami Vivien qui a toujours autant la PATATE !
<br />
<br />
Deux petites boucles à pas feutrés dans la ville endormie et, aux
premières lueurs de l'aube, nous nous engageons sur les chemins de
halage des berges de la Somme. Les choses sérieuses peuvent enfin
commencer !
<br />
<br />
Féérie des paysages embrumés, symphonie des canards en couacs majeurs,
fraîcheur et pureté de l'air, les conditions sont idéales pour la course
de grand fond. Suivant le fil de l'onde, nous progressons à vive allure
vers la mi-course entre discussions avec les charmants (et charmantes)
bénévoles des ravitos et coucous aux photographes.
<br />
<br />
Mais nous quittons bientôt les bords enchanteurs du fleuve pour gagner
les hauteurs, nous ne sommes pas vraiment dans le Plat Pays ! Nous
commençons à croiser les premiers du classement qui repartent en sens
inverse, c 'est ainsi que nous apercevons Land accompagné d'Astro.
<br />
<br />
Emportés par l'euphorie nous « sautons » le ravito du 40è km, erreur dont nous ne tarderons pas à payer le prix.
<br />
<br />
Le chemin est en effet encore long jusqu'à la mi-course et le changement
de paysage, moins séduisant à ce moment là, tend à encore l'allonger !
<br />
<br />
Cependant, nous passons tout de même le marathon en 4h13 (nouveau record
sur la distance pour Vivien) et la soupe du 46è kilomètre a tôt fait de
nous requinquer !
<br />
<br />
La course revient sur ses pas, et les choses s'inversent peu à peu ;
alors que je menais l'allure sur la première partie, c 'est maintenant
Vivien qui me tracte. C 'est un diesel le Vivien, il lui faut au moins
40 km pour s'échauffer !
<br />
<br />
Aux alentours du 70è km, alors que nous croisons les marathoniens sur le
point d'en finir (plus qu'une petite dizaine de kilomètre en ce qui les
concerne), nous finissons par faire cause commune avec un certain
Philippe avec qui nous jouions à nous dépasser à tout de rôle depuis un
moment. La fin de course n'en sera que plus agréable !
<br />
<br />
En remontant le fleuve nous croisons ainsi Baboune, qui battra une
nouvelle fois son record sur marathon ( il faudrait d'ailleurs que j'en
refasse un, un de ces jours, histoire de remettre les pendules à
l'heure) puis Vincent, un peu moins à la fête.
<br />
<br />
Nous nous engageons alors le long des hortillonnages, ces jardins des
marais qui semblent flotter sur l'eau. Paysage inédit pour moi. Grand
amateur d'espaces lacustres et marécageux je suis sous le charme et j'en
oublie un peu mes douleurs aux jambes.
<br />
<br />
Nouveau coucou à Land et Astro.
<br />
<br />
L'après midi tire à sa fin, la lumière commence à décroître, l'aventure
s'achemine doucement vers sa conclusion. Nous marchons de plus en plus
fréquemment, mais notre folle chevauchée lors de la première partie de
course nous assure d'exploser une nouvelle fois nos records respectifs.
<br />
<br />
Nous nous forçons donc à ne pas trop baisser l'allure et le dernier
ravito passé plus question de marcher. Je serre les dents ( je suis, de
loin, le moins en forme du groupe sur cette fin de course) et je
m'accroche.
<br />
<br />
Nous quittons bientôt les rives du fleuve et mettons le cap sur le Parc
de la Hotoie, tâche rendue quelque peu ardue par l'absence de signaleurs
au cœur de la ville. La barrière horaire était de 14h sur cette course,
nous sommes sur le point de terminer en 12h mais il n'y a déjà plus
personne pour réguler le trafic, seule fausse note d'une organisation
par ailleurs impeccable.
<br />
<br />
Enfin le parc est en vue, nous jetons nos dernières forces dans un sprint à trois pour terminer main dans la main en 12h04 !
<br />
<br />
Une petite bière pour arroser notre exploit, une douche rapide et retour
« din Ch'Nord » grâce à Céline, notre chauffeur/ accompagnatrice/
photographe de choc qui nous a permis de faire une petite sieste en
route.
<br />
<br />
<br />
Pour mon troisième cent bornes de 2013 j'ai donc battu mon record pour
la troisième fois, conclusion idéale à une saison d'ultra
exceptionnelle (trois 6h, nouveau record perso là-aussi), je me demande
d'ailleurs comment faire mieux à l'avenir, sacré défi pour les
prochaines années !</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-utmcGsJsIMo/Uo0ZtJDl1bI/AAAAAAAABEU/3Vo0pdtbibw/s1600/1374874_10201061018942789_128815745_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-50287153768281753372013-09-21T14:27:00.002+02:002013-09-21T14:34:56.537+02:00Riddick... WHY?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-CF-RIhIYwJE/Uj2Pml72VWI/AAAAAAAABD4/_b1mJrtnYdo/s1600/riddick-01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-CF-RIhIYwJE/Uj2Pml72VWI/AAAAAAAABD4/_b1mJrtnYdo/s320/riddick-01.jpg" width="240" /></a></div>
<br />
<br />
9 ans qu'on l'attendait ! 9 ans depuis le magnifique et
pourtant mal aimé (à cause de son relatif echec commercial) <b>Les
Chroniques de Riddick</b> qui avait donné au personnage incarné par
Vin Diesel une nouvelle dimension, le bagnard en cavale se retrouvant
à la tête d'un empire galactique, tel un Conan du futur, le
nyctalope le plus célèbre de l'univers fait enfin son grand retour
dans un troisième opus sobrement intitulé ( du moins chez nous )
<b>Riddick.</b><br />
<br />
<br />
Un retour que l'on doit en grande partie à Vin Diesel en
personne. Très attaché à ce personnage il a passé ces dernières
années, en compagnie du réalisateur David Twohy, à oeuvrer pour
que Riddick revienne au cinéma, acceptant par exemple de tourner de
nouveaux épisodes de la série <b>Fast and Furious </b>afin d'amadouer les
financiers.<br />
<br />
<br />
Pas question cependant de realiser un film aussi ambitieux que le
précédent. Exit donc les Necromongers et leur errance destructrice
à travers la galaxie, exit le voyage de Riddick dans L'Underverse
pour tenter de ressusciter Kyra, Twohy est prié de revenir aux
fondamentaux qui avaient fait le succès de <b>Pitch Black</b>, à savoir un
lieu unique, une distribution resserrée et des bestioles hargneuses.<br />
<br />
<br />
Pendant une petite demi heure le film fonctionne plutôt bien :
nous découvrons Riddick laissé pour mort sur une planète hostile,
le corps brisé, contraint pour survivre de retrouver l'animal qui
est en lui (il s'était en effet beaucoup humanisé dans le 2è
épisode). Un court flashback nous apprend qu'il a été doublé par
Lord Vaako, l'un des chefs des Necromongers, et c 'est la dernière
fois qu'on entendra parler de ce peuple.<br />
<br />
<br />
Riddick retrouve bientôt ses instincts sauvages en même temps
que ses forces à travers quelques saynètes pratiquement muettes
évoquant autant Conan que Predator et se rend peu à peu maître de
son environnement : il élit domicile dans des cavernes, découpe
du scorpion géant tout en s'immunisant à sa façon contre leur
venin et fait ami-ami avec les chien-tigres locaux. Le voilà donc
devenu le roi de la jungle, enfin du désert.<br />
<br />
<br />
C 'est ensuite que ça se gâte.<br />
<br />
<br />
Ayant besoin d'un vaisseau pour tenter de trouver Furya, la
planète de ses origines, Riddick actionne la balise d'un relai de
mercenaires, signalant ainsi à tous les chasseurs de prime du coin
où il se trouve, tandis que la saison des pluies approche, menaçant
de faire remonter à la surface des nuées de sales bestioles, soit une
intrigue semblable à celle du premier épisode, mais en substituant
l'eau à l'obscurité on élude l'une des particularités principales
du héros, à moins qu'on ne lui découvre des branchies. Première
maladresse.<br />
<br />
<br />
Le deuxième problème c'est qu'avec ce genre d'histoire vue et
revue, il faut, pour la rendre intéressante, faire preuve d'un peu
d'originalité dans le traitement, or ici rien ne sort des chemins
balisés : les mercenaires ne sont qu'un ramassis de stéréotypes
dont on attend la mise à mort, et les quelques tentatives
d'approfondissement des caractères tombent à l'eau. Aucun de ces
cadavres en devenir ne vaut que l'on s'intéresse à son sort.<br />
<br />
<br />
Enfin, le plus gros défaut du film est son rythme, ou plutôt son
manque de rythme.
<br />
<br />
<br />
Il n'y a pratiquement pas d'enjeux dramatiques, très peu de
tension et, plus grave, même les scènes d'action sont
mollassonnes ; les bestioles attendent opportunément entre
chaque attaque sans autre raison apparente que de laisser les
personnages se lancer dans des conversations inutiles, et les
bravades de Riddick sont risibles alors qu'elles faisaient toujours
mouche dans les opus précédents.<br />
<br />
<br />
J'aime bien David Twohy, j'ai vu presque tous ses films, depuis le
sublime Timescape, et les ai tous trouvés au minimum intéressants,
mais sur ce coup-ci je dois dire qu'il m'a sacrément déçu, et c
'est d'autant plus grave qu'il a semblé beaucoup s'investir dans ce
projet. Je veux bien croire que le film a souffert des restrictions
budgetaires et des coupes imposées par les producteurs, aussi
avant d'emettre un avis définitif attendrai-je la sortie du dvd qui, nous promet-on, contiendra une
version longue du film, en espérant que le montage de certaines
scènes soit revu afin de leur donner un peu plus de pêche, mais pour le moment c 'est plutôt mal
barré.<br />
<br />
<br />
Décidément ce n 'est pas la bonne année pour les troisièmes
épisodes ( voir cette honte galactique d'Iron Man 3).<br />
<br />
<br />
On nous promet aussi d'autres aventures de Riddick dans les
prochaines années. Si c 'est pour avoir droit au même plat je
renvoie tout en cuisine !Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-71517668487234711342013-09-01T20:48:00.002+02:002013-09-18T21:56:37.290+02:00100 Kilomètres de Légende<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-u6aU1dm0IsI/UiOL4BgcVyI/AAAAAAAABC4/pFDFFXA7iZI/s1600/Cl%C3%A9der+zz+top.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://3.bp.blogspot.com/-u6aU1dm0IsI/UiOL4BgcVyI/AAAAAAAABC4/pFDFFXA7iZI/s320/Cl%C3%A9der+zz+top.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<div style="margin-bottom: 10px;">
<span style="font-size: small;">Cléder, Bretagne, Côte des Légendes, dimanche 21 juillet, un peu avant 5 h du matin.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Des silhouettes affublées d'un œil
lumineux au milieu du front s'agglutinent derrière la ligne de départ au
pied de l'église occupée par une colonie de choucas. Dans le lointain
des éclairs illuminent en silence l'horizon menaçant . La température
est déjà douce, l'atmosphère électrique.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Je me positionne au milieu du
peloton bigarré tandis que résonnent les dernières recommandations de
l'organisation. Le signal du départ manque de me prendre par surprise.
J'ai tout juste le temps d'enclencher mon chrono, emporté par le flot
lumineux qui s'élance à l'assaut des 100 km du parcours sous les
applaudissements des riverains matinaux.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Chacun trouve bientôt sa foulée et
nous nous retrouvons vite en pleine campagne, la quiétude des petites
heures du matin seulement troublée par le bruit de nos baskets et les
faisceaux de nos lampes frontales. Les gens du coin sont des lève-tôts,
et devant chaque porte, chaque chemin menant à une habitation nous
trouvons un public enthousiaste quoi qu'encore un peu embrumé . Un tel accueil réchauffe le cœur et donne du
courage ! On en aura besoin, nous en avons pour la journée !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Le jour point, la nuit dissipe peu à
peu ses voiles, révélant une à une les mille merveilles du paysage, les
champs, les bois, les courbes, les bosses et les creux au fond desquels
languissent encore quelques langues de brume.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">C 'est ainsi qu'apparaissent les
ruines du château de Kergounadeac'h dans l'écrin de son parc boisé.
Vision irréelle et bouleversante que ces tours et murailles se découpant sur le ciel
blafard du petit matin, la fraîcheur de l'air contrastant avec l'accueil
chaleureux des bénévoles des différents ravitaillements.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">L'heure magique passe, le soleil s'installe, et après 2h30 de course il fait déjà chaud.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Passage au 25è kilomètre sur la
place de Cléder, je m'engage à présent sur la boucle « mer » de ce 100km
« entre terre et mer ».</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Après avoir goûté les fraises
locales au ravito j'approche enfin le front le mer, sans oublier de
saluer les riverains, visiblement fiers et heureux d'héberger un tel
événement.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Km 30, passage au château de Kérouzère, magnifique bâtisse.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">D'abord aperçue à l'horizon entre
deux bosquets ou derrière une maison, la manche m' apparait peu à peu. Je
l'entends rugir derrière les haies du chemin côtier, je hume l'air marin et
enfin cours à ses côtés sur les deux kilomètres de plage qui
nous emmènent à la distance du marathon.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">4h20 pour 42 km, presque le temps de
mon premier marathon il y a 3 ans ! Je mesure le chemin accompli depuis: décidément j'ai la pêche aujourd'hui ! Sauf qu'un
kilomètre plus loin je suis obligé de marcher, écrasé par la chaleur,
cette portion du parcours étant très exposée. Heureusement au ravito
suivant on me donne des capsules de sel ! Véritable potion magique qui,
si elle ne peut pas grand chose contre les douleurs musculaires, redonne
du tonus et évite la déshydratation.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Empli d'une énergie nouvelle je me dirige d'un pas décidé vers la mi-course.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">C'était compter sans les marches du
manoir de Tronjoli ( très joli, au passage). Je tremble en pensant que
dans 50 km il me faudra passer par là de nouveau.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">En attendant, au km 50 je passe au vestiaire, change de t-shirt et me badigeonne de crème anti frottements.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Petit moment de détente et de discussion avec les bénévoles et c 'est reparti pour un tour ( en fait deux).</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Cette 3è boucle sera la plus pénible
de toute la course. Accablé de chaleur, les jambes douloureuses, je
marche plus que je ne cours. Heureusement je trouve un compagnon
d'infortune en la personne d'un sympathique V3 à la longue barbe.
Panoramix ou ZZ Top ? Mystère... mais la dizaine de kilomètres passée en
sa compagnie m'aura permis de recharger mes batteries et de
véritablement découvrir le paysage dans lequel j'avais évolué plus tôt
pendant la nuit.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">A chaque ravito je n'oublie pas, bien entendu, mes capsules de sel !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Les habitants de la région ont été
mis à contribution : tous les deux kilomètres on trouve une bassine
et/ou des bouteilles pleines d'eau fraîche qui nous seront
indispensables pour aller au bout de cette épreuve, le tout servi
avec le sourire et une amabilité confondante, même si on a parfois
l'impression de passer pour des fous à leurs yeux, à raison sans doute .</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Au 75è km nouveau passage par les
vestiaires, et nouveau taillage de bout de gras avec les sympathiques
bénévoles. A ce propos je me dois de souligner que sur cette course, qui
restera sans doute à jamais dans mon cœur, je n'ai rencontré que des
gens sympathiques, qu'ils soient coureurs, bénévoles ou riverains.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Dernière boucle. J'ai hâte de
retrouver la relative fraîcheur du front de mer, mais la marée ayant
monté depuis le matin on nous fait passer par les dunes. Une épreuve
pénible à ce moment de la course, mais je puise dans les encouragements
des campeurs l'énergie de franchir l'obstacle.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Dernière difficulté : le manoir de Tronjoli au km 98 et ses terribles marches d'escalier !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">C 'est alors que mon corps me fait
comprendre à sa manière qu'il en a plein les bottes : sous l'effet de la
chaleur et des efforts consentis depuis le matin des capillaires
explosent dans mon nez ! Je n'ai pas de mouchoir sur moi, aussi en
suis-je quitte pour me pincer le nez jusqu'à l'arrivée.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Un kilomètre plus loin cependant
l'hémorragie a cessé et je peux terminer au pas de course. J'apparais
encore relativement frais aux yeux des spectateurs avec qui j'échange
quelques mots ( oui je ne cours plus très vite à ce moment là ) et c
'est vrai que, globalement, je me sens moins épuisé que lors de mes deux
Steenwerck, et pourtant les conditions sont aujourd'hui dantesques !
Vive les pastilles de sel !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">La ligne franchie je suis interviewé comme si j'étais une star, ça fait du bien à l'égo !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Je dois m'y reprendre à deux fois
pour enregistrer mon chrono final affiché sur l'écran : 13h16 !! trois
quarts d'heure de mieux que mon record de mai dernier ! Pas de doute ces
terres sont bel et bien magiques...ou alors ils mettent quelque chose
dans l'eau !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Cette édition des 100 km de Cléder aura donc été légendaire de bout en bout !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Comme dit l'autre : « I'll Be Back ! »</span></div>
Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-28520371805100097802013-06-28T15:25:00.003+02:002013-06-28T15:33:55.730+02:00Under The Dome<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-FxoEY2gvNk0/Uc2I1wBY6zI/AAAAAAAABCU/CD74-3zHWJ4/s265/tv-underdome-poster-200.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-FxoEY2gvNk0/Uc2I1wBY6zI/AAAAAAAABCU/CD74-3zHWJ4/s265/tv-underdome-poster-200.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
"Hé, mais tu radotes mon vieux! tu nous a déjà parlé de ce bouquin!" vous écriez-vous soudain en proie à une légitime indignation à la lecture de l'intitulé de ce billet.<br />
Sauf que je ne suis pas encore sénile, il s'agit ici de l'adaptation pour la télévision du pavé du King.<br />
"Les adaptation de King à la télé on sait ce que ça donne: c 'est servile, sans originalité et fidèle à la virgule près au bouquin, maniaquerie de l'auteur oblige" me rétorquerez-vous d'une moue blasée tout aussi légitime; l'homme du Maine est en effet connu pour être un vrai casse-pieds ( pour rester poli) quand il s'agit de porter ses "bébés" à l'écran, d'où une prolifération de mini-séries qui, si elles sont très fidèles à la lettre, en oublient l'esprit des histoires et leur âme propre au passage.<br />
La nouveauté c 'est qu'il s'agit ici d'une série, et non plus d'une mini-série. Le livre, dès lors , n 'est plus qu'un point de départ, comme le fut le premier tome des aventures de Dexter Morgan par exemple.<br />
Le maître de Bangor a lui-même avoué qu'il avait un peu expédié la fin de son histoire ( qui dépassait pourtant les mille pages), le récit s'achevant après un peu plus d'une semaine. Il aurait aimé exploiter les conséquences de la situation sur plusieurs mois, voire plusieurs années, mais pour le coup il a été pris d'une grosse flemme, ou plus vraisemblablement l'histoire a fini par le lasser, c 'est sans doute pour cette raison qu'il a accepté le principe d'une série tirée de son livre: il n 'y était pas si attaché que cela. Je doute en effet que les films et mini-séries prévus pour le cycle de La Tour Sombre échappent à son contrôle par exemple.<br />
<br />
Aux manettes on retrouve un certain Brian K Vaughan, scénariste de bandes dessinées (un passage sur Spider Man, mais surtout Y The Last Man, oeuvre indépendante) et membre du pool des auteurs de la série Lost. Ce n 'est donc pas un hasard de le retrouver à la barre d'un tel projet, le postulat de départ étant finalement assez proche de celui de la série de J J Abrams.<br />
Prenant modèle sur The Walking Dead, Vaughan pioche donc dans le bouquin les éléments qui lui semblent les plus intéressants et en ajoute d'autres de son cru. Si le point de départ et les personnages sont, en gros, les mêmes, il introduit des protagonistes destinés à diversifier cette tranche de la société américaine et s'amuse à brouiller les pistes en modifiant quelque peu l'image que l'on pouvait avoir de certains habitants du Dôme.<br />
Côté réalisation, le pilote a été confié à Niels Arden Oplev, spécialiste de l'exploration des plus sombres recoins de la psyché humaine puisqu'il a mis en scène le premier volume de la saga Millenium, une garantie de qualité donc.<br />
<br />
Le premier épisode, diffusé il y a quelques jours aux 'Stasunis, tient toutes ses promesses: les personnages sont attachants, ou du moins intrigants, les quelques libertés prises avec le matériau d'origine semblent judicieuses, et les scènes choc des premières minutes sous le Dôme sont au rendez-vous, certaines gagnant même en ampleur ( pauvre vache!).<br />
<br />
A suivre, donc!Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-56673929257296525872013-05-12T20:12:00.001+02:002013-06-28T17:04:15.511+02:00Sous le Signe de la PATATE!!!<div style="margin-bottom: 10px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-TdxQhhyOTCw/UY_a_h3WnNI/AAAAAAAABCA/mQxi_xoxP0M/s1600/308617_4847045569836_1124709882_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://4.bp.blogspot.com/-TdxQhhyOTCw/UY_a_h3WnNI/AAAAAAAABCA/mQxi_xoxP0M/s320/308617_4847045569836_1124709882_n.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-size: small;">Mon
aventure Steenwerckoise de l'année dernière ayant été couronnée de
succès j'avais décidé assez tôt de remettre le couvert et surtout de me
préparer un peu mieux ( c 'est à dire de me préparer tout court).
Steenwerck est ainsi devenu mon objectif principal de la saison. Une
fois ce long hiver terminé, j'entrepris, afin que mes jambes
emmagasinent un maximum de kilomètres, de m'aligner à tous les 6h
possibles ; j'en fis finalement trois en un mois et demi : La Gorgue, où
j'établis un nouveau record personnel, Buc, et Loos.</span><br />
<span style="font-size: small;">L'état
dans lequel je finis ce dernier m'inquiéta quelque peu : en avais-je
trop fait ? D'autant qu'entre temps j'avais aussi couru le semi de
L'Alternative, le 10km de Quand Lomme Court, le semi de Roncq et La
Nocturne Lille Métropole (le veille de Loos, ceci expliquant peut-être
cela ).</span><br />
<span style="font-size: small;">Je m'imposai donc
quelques semaines de repos, le temps que mon genou, toujours aussi
rebelle, se calme un peu, tout juste m'autorisai-je quelques sorties en
attendant la PPG rituelle made in Chtigrincheux, prélude indispensable
aux 20km de Maroilles.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;">Les spécialistes apprécieront (ou pas)
le côté anarchique de la préparation. Il faudrait peut-être que je
m'inscrive dans un club un de ces jours...</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"> A
une semaine du départ j'étais impatient d'en découdre mais nourrissais
une sourde appréhension : et si mon exploit de l'année dernière n'avait
été qu'un immense coup de chance ? Et si mon genou (et pourquoi pas le
deuxième, les deux m'ayant méchamment titillé à Loos) décidait soudain
de se réveiller pour de bon, m'obligeant à l'abandon ? Étais-je vraiment
fait pour ce genre de distance ? n 'en avais-je pas trop fait en
enchaînant les 6 heures de la sorte ?</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Bref,
ça cogitait sec dans ma caboche ! D'autant que les prévisions météo
n'étaient pas franchement réjouissantes : depuis une semaine on
prévoyait de la pluie mercredi et jeudi. Je ne me voyais pas courir
toute une nuit sous le déluge, mais à mesure que la date fatidique
approchait les prévisions se faisaient plus optimistes. </span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Il était temps d'arrêter de se chercher de fausses excuses, je serais donc au départ de l'édition 2013 des 100 km de Steenwerck.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Des
100 kilomètres tout neufs, car le tracé a été retravaillé : au lieu des
légendaires et redoutables 5 boucles, c 'est maintenant trois tours de
circuit qui nous sont proposés, ou plutôt six, le parcours forme un huit
dont le point de jonction est la salle de sport.</span><br />
<span style="font-size: small;">Pour
avoir effectué un repérage en compagnie de Vivien j'étais quelque peu
inquiet quant à certains passages où les coureurs risqueraient, au
choix, de quitter malencontreusement le parcours ou de se tordre la
cheville, ces derniers étant tout de même moins nombreux que sur
l'ancien circuit.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Mercredi
8 mai, donc. Jour férié, grasse matinée... non justement! j'ai plutôt
mal dormi et me réveille tôt sans pouvoir retrouver le sommeil. Ca
commence bien ! En attendant l'heure du départ je comate plus ou moins
devant la télé ou sur internet, je refais trois fois mon sac (que
j'avais déjà fait, défait et refait de nombreuses fois les jours
précédents)...</span><br />
<span style="font-size: small;">L'heure de me
mettre en route pour Steenwerck approche, et juste au moment où je
m'apprête à sortir c 'est le déluge ! Des trombes d'eau, des éclairs...
un véritable gag à la Tex Avery! Trop tard pour me dégonfler, j'ai dit à
tout le monde que j'y allais, donc c 'est parti mon kiki!</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">La
pluie s'arrête de tomber assez vite et c 'est le soleil qui m'accueille
à Steenwerck. Devant la salle de sport je retrouve Vivien et sa sœur,
qui sera notre accompagnatrice à vélo sur les deux derniers tours, leur
papa se chargeant du premier. </span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">«
J'ai une de ces PATATE !!! » hurle Vivien alors que je gagne la table
des inscriptions. Ce ne sera pas la dernière fois, loin de là, puisqu'il
répétera ce cri de guerre comme un mantra tout au long de la nuit, deux
à trois fois par kilomètre, je vous laisse faire le calcul et imaginer
ce qu'ont subi mes oreilles durant cette course !</span><br />
<span style="font-size: small;">Vivien
et les 100km de Steenwerck c 'est avant tout une histoire d'amour, une
relation symbiotique : il peut être complètement à la ramasse les jours
précédant l'échéance, lorsqu'arrive le moment du départ il renaît de ses
cendres, chaque pas semblant lui apporter un supplément d'énergie, et à
une heure et demi du départ il est déjà remonté comme un coucou, un
vrai pois sauteur.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Les
concurrents arrivent en un flot continu, et nous avisons bientôt
l'imposante carcasse de Fidji ('1m92, plus de 100kg, belle bête!), qui s'est décidé au dernier moment pour
nous accompagner sur le premier tour (37km donc), mais avant tout, une
petite bière, et pour ma part un sandwich-merguez.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">L'heure
du départ approche, nous regagnons nos véhicules respectifs afin de
nous équiper et gagnons ensuite la ligne de départ. Cette fois je
n'oublie pas de voter et nous nous laissons bientôt emporter par le flot
humain et multicolore dans les rues du village pour une espèce de tour
d'honneur. Vivien fait sensation avec son costume d'Emir du Qatar.
Emportés par la liesse populaire et l'enthousiasme du peloton nous
forçons un peu l'allure, mais Fidji, coaché par Chtigrincheux lors de
son Steenwerck à lui, nous répète les sages paroles du Maître : «
doucement les gars ! Sur un 100 bornes tu pars lentement, ensuite tu
ralentis, tu ralentis encore, et là tu vas encore trop vite ». Pour ma
part je m'imprègne de la lumière du soleil, de la douceur de l'air et
des encouragements des spectateurs, je savoure ce moment tant attendu
que redouté: cette fois ça y est, je suis parti pour mon deuxième 100
kilomètres !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Après une
petite balade dans le village nous entamons la première boucle
proprement dite et au pied du premier pont de TGV nous retrouvons le
père de Vivien.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Premier
pont, première pause, mais pour les conneries pas de répit ! Vivien
tient à ce que chaque habitant de Steenwerck et des environs sache à
quel point il a la patate et Fidji n 'est pas en reste, c'est juste
qu'il ne fait pas dans le comique de répétition.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Il fait beau, le soleil brille, les canard volent dans l'air du soir, les cerf-volants poussent sur les lignes électriques...</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Les
premiers kilomètres en empruntent quelques uns au précédent parcours,
mais dans l'autre sens, on peut encore distinguer les marques,
curieusement plus visibles que celles de la présente édition; la crise à
frappé là aussi, les organisateurs ont dû manquer de peinture.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Un
peu avant le premier ravito Fidji, qui avait de plus en plus de mal à
nous suivre ( il n'a pratiquement pas couru ces deux dernières années)
nous enjoint à poursuivre à notre allure. Etant donné l'état dans lequel
il était nous pensions qu'il allait abandonner à la fin de la première
boucle, mais nous apprendrons à l'arrivée qu'il est allé au bout de ses
37km! Coriace le gaillard !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Le
deuxième ravito est situé à Croix Du Bac, là où l'on pouvait croiser
les autres concurrents l'année dernière et traverse la même salle des
fêtes, mais le groupe de musiciens n 'est pas là cette année, encore un
effet secondaire de cette maudite crise!. Quelques kilomètres plus loin c
'est la fin de la première boucle. 21Km au compteur, nous passons en
mode course de nuit: coupe-vent et frontale, une opération, comme tous
nos arrêts, méticuleusement chronométrée par Vivien.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Des
deux boucles la deuxième est largement la plus plaisante, sans doute
parcequ'elle ne doit rien à l'édition précédente et nous permet de
découvrir des paysages inédits, le fait qu'il semble y avoir moins de
lignes droites doit jouer également, le temps paraît ainsi moins long.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Un
pont d'autoroute (la boucle 2 est celle des ponts d'autoroute, la
première restant celle des ponts de TGV, chacun sa spécialité), un
passage sur un sentier longeant l'autoroute, ravito à la gare, re-pont
d'autoroute et retour vers Steenwerck.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Peu après le dernier ravito/contrôle nous sommes témoins d'un accident,
heureusement sans gravité : un accompagnateur à vélo manquant de
vigilance file tout droit dans le fossé ! Plus de peur que de mal, il a
juste un peu mouillé ses chaussures, mais c 'est quand même
impressionnant quand cela se produit sous vos yeux !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Premier tour de circuit couvert en 4h45, nous changeons d'accompagnateur, je mets un sweat shirt et c 'est reparti.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Alors
que nous sommes encore dans le village je manque de quitter le
parcours. Il faut dire que suivre des lignes jaunes-blanches ou bleu
pâle en pleine nuit n 'est pas une tâche des plus aisées et qu'à cet
endroit il n'y a pas de signaleur. Heureusement Vivien veille au grain
et nous remet dans le droit chemin.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">A
mi-chemin du premier ravito je suis obligé de marcher quelques mètres.
L'année dernière j'avais attendu la fin du 4è tour pour marcher, pas la
forme ce soir, et ce mal de ventre n'arrange pas les choses. Je tiens
jusqu'à Croix Du Bac où il y a de vraies toilettes mais sans succès. Je
me traîne encore jusque Steenwerck, enfin c 'est surtout Vivien qui me
traîne, et je peux enfin me soulager. <span style="font-size: small;">Sans doute</span> le sandwich
merguez qui se rappelait à mon bon souvenir. </span><br />
<span style="font-size: small;">Quoi qu'il en soit je vais beaucoup mieux, mais je dois toujours faire des pauses « marche » régulièrement.</span><br />
<span style="font-size: small;">Nous
sommes à mi-parcours et le retard accumulé ne nous permettra pas de
tutoyer le record de Vivien établi l'année dernière ( moins de 13h!), il
me reste encore l'espoir de terminer sous les 14h,</span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> même si Vivien tient avant tout à terminer sans se mettre la pression avec un quelconque objectif horaire</span>, mais il ne faudra
pas trainer. </span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Lors de la
deuxième boucle, après avoir été rattrapés puis dépassés par la tête de
course, nous jouons au yoyo avec un groupe arborant les couleurs du
jogging club de Colembert, dans le Pas de Calais, nous restons même un
moment en leur compagnie mais ils font de plus longues pauses « marche »
que nous et nous finissons par les distancer.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">3è
et dernier tour. Les premières lueurs de l'aube apparaissent à l'est,
nous évitons de justesse de marcher sur un couple de canards, Vivien
tient toujours " une de ces PATATE!!!" et je suis de plus en plus
épuisé, mais pas au point d'avoir des visions comme l'année dernière,
d'ailleurs je ne ressens pas le besoin de boire du café. De toute façon
je ne peux plus rien avaler, même ma boisson énergétique m'écoeure, il
n'y a que la soupe qui passe.</span><br />
<span style="font-size: small;">A
la sortie de la salle des fêtes de Croix du Bac ça va un peu mieux mais
à l'entame de la dernière boucle je dois encore faire des pauses
régulières, de plus l'un de mes orteils commence à être douloureux,
j'aurais peut être dû refaire mes pansements.. Curieusement je marche
plus vite que Vivien tandis que lui court (enfin trottine) plus
rapidement, si bien que nos allures s'équilibrent plus ou moins. Par
contre je suis de plus en plus fatigué et je ne dis plus grand chose, j'intériorise,
silence radio. Qu'importe, Vivien a de la gouaille pour deux et clame
encore tous les 300 mètres qu'il a « une de ces PATATE !!! ». A ce
propos, une idée lui vient et il demande à sa sœur d'appeler son père
pour qu'il lui apporte quelque chose avant l'arrivée.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Je fais l'accordéon avec Vivien</span> jusqu'au dernier ravito, le temps pour les trois premiers de
la course du matin de nous enrhumer, et là surprise, à quatre kilomètres
de l'arrivée, je retrouve des forces. Nous avons fait et refait nos
calculs des dizaines de fois depuis l'entame de cette dernière boucle et
il apparaît que nous pouvons encore finir en moins de 14h. Ce sera
serré, mais c 'est faisable. Vivien m'interdit de marcher de nouveau :
on termine en courant !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Peu
après le kilomètre 97 le père de Vivien nous retrouve, remet à Vivien
sa patate, qu'il a l'intention de brandir sur la ligne d'arrivée, et
nous filme : plus question alors de craquer, j'accélère! Au kilomètre 99
nous accélérons encore ! À 500m de l'arrivée notre cameraman nous a
distancés pour immortaliser notre arrivée depuis l'intérieur de la salle
et je jette mes dernières forces dans une dernière accélération qui manque de surprendre Vivien
et c 'est ensemble que nous passons la ligne d'arrivée en 13h59mn 59s, la patate portée bien haut !</span><br />
<span style="font-size: small;">Mission accomplie, mais je suis complètement mort !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;">I did it! j'ai confirmé mon statut
de centbornard, en battant ma précédente marque de plus d'une heure,
quant à Vivien il signe là son troisième meilleur chrono et il aurait pu
faire bien mieux s'il n'avait dû m'attendre à partir de la mi-course!</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">L'affichage
me cause une légère déception cependant : je suis crédité de 3 secondes
de plus que Vivien, si bien que je suis au delà des 14h... pour deux
secondes ! La saisie des résultats se faisant à la main il y a forcément
un décalage entre deux personnes arrivant en même temps.</span><br />
<span style="font-size: small;">Qu'importe : nous savons tous deux ce que nous avons accompli !</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Direction la douche, où je
découvre que l'ongle d'un de mes orteils est tout noir. Voilà donc
pourquoi il me faisait <span style="font-size: small;">souffrir</span> lors du dernier tour ! Je m'attends à le
perdre dans les jours qui suivent.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Une
fois propres il est temps de fêter dignement notre exploit: petite
tournée de bière en regardant les autres concurrents en finir ou
repartir pour un tour, ou deux.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;">Vers midi, le père de Vivien revient avec une bouteille de champagne, que nous faisons descendre avec force frites!</span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Je dors debout (enfin, assis) </span>mieux vaut ne pas risquer de rentrer pour ensuite revenir au
soir assister à la cérémonie protocolaire, aussi je décide de comater
dans ma voiture. Je ne dors pas vraiment, mais le repos me fait du bien
et c 'est plus ou moins ragaillardi que je regagne la salle de sport
pour assister à l'arrivée des derniers concurrents avant la cérémonie
protocolaire qui scelle ces 38è 100km de Steenwerck au terme de laquelle
tous les "centbornards" encore présent sont priés de monter sur le
podium. </span><span style="font-size: small;">Evidemment c 'est en descendant que les jambes protestent le plus!</span> <span style="font-size: small;">je vais encore marcher comme un canard pendant quelques jours.</span><br />
<br />
<br />
<span style="font-size: small;">L'année prochaine le départ aura lieu le 28 mai, le jour de mon anniversaire, impossible de manquer ça !</span></div>
Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-68448820300951015792013-04-12T22:38:00.003+02:002013-04-12T22:42:54.937+02:00Metaluna: nimbère tout!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-3_6bDf5xp8Y/UWhs8k9jLtI/AAAAAAAABBI/4sO1L0VuDxU/s1600/metaluna+02.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://4.bp.blogspot.com/-3_6bDf5xp8Y/UWhs8k9jLtI/AAAAAAAABBI/4sO1L0VuDxU/s320/metaluna+02.png" width="226" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Nous sommes aux portes des vacances de Pâques ( du moins dans mon académie), et c 'est traditionellement l'époque des examens blancs, la grande répétition avant la Grand Messe qui s'étalera de mai à juin suite à cette réforme à laquelle on essaie toujours de comprendre quelque chose.<br />
<br />
Après les BTS blancs, les Bacs blancs (écrits) cette semaine est donc dévolue aux oraux blancs ( et pourtant la neige a cessé de tomber dans la région depuis plusieurs semaines!).<br />
<br />
Seulement voilà: mes oraux à moi étant casés en toute fin de semaine, il se trouve que près de la moitié de mes élèves (oui, j'évalue mes propres élèves à moi sur ce coup là) ont décidé qu'il serait bien plus sympa pour eux de carrément sécher l'oral blanc, me laissant seul et désoeuvré au fin-fond d'une des salles du premier étage du CDI.<br />
Que faire en attendant l'heure de la délivrance (car bien entendu les élèves les plus sérieux sont en fin de liste, ce qui m'oblige à rester toute l'après midi sur place) sinon se plonger dans la lecture du numéro 2 de <b>Metaluna</b>?<br />
<br />
Les promesses du premier opus du nouveau magazine de notre JPP national n'étaient pas vaines, car on retrouve ce bimestre-ci, au hasard et dans le désordre, des interviews de Lisa Gerrard de Dead Can Dance, de Phil Anselmo, de Gogol 1er, de Margerin, du maître John Carpenter et un tour d'horizon ( si l'on peut dire) de La Fistinière, haut lieu des pratiques fondamentales célébré par le Patron de Nanarland au travers de divers avatars, à l'occasion d'un reportage sur le tournage d'un clip du groupe Opium du Peuple.<br />
<br />
Le tout , bien entendu, avec ce ton décalé, irrévérencieux et hautement jouissif qui fait défaut à la presse ciné et musicale actuelle.<br />
Longue vie à <b>Metaluna</b>!<br />
<br />
<br />
...<br />
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<br />
<br />
et bonnes vacances!Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-33130493826183260892013-03-03T20:43:00.000+01:002013-03-03T20:44:56.311+01:0011/22/63 - Stephen King<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-jS99Xcj82LU/UTOfF0aPJEI/AAAAAAAABA0/905eYI5aV1M/s1600/22+11+63.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="204" src="http://3.bp.blogspot.com/-jS99Xcj82LU/UTOfF0aPJEI/AAAAAAAABA0/905eYI5aV1M/s320/22+11+63.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Grand fan de Steve-O devant l'éternel ( même si je ne suis pas croyant), je ne pouvais passer à côter de l'occasion de la sortie française (je l'ai lu il y a quelques mois en V.O ... oui je me la pète et alors, c 'est mon blog!) de son dernier pavé pour causer de mon expérience de lecteur passionné.<br />
Sachez-le donc ô mes frêres et mes soeurs: 11/22/63 est sans aucun doute le meilleur Stephen King depuis plus de quinze ans... rien que ça!!!<br />
J'avais remarqué ces dernières années que le maître de Bangor, après une bonne decennie d'égarrement, reprenait du poil de la bête, mais même votre serviteur n'aurait osé espérer un tel retour gagnant, que dis-je, en force, que dis-je, en grâce! <br />
En effet Duma Key était bien prometteur, mais ensuite le King ne s 'est contenté que de ressortir, pour y apporter la touche finale, des oeuvres inachevées datant de son heure de gloire, aussi espérait-on voir enfin se réveiller la bête, et voilà: c 'est un montre qui s'ébroue, qui sort de sa caverne et respire enfin le grand air après des années d'hibernation!<br />
A la lecture du dernier né de l'usine à rêves ( ou à cauchemars, c 'est selon) qu'est le cerveau de celui dont on annonce la retraite imminente depuis près de vingt ans il faut se rendre à l'évidence: la bête respire encore, et avec un souffle pareil elle peut même s'atteler à un marathon tant elle semble en avoir sous le coffre!<br />
Inutile de créer un suspense artificiel, avec un titre pareil tout le monde sait de quoi on parle: l'assassinat de JFK, le dernier président américain tué dans l'exercice de ses fonctions un jour de novembre 1963.<br />
Ce qui est moins banal c 'est le traitement. Comme toujours chez King on prend des gens ordinaires (ici un prof de litterature anglaise quelque peu loser, et après on s'étonne que je m'identifie aux héros de l'écrivain) qui découvre un jour un passage vers le passé, ce qui pourrait lui fournir l'opportunité d'éviter la dernière grande tragédie de l'éxécutif de son pays.<br />
Le problème c 'est que le passé est têtu et ne se laisse pas manipuler par le premier venu, même pour les meilleures intentions du monde. <br />
Pas question de vous en dévoiler plus, comme la plupart des gens je deteste qu'on me gâche le plaisir de la lecture, sâchez seulement que puisque le point d'entrée se situe quelques années avant l'évènement en question, le récit nous vaut une peinture criante de vérité de la vie dans les petites villes américaines des années 50/60, que le King n'étant pas un manchot pour créer des personnages attachants ou proprement ignobles on a largement de quoi s'occuper avant le moment fatidique (et pour tout dire on le redoute, tant on sait qu'il marquera le point final à tout cela) et l'art consommé de l'auteur pour le suspense est ici poussé à son paroxysme d'autant que, la grande histoire se mêlant à la petite, la romance dans laquelle se retrouve embarqué le héros prend vite le pas sur l'évènement historique et que la dernière page vous laissera sans voix et les yeux emplis de larmes! (si ce n 'est pas le cas vous n' êtes que des sans-coeur et je ne vous parle plus!).<br />
<br />
Je ne sais pas si c 'est fait exprès mais il y a quelques jours une chaîne cablée a diffisé le magnifique JFK d' Oliver Stone ( sans doute un de ses tout meilleurs films). Si ça ce n 'est pas coller à l'actualité!<br />
<br />
Bon, si ça ne vous convainc pas c 'est à désespérer!<br />
<br />Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-59900148384039333282013-03-01T19:28:00.001+01:002013-03-03T20:45:37.777+01:00JPP IS BACK!!!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-FnMcIFZeDWw/UTDqQYbCWoI/AAAAAAAABAk/a_LZ0_dvvEc/s1600/metaluna-couv.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-FnMcIFZeDWw/UTDqQYbCWoI/AAAAAAAABAk/a_LZ0_dvvEc/s320/metaluna-couv.jpg" width="230" /></a></div>
<br />
<br />
Mais qu'était donc notre JPP devenu?<br />
<br />
Depuis quelques années on ne le voyait plus guère que dans la rubrique "Fantastic Guide" du magazine Mad Movies ( qu'il a créé de ses mains de ses larmes et de sa sueur il y a plus de quarante ans!), attaché à une tâche digne des travaux d'Hercule, quoique plus proche du supplice de Sisyphe; il tentait en effet d'établir un panorama complet de toute la production cinématographique fantastique des origines à nos jours. Autant dire qu'il était relégué au placard sous les escaliers d'une maison qu'il avait lui même forgée ( oui, je sais, on ne forge pas des maisons , mais j'aime bien la formule!).<br />
Plus récemment, outre aux commandes de la fameuse boutique Movies 2000, on le trouvait sur sa page facebook grattant sa guitare dans ce même style décalé qui avait sa renommée, mais tout cela sentait la retraite dorée, et méritée, auréolé qu'il était de son statut de père fondateur d'une véritable institution de l'édition française.<br />
Mais notre JPP national avait encore des choses à dire, et puisqu'il ne pouvait les dire chez Mad Movies, il a créé, avec l'aide de quelques amis eux aussi ex-madeux (Christophe Lemaire et Rurik Sallé pour ne pas les citer) un nouveau magazine où il peut en toute liberté parler de tout ce qu'il aime: le cinéma, fantastique bien sûr, mais aussi la musique, surtout rock et metal (ça c 'est la touche Rurik Sallé) et tout ce qui passe par la tête des trois compères (et compagnie si affinités).<br />
Quel est l'intérêt d'un énième magazine causant cinéma et musique me direz-vous? tout est dans le choix des sujets, et surtout dans le ton.<br />
Ayant compris qu'avec l'avènement d'internet il ne sert à rien de coller bêtement à l'actualité (on n'achète plus un magazine pour connaitre les dernières nouvelles sur un film qui vient de sortir), Metaluna ( du nom de la planète d'origine des extra-terrestres du classique des années 50 "Les Survivant de L'Infini") se décompose en dossiers revenant sur des évènements, des films ou des personalités phares des genres que l'on aime, et s'il prend aux compères l'envie de se frotter à l'actualité c 'est sous un angle forcément décalé, loin des interviews formatées de la concurrence ou des dossiers de presse photocopiés dans 15 magazines, le tout dans un joyeux foutoir, une maquette délicieusement "old school", où l'on trouve souvenirs, témoignages, dessins et BDs réalisés par l'équipe et leurs collaborateurs occasionnels; car si le triumvirat restera le noyau dur de l'entreprise, la liste des pigistes a vocation a évoluer de numéro en numéro garantissant une fraicheur sans cesse renouvelée, le rythme de parution bimestrel ( comme aux grandes heures de Mad Movies, justement) permettant à la fois à la rédaction de respirer et au lecteur d'éviter l'overdose.<br />
<br />
Ce premier numéro cause de Rob Zombie ( ce qui permet de traiter des deux sujets majeurs du mag), des festivals d'Avoriaz et de Gerardmer, de Raymond Chow (lhomme qui a découvert Bruce Lee et Jackie Chan), de Tolkien, de cinéma porno féminin ( si, ça existe!) et de l'impressionnante collection de Kirk Hammett consacrée au cinéma d'horreur vintage.<br />
<br />
Qu'est-ce que vous faites encore là? courez donc acheter le premier numéro!<br />
<br />Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-8948877358016879222012-10-01T20:44:00.002+02:002013-03-03T20:46:10.896+01:00Holy Terror - Frank Miller<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-ePEZCm3dnVc/UGnWHFfbyyI/AAAAAAAABAI/nQXFXrY7Hm8/s1600/holy+terror.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="246" src="http://2.bp.blogspot.com/-ePEZCm3dnVc/UGnWHFfbyyI/AAAAAAAABAI/nQXFXrY7Hm8/s320/holy+terror.jpg" width="320" /></a></div>
L'évènement est de taille: outre des scénarios ( notamment pour All-Star Batman, avec Jim Lee, série jamais terminée) et des couvertures, Frank Miller n'avait plus publié de comic book depuis 10 ans!<br />
<br />
Il est vrai qu'il s'était entre-temps entiché du septième art, tout d'abord en collaboration avec Robert Rodriguez (Sin City, carton planétaire) puis tout seul comme un grand ( The Spirit, grosse plantade) et faisait surtout parler de lui pour ses prises de position, disons, très à droite ( même pour les Américains) et surtout ses commentaires sur la civilisation musulmane qui feraient passer la famille Lepen pour des démocrates modérés.<br />
<br />
Dans ce contexte la résurgence de cette arlésienne que constitue Holy Terror ( Terreur Sainte, pour les non-anglicistes) ne manque pas de surprendre.<br />
<br />
Tout d'abord envisagée, au lendemain du 11 septembre, comme une aventure de Batman (façon Dark Knight en plus musclé) l'histoire s 'est vue opposer un véto ferme de la part de DC qui ne voulait surtout pas confronter ses héros à des personnes ou menaces réelles.<br />
<br />
Obligé de composer sans l'icône qui fit sa gloire, Miller modifie donc son histoire, cherche un nouvel éditeur et transforme l'homme chauve-souris en "Fixer", un héros hyper violent qui n'hésite pas, lui, à flinguer ses ennemis, ce qui doit, quelque part, bien arranger l'auteur qui en profite pour se défouler.<br />
<br />
On a en effet bien du mal à imaginer Batman dans cette histoire très primaire où on zigouille du terroriste islamiste façon Chuck Norris, par paquets de 12 et sans aucun état d'âme, même si quelques éléments trahissent l'inspiration des personnages et des lieux; Le "Fixer" n'a aucun super pouvoir, se balade de toit en toit, et court après une cambrioleuse ( une "cat burglar") rappelant fortement Catwoman avec qui il entretient des relations plus que platoniques et il a dans la police un contact, un officier bourru qui fume cigarette sur cigarette et hurle ses ordres à un agent flegmatique ( les amateurs auront reconnu la version Miller du commissaire Gordon et de l'agent Merkel dans Dark Knight).<br />
<br />
Voilà pour les aspects les plus sympathiques de ce roman graphique.<br />
<br />
Pour le reste le scénario est aussi caricatural que le trait (je suis de moins en moins fan de l'évolution graphique de Miller) et semble donner raison aux critiques qui voyaient en 300 une charge anti-orientale: dans une scène clé le méchant responsable local ( il dit lui-même qu'il n 'est qu'un rouage) a une allure de gravure babylonienne avec son vêtement bardé de perles façon Xerses.<br />
<br />
Grosse déception donc ... mais indispensable pour les complétistes comme votre serviteur.Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-38564120332272503282012-05-21T20:43:00.002+02:002012-10-01T22:32:03.132+02:00100 km à pied de Steenwerck<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-pQcxETlzFn0/T7qMZCHg2jI/AAAAAAAAA-s/MiKlZBSEHJ8/s1600/arriv%C3%A9e+steenwerck.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://1.bp.blogspot.com/-pQcxETlzFn0/T7qMZCHg2jI/AAAAAAAAA-s/MiKlZBSEHJ8/s320/arriv%C3%A9e+steenwerck.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Voilà où ça mène d'avoir de
mauvaises fréquentations: un beau jour de mai, on se retrouve au
fin-fond de la campagne flamande au départ d'un 100 km à pied (ça
use les souliers, je sais)!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Non mais je vous jure, faut vraiment
pas être bien dans sa tête, ni y avoir grand chose, mais bon, j'y
suis, alors j'y vais.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Pour autant, ma présence à Steenwerck
cette année n'avait rien de fortuit. Même si je nourrissais de
nombreuses réserves quant à ma capacité à aller au bout, c'est
une course qui m'a intrigué dès que j'en ai eu connaissance. Je
n'ai tout d'abord vu que les banderoles placées au bord de
l'autoroute A26 , puis j'en ai eu une idée un peu plus précise
lorsque j'ai commencé à fréquenter Kikourou et l'image s 'est
définitivement imprimée dans un coin de ma cervelle l'année
dernière lorsque je suis venu en repérage et en ait apprécié
l'ambiance conviviale. Il faut aussi ajouter que je connais de plus
en plus de centbornards et autres coureurs d'ultras qui me poussent
plus ou moins discrètement à passer du côté obscur de la course
à pied. Non que j'ai besoin qu'on me pousse beaucoup, j'aime tenter
de repousser mes limites, mais la distance me paraissait jusqu'alors
trop intimidante. Ce n 'est qu'après mon premier 6h que j'ai
commencé à me dire que peut être un jour je pourrais y arriver.
Après tout un 100 bornes ce n 'est jamais que deux marathons et demi
(et même moins, si on chipote), et à Steenwerck on a 24h pour y
arriver, le seul problème c 'est la gestion de la douleur. Je ne me
considère pas comme étant spécialement douillet, mais quand je
vois l'état dans lequel je suis à la fin d'un marathon ou d'un 6h
je me vois mal remettre le couvert encore deux fois derrière. Ce
sont Chti Grincheux, Land, le Bagnard et compagnie qui m'enfonceront
dans le crâne la solution à force de discussions à bâtons rompus
(je m'excuse auprès des amateurs de marche nordique) autour du
barbecue du Grincheux lors de deux veillées pré-Maroilles: il faut
courir lentement! Drôle de concept que cette course lente, pourquoi ne
pas marcher carrément? Mais petit à petit je finis par me faire à
cette idée. Il est évident que je ne tiendrais pas 100 km à mon
allure marathon. Je le sais: à mesure que la distance s'allonge, la
moyenne baisse. Pour y arriver, il faut donc partir très lentement,
et se préparer à passer plus de 15 heures sur la route, à courir
toute la nuit. Le problème ne devient plus physique, mais
psychologique, ainsi qu'en témoignent de nombreux comptes-rendus de
kikous à priori plus balèzes que moi ayant tenté l'aventure en
vain, mais ayant accouché à l'occasion de récits proprement
bouleversants. Il me
faudra plus d'un an pour que j'en vienne à admettre que je suis
capable de franchir ce nouvel Everest. L'année dernière déjà, même si je
n'étais venu qu'en repérage, j'avais eu un gros pincement au coeur
en voyant les copains s'élancer sans moi. Le lendemain, lorsque je
repassai par Steenwerck pour assister à la remise des prix, ma
décision était prise: en 2012 je serai au départ!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
C 'est là que les choses se
compliquent: en septembre je dois abandonner au 10è km du semi de la
Braderie de Lille à cause de mon genou droit. Je fais toute une
batterie de test, des radios, un IRM, finalement on ne me trouve
rien, mais le toubib me prescrit des anti-inflammatoires. Et ça
marche: dans la foulée je fais mes premiers trails ( les Terrils et
les Lueurs d'Espoir) et j'approche par deux fois mon record sur semi
marathon. Seconde alerte cependant: aux 6h de Marchiennes mon pied et
mon genou droit se manifestent de nouveau, m'obligeant à une longue
pause pour me faire masser par le kiné de la course. Bilan positif
tout de même, j'ai atteint les 50 km malgré tous mes
arrêts.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Et puis c 'est le drame: lors de la
Course de Noël des Moulins à Steenvoorde, à 300 mètres de la
ligne d'arrivée, je sens mon pied droit se dérober au passage d'une
bordure de trottoir, je tombe et me fracture le pied (ou l'inverse,
je ne sais plus très bien).</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
6 semaines dans le plâtre!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Le plâtre enlevé, vient la
rééducation: non seulement je dois réapprendre à marcher ( 6
semaines à se déplacer avec des béquilles ça crée de mauvais
réflexes!) mais mon mollet droit a perdu presque 50 % de sa masse! C
'est là que je me dis que ma saison 2012 est fichue; combien de
temps faut-il pour récupérer ses muscles?</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Finalement pas si longtemps que ça. Un
mois et demi plus tard je recommence à trottiner doucement.
Evidemment je suis exagérément attentif à la moindre douleur et
j'ai une peur panique de me tordre la cheville, alors c 'est un peu
raide au début, puis je me lance le lundi de Pâques, à l'occasion
du 10 km de Quand Lomme Court. Une course bouclée en 48 minutes,
très encourageant, même si ma cheville et mon genou se sont rappelés à mon souvenir vers la fin du parcours.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Le 15 avril, c'était le marathon
d'Annecy. Je m'étais inscrit avant de me casser le pied, pensant au
passage rendre visite à un pote. Finalement pas de course (
heureusement d'ailleurs, le temps était proprement horrible: froid,
pluie, vent...) mais un week end gastronomique très sympa, je
reviendrai (quand il fera meilleur!).</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La semaine suivante, frustré de
n'avoir pas pu courir le marathon d'Annecy, j'accompagnais Chti
Grincheux dans l'Oise pour les 6h du Moulin ( décidément, les
moulins me suivent partout, je ne vais pas tarder à me prendre pour
Don Quichotte!) avec la ferme intention de me tester. Objectif:
courir 2h et/ou 20km. Après un peu plus de 2h j'ai fait mes 20 km,
mais comme je m'ennuie à ne rien faire je continue en alternant
course et marche. A la fin des 6h j'ai parcouru presque 44 km, presqu'aussi bien qu'à Marchiennes! Intérieurement j'exulte: Arka's back in the race!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Le mois de mai est traditionnellement
riche en courses, et je n'ai désormais plus de raisons de me priver
( même si j'y vais encore mollo): le premier mai c 'est Maroilles,
où je ressors mon déguisement de Steenvoorde (il faut à tout prix
conjurer le mauvais sort!), le 8 mai c 'est la Course de la Paix à
Trith St Léger et ses trois redoutables boucles (2h sur le semi) et
le 13 mai, ayant refilé mon dossard gagné à Lomme pour la Route du
Louvre à Chti Grincheux, je mettais le cap sur la baie de Somme pour
la Transbaie.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Entre temps j'avais déclaré mon
intention de prendre le départ de Steenwerck et de voir jusqu'où
cela me mènerait. J'avais fait 44km dans l'Oise, je me disais que je
devais être capable d'atteindre les 60 bornes, ce qui m'amènerait à
un nouveau record personnel de distance parcourue, même si,
secrètement, j'espérais bien aller au bout de ces fameuses cent
bornes! Pour ce faire j'avais même investi dans une nouvelle paire
de baskets, des gants, deux boites de sparadraps, des piles de
rechange pour ma frontale et un stock d'Isostar; c 'est dire si je
prenais la chose au sérieux!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Mais trêve de préliminaires et
entrons à présent dans le vif du sujet.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
J'arrive donc à Steenwerck une bonne
heure avant le départ. Après quelques difficultés je finis par
trouver une place où garer ma C1 le long du parcours, non loin de la
salle, à l'entrée de laquelle je retrouve un Vivien hilare
accompagné de son père et de sa soeur. Ils me disent que le Rag'
est déjà là. Je ne l'ai jamais vu, aussi suis-je très curieux de
le rencontrer. Je file à la table des inscriptions: maintenant c
'est officiel, je suis inscrit sur le 100 km open, j'ai signé pour
en baver! (et j'ai même payé pour ça! faut que je me fasse
soigner!). Je n'ai presque rien mangé de la journée, aussi vais-je
chercher un sandwich à la baraque à frites. C 'est là que me
retrouve la Chti Vincent family. Pour faire passer les sandwiches
nous nous dirigeons vers le bar et, alors que nous sirotons nos
bières, nous croisons un François D'Arras tout souriant.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Mais l'heure tourne, je file à ma
voiture m'habiller (et accessoirement avaler un anti-inflammatoire,
je me dope maintenant!).</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je retrouve Vincent quelques minutes
seulement avant que le départ ne soit donné. Nous avisons des
coureurs qui mettent une sorte de ticket dans une espèce d'urne tenue par un
bénévole avant de s'engouffrer dans une bâtisse donnant sur le
parc de la ville. Intrigués nous demandons ce qu'il en est: il
s'avère que dans l'enveloppe contenant le dossard il y a un ticket
que l'on se doit d'introduire dans cette boite pour prouver notre
présence au départ. Dans ma précipitation, je n'avais pas vu ce
petit bout de papier. Mais quelle tête en l'air je fais! Je me
mettrais des baffes! Pour Chti Vincent cela ne porte pas à
conséquence, il court sans dossard, par contre en ce qui me concerne
c 'est un peu plus problématique, mais le départ est imminent, pas
le temps de faire l'aller-retour jusqu'à ma voiture.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Le coup de feu retentit, le parc se
déverse lentement sur la rue principale de Steenwerck, ça y est, je
suis dans le bain, maintenant il faut nager!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Il y a du monde lors de ce premier
tour: les coureurs, les marcheurs, des randonneurs, ceux qui ne
viennent faire qu'un tour, ceux qui viennent juste pour encourager
les copains. Nous marchons plus que nous ne courons pendant un
moment, puis la foule devenant moins compacte, nous nous élançons à
petites foulées sur le bitume.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Un peu avant la sortie du village
j'avise une haute silhouette coiffée d'un buff orange, les bras se
soulevant et s'abaissant au rythme de ses bâtons de marcheur
nordique: Le Rag', avec qui je fais enfin connaissance. Le rencontrer
c 'est retrouver un peu de mon enfance, puisqu'il habite tout près
du village qui m'a vu grandir. Nous échangeons quelques mots puis le
laissons progresser à son allure. Pour le moment je cours plus vite
qu'il ne marche, mais je suis certain qu'il me dépassera avant que
la course ne s'achève, ou du moins je l'espère, cela voudra dire
que nous serons sur le point d'en terminer!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La première boucle nous ramène dans Steenwerck, et Cht'Isabelle en
profite pour nous tirer le portrait, à son époux et à moi-même, à
plusieurs reprises. Pour un peu on se prendrait pour des célébrités
harcelées par des paparazzi!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Nous sommes encore dans la ville qu'un
premier ravitaillement apparaît soudain. Comme je ne suis pas
pressé, je m'arrête quelques secondes ( je ferai TOUS les
ravitaillements, on n 'est jamais trop prudent lors de la première
sur un nouveau format).</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Nous sortons une nouvelle fois de l'agglomération, et cette fois c 'est la bonne, nous sommes sur la boucle
« officielle », celle qu'il faudra parcourir cinq fois
pour devenir centbornard, d'ailleurs voici un signe qui ne trompe
pas: le premier des deux ponts de TGV ( et non d'autoroute
comme je l'ai lu ici ou là). J'avais décidé de marcher dans les
ascensions, nous arrêtons donc de courir pour l'instant. Bon sang
qu'il est long ce pont! Et le fait qu'il ne soit pas droit renforce
cette impression, il paraît sans fin! Quelques centaines de mètres
après la descente nous arrivons à la boucle de Croix du Bac, la
seule section du parcours où l'on peut croiser les autres coureurs.
C 'est ainsi que nous apercevons Vivien dans son costume
d'Assurancetourix! Il devient de plus en plus fou, décidément! Il
ne va quand même pas faire les cent kilomètres accoutré de la
sorte?</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Le premier contrôle a donc lieu dans
la salle des fêtes de Croix du Bac où nous attend, outre un
ravitaillement copieux, un petit duo musical guitare-accordéon qui met de l'ambiance et donne du coeur à l'ouvrage.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Il faisait bien chaud dans la salle des fêtes, en sortant on se rend compte que la température commence à
sérieusement descendre, il va falloir s'habiller chaudement pour la
nuit!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Le soir tombe, faisant remonter des
odeurs d'herbe fraiche, de terre et de colza, une vraie madeleine de
Proust qui me renvoie une nouvelle fois à mon enfance dans un
minuscule village près de Bergues. Au 3è ravito ça sent plutôt
l'oignon par contre, et je manque de perdre Chti Vincent qui s'était
écarté de la route pour satisfaire à un besoin naturel.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Il fait encore bien clair et on peut à
loisir admirer les jolies maisons de campagne qui bordent le
parcours, pour un peu ça donnerait envie de quitter Lille.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Dans les derniers kilomètres de ce
premier tour nous incorporons un petit groupe de joyeux lurons, si
bien que de blagues en chambrage bon enfant nous terminons le premier
tour presque sans nous en rendre compte, en 2h44.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Vincent a atteint son objectif, il
s'arrête là, non sans me souhaiter bonne chance et me faire
promettre de lui envoyer un message si d'aventure j'entamais le 5è
tour au petit matin. Rendez-vous est pris, et je me dirige vers ma
voiture pour enfiler mes gants, passer mon écharpe autour de ma
gorge si délicate ( j'ai déjà été victime de plusieurs
extinctions de voix), fixer ma frontale et faire le plein de ma
petite bouteille.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Au passage je fouille dans l'enveloppe
ayant contenu mon dossard et finis par trouver le fameux ticket,
celui que j'étais censé remettre au départ comme preuve de ma
présence au début de l'épreuve.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Les lecteurs attentifs auront remarqué
que je n'ai pas pris de polaire ni de pull. Je suis un inconscient,
je sais.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
C 'est donc parti pour le 2è tour dans
la lumière déclinante et la température froidissante ( oui,
j'invente des mots, ça m'arrive parfois). Les oiseaux jettent leurs
derniers chants, le soleil couchant joue les artistes sur la toile
d'un ciel pur, et l'air se charge des parfums de la nuit dont
j'emplis mes poumons en profondes inspirations. Je me dis que j'ai
vraiment de la chance de courir ici, aujourd'hui par ce temps là et
je tiens à en profiter pleinement. Le seul problème ce sont les
chemins de campagne qui sont tout sauf plats, et qui me promettent
des frayeurs une fois la nuit noire venue. Je n'ai qu'une angoisse:
me tordre la cheville et me casser à nouveau le pied. C 'est sans
doute la seule chose qui pourrait m'arrêter ce soir.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je retrouve bientôt le premier (long)
pont ferroviaire, et à Croix du Bac, un peu inquiet, je demande aux
contrôleurs que faire avec mon ticket que j'ai oublié de donner au
départ. Ils me rassurent en me disant qu'il suffit de le donner à
mon prochain passage à la salle des sports.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
L'orchestre est toujours là, mais ils
vont bientôt s'arrêter. On entre vraiment dans la nuit, il va y
avoir de moins en moins de monde sur le parcours. Heureusement, à
chaque bifurcation on a installé des lampes de chantier afin
d'éviter aux coureurs de se perdre dans la nature.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Aux ravitaillements il y a maintenant
de la soupe! J'en profite pour me réchauffer la carcasse. Ca fait du
bien par où ça passe!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Un peu avant le deuxième pont, une
voiture précédée d'un coureur me dépasse: c 'est le leader de la
course qui vient de me prendre un tour! Mais au bout de quelques
centaines de mètres je le vois s'arrêter et se tenir la cuisse à
deux mains. Je dépasse l'équipage et il me dépasse de nouveau
quelque temps plus tard. Au dernier ravito on m'apprend qu'il est sur
le point d'abandonner. Il va juste tenter de rallier la salle des
sports. Dure loi de la course.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je termine ce deuxième tour plutôt
tranquillement, en 2h40 et j'ai bon espoir de couvrir au moins 3
tours. Je me mets de plus en plus à croire à l'exploit.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
A la salle des sports je finis par
remettre mon ticket à des contrôleurs très compréhensifs qui
m'assurent que mon oubli ne me portera aucunement préjudice.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Rasséréné, je file à ma voiture
pour y chercher le sweat que je me souviens avoir mis dans le sac,
mais à la lueur de la frontale je ne retrouve rien et je dois me
contenter de mon coupe-vent. J'ai dû perdre facilement 20 minutes
dans l'affaire.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je me passe sur les jambes un peu
d'huile chauffante (erreur dont je réaliserai l'ampleur plus tard)
et c'est reparti pour un tour, le tour qui va décider de tout: si je
finis celui-ci en bonne condition je repars pour un quatrième et à
ce moment là je ne me vois pas abandonner aux portes du 5è, même
si je dois terminer en boitant.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Il fait maintenant nuit noire, et il
fait aussi très froid. Je me souviens que la météo annonçait 3°
pour la nuit, et si elle s 'est trompé, ce n 'est pas
de beaucoup! Mes gants ne me protègent pas vraiment, et mon coupe
vent pas plus ( il n'y a pas de vent!). Pire encore, la sueur
refroidit très vite et renforce encore mon inconfort. Pour autant
j'apparais encore frais aux yeux des bénévoles avec qui je discute
aux ravitaillements, et la dame qui s'occupe du dernier contrôle
avant la salle de sport est convaincue que j'irai au bout. Voilà qui
fait plaisir à entendre!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Le froid agit aussi sur mon système
digestif, ou alors c 'est que j'assimile l'isostar trop vite, quoi
qu'il en soit il me semble que je m'arrête tous les kilomètres pour
une pause pipi, et au 3è ravito je dois faire la queue devant les
toilettes mobiles.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je l'ai dit, les chemins de campagne
empruntés par la course ne sont absolument pas plats: ils forment
comme une bosse en leur milieu qui descend en une pente plus ou moins
prononcée sur les deux côtés. La plupart du temps je tente de
marcher sur le sommet, de garder le haut du pavé en quelque sorte,
mais ce n 'est pas toujours possible, alors je privilégie le côté
gauche de la route afin d'épargner mon pied droit. Arrivé au milieu
de la boucle je sens ma cheville se tordre. Je sursaute, plus de peur
que de douleur, mais me rassure vite: même si je ressens une légère
douleur cela n'entrave en rien ma foulée. Tout de même, je me suis
fait une belle frayeur, et je redouble désormais de vigilance.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je termine ce tour de tous les dangers
en 3h06, et je me sens encore en pleine forme, n'était-ce ce froid
qui commence à s'insinuer dans tout mon être. Il faut absolument
que je retrouve ce sweat! Je retourne à ma voiture et retourne le
contenu du coffre sur la route, mais je ne trouve toujours rien. Il
ne me reste plus qu'un chose à faire: mettre des vêtements secs.
Heureusement que j'avais apporté des vêtements de rechange! Je
change tout: mon t-shirt manches longues, le manches courtes, les
chaussettes, les pansements ( je commence à avoir de belles ampoules
au pied gauche), le slip (j'ai un début d'échauffement à
l'entrejambe) et le short (je retrouve mon vieux short bleu, celui
que j'ai porté sur presque toutes mes courses). Je ne garde que mes
baskets; même si j'avais apporté toutes les paires que je possède
celles-ci me semblent les plus à même de m'amener au bout.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je refais le plein de ma bouteille et
je repars dans la nuit noire.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
A part l'irritation de plus en plus
prononcée de mon entrejambe, me forçant à marcher légèrement en
canard, et les jambes qui se font de plus en plus douloureuses, rien
de notable ne se produit sur ce tour jusqu'à Croix du Bac où je
croise François d'Arras qui m'encourage chaleureusement et me dit
qu'il abandonne. Il venait d'entamer son 3è tour. Je suis désolé
pour lui, et même si je n'y suis pour rien je me sens un peu
coupable: après je ne sais combien de tentatives il ne finira encore
une fois pas cette course, alors que je suis bien parti pour y
parvenir à ma première participation, avec la non-préparation que
l'on sait. Il se passe vraiment des choses bizarres sur les courses.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Autre bizarrerie, certaines lampes
situées aux bifurcations se sont éteintes, heureusement qu'on
commence à bien connaître le parcours!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La fatigue commence à se faire sentir:
j'ai l'impression de dormir debout, et de temps à autre, dans la
lueur des frontales des coureurs qui me précèdent je crois voir des
animaux qui traversent ou attendent le long de la route. J'hallucine,
il est temps de me mettre au café!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Alors que je vois poindre les première
lueurs de l'aube, une silhouette familière se matérialise à mon
côté: Le Rag'! Comme je m'en doutais au départ, il a fini par me
rattraper. Tout à l'air d'aller bien pour lui. On discute, on
plaisante, le temps et les kilomètres s'estompent, je m'arrête au
dernier ravito, mais lui continue. Je ne le reverrai qu'à l'arrivée.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Mes jambes sont de plus en plus
douloureuses, et sur les deux derniers kilomètres je suis obligé de
marcher, hors ascension de ponts, pour la première fois depuis le
départ.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je boucle cet avant-dernier tour en
3h26. A présent j'en suis certain: dans quelques heures j'en aurai
fini avec mon premier cent kilomètres ( il y en aura d'autres,
forcément!), mais pour l'heure il faut faire quelque chose à propos
de cette irritation à l'entrejambe! Je m'adresse aux médecins
présents dans la salle afin de leur demander une pommade ou quoi que
soit qui puisse me soulager, mais pour ce genre de choses les
pommades sont uniquement préventives (encore une chose à prévoir
la prochaine fois), On me pose donc un pansement qui limitera les
frottements.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
J'entame le cinquième tour. Comme
promis j'envoie un sms à Chti Vincent puis décide d'embarquer mon
appareil photo afin d'immortaliser le dernier tour de cette grande
première: mon premier cent kilomètres!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je savoure cette dernière boucle comme
un coureur de cent mètre faisant un tour de stade après sa
victoire; le soleil est désormais bien levé, les oiseaux chantent
pour célébrer l'aube nouvelle, et, je me plais à l'imaginer, mon
exploit personnel, le ciel est d'un bleu pur, il ne fait plus si
froid, même si je garde mon écharpe, je vis un véritable moment de
bonheur.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Du moins jusqu'à ce que mes jambes se
mettent à brûler! Littéralement!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je ne sais pas si c 'est dû à l'huile
chauffante que je me suis appliquée au coeur de la nuit quand il
gelait presque, ou à la sueur qui, à cause des sels qu'elle
transporte a cet effet, ou si c 'est l'effet de l'acide lactique,
c'est sans doute tout cela à la fois, mais en tout cas c 'est très
désagréable! Pas vraiment douloureux, du moins pas insupportable,
mais très gênant.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je ne laisse cependant pas cela me
gâcher mon plaisir, et je mitraille à tout-va, ce qui me fournit
une excuse toute trouvée pour marcher de temps en temps.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
A environ 7 ou 8 km de l'arrivée mon
téléphone sonne: c 'est Chti Vincent qui me confirme qu'il sera
présent à l'arrivée. Mon message matinal a fait son petit effet,
il est très heureux pour moi mais aussi complétement abasourdi,
comme beaucoup de monde, et moi le premier. Même si j'espérais au
fond de moi terminer ce cent kilomètres j'avais de sérieux doutes
sur mes les capacités de mes jambes à tenir la distance, surtout
pour ma cheville et mon pied droits! Mais je suis bien là, à moins
de dix bornes de l'arrivée, sur le point d'atteindre ce nouvel
Himalaya.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je m'imprègne une dernière fois du
paysage, c 'est la dernière fois que je passe par ici, du moins pour
cette année, c 'est la dernière fois que je vois cette ferme, cette
maison de campagne, cette cabane dans les arbres. Je double encore
des randonneurs sur la route, ils ont vraiment marché toute la nuit
comme ça? Je me fais doubler aussi, par de véritables flèches! La
course du matin a débuté depuis quelques heures, et ce n 'est pas
la même allure! Presque tous prennent le temps de m'encourager au
passage, parfois même de me féliciter quand la conversation dure
assez longtemps pour que leur dise que j'en suis au dernier tour, c
'est vraiment sympa de leur part, et ça donne bien la pêche pour
terminer. Oui, car j'ai beau vivre un grand moment de bonheur, je
n'en ai pas moins mal aux jambes et j'ai quand même hâte d'en
finir, d'autant plus que la ligne d'arrivée se rapproche.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
J'arrive dans les ultimes virages
champêtres, plus que deux kilomètres. Au bout là bas on revient
sur de la vraie route, il faut faire attention aux voitures,on
tourne à gauche, puis à droite, c 'est la longue ligne (à peu
près) droite qui mène à Steenwerck, voici le panneau annonçant
l'entrée dans l'agglomération, un peu plus loin c 'est la marque
des 99 km, ça y est, je vais y arriver, plus que mille mètres. Je
voudrais déjà être arrivé, mais j'aimerais aussi prolonger cet
instant. Il faut choisir, alors j'avance, j'accélère même! A trois
cent mètres de l'arrivée j'aperçois Vincent qui me prend en photo.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Un grand sourire, un signe de la main,
un bonjour, je lui confie mon appareil photo, Vincent doit piquer des
sprints pour pouvoir me photographier de face! je n'ai jamais couru
aussi vite ces dernières 24 heures! Enfin je passe la porte de la
salle des sports sous les hourras et les applaudissements des
bénévoles et des gens présents dans la salle, je regarde le
tableau, mon nom apparaît en rouge, 100km en 15h09! Je me retourne,
tout le monde est là: Vivien, qui en a terminé trois heures plus
tôt, le Rag' et sa moitié, et même François d'Arras, qui était
resté toute la nuit pour encourager les copains.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je me retourne encore vers le tableau,
je n'y crois toujours pas. J'ai couru (enfin la plupart du temps)
pendant 100 kilomètres et je ne suis même pas si fatigué que cela.
Je m'étais préparé à finir en rampant s'il le fallait mais
finalement il n'y a que des douleurs aux jambes comparables à
l'arrivée d'un 6h. Je m'écoeure moi-même! Je ne sais pas ce que me
réservent mes courses futures, mais en tout cas aujourd'hui rien ne
pouvait m'arriver, rien ne pouvait me stopper, une sorte d'état de
grâce, je ne vois pas comment expliquer cela autrement. J'ai fait la
course de ma vie.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je m'attable avec les copains, on
compare nos impressions, nos chronos, on parle de Shunga (que je n'ai
toujours pas rencontré), toujours en course.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je « sens l'effort », comme
dit Vivien, donc direction la douche, clopin-clopant. L'eau est
froide mais fait un bien fou, d'autant que j'ai toujours les jambes
en feu. Cette sensation de brûlure se dissipera finalement assez
rapidement, mais j'aimerais bien savoir ce qu'il en est.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Retour à la joyeuse tablée. Je crois
que c 'est François qui paie la tournée de bières, Vivien quant à
lui se charge des frites.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Bon sang ça fait du bien par où ça
passe!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Grand moment de camaraderie et de
convivialité.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Vincent était aussi venu dans
l'éventualité où j'aurais trop mal aux jambes pour conduire,
finalement ça va, je me perd un peu du côté de Nieppe mais je
finis par retrouver l'autoroute.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je comate toute la journée, pas moyen
de vraiment dormir après une nuit pareille. Je suis crevé mais
aussi trop exalté pour prétendre à un vrai sommeil. Il va me
falloir un moment pour réaliser ce que je viens d'accomplir.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
En attendant, retour à Steenwerck en
soirée pour la remise des prix. J'en profite aussi pour passer
prendre mon t-shirt aux couleurs de la course. Quand je vous dis que
je suis une tête de linotte! (au fait, mon sweat était bien dans
mon sac! C 'est ça de courir sans lunettes!)</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Une ultime bière avec Vivien avant de
monter sur le podium ( tous les finishers y sont conviés) et il est
temps de rentrer, je suis attendu chez ma soeur qui va encore me
traiter de cinglé. Elle doit avoir un peu raison quelque part. Pour
quelle raison une personne sensée se lancerait-on dans une telle
aventure? Mais c 'est si bon d'être fou, surtout lorsqu'on vit des
moments aussi forts! Et celui-ci, comme tant d' autres, n'aurait
jamais été possible sans la bande de cinglés que j'ai rencontrée
sur Kikourou.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je vous le disais, j'ai de mauvaises
fréquentations ;)</div>
Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-58284675018749588912011-04-22T10:09:00.005+02:002011-04-22T13:09:23.766+02:00Under The Dome - Stephen King<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/-oXsQBg8_OH8/TbE32zkl8HI/AAAAAAAAAX8/IUu7wo2yaqg/s1600/under%2Bthe%2Bdome.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 156px; height: 240px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-oXsQBg8_OH8/TbE32zkl8HI/AAAAAAAAAX8/IUu7wo2yaqg/s400/under%2Bthe%2Bdome.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5598317226494390386" border="0" /></a>Ce n 'est un secret pour personne , j'adore Stephen King. Ses premiers best-sellers ont bercé mon enfance et mon adolescence, et les premiers films tirés de ses livres font partie de mes meilleurs souvenirs.<br />Ces dernières années, cependant, même si j'adorais retrouver son style, je dois avouer que ses histoires étaient bien moins intéressantes que par le passé. Parfois même, comme dans From a Buick 8 par exemple, mais surtout dans Lisey's Story, on le voyait s'essayer à une autre façon d'écrire, moins directe, plus alambiquée, comme s'il essayait de s' affranchir du style qui avait fait sa renommée pour séduire la critique. Alors que d'habitude je dévore ses plus gros pavés en un temps record, j'ai traîné Lisey's Story pendant plus de deux mois. Bien m'en a pris, car la deuxième partie est vraiment prenante.<br />Plus récemment pourtant, on a commencé à assister à un retour du "vrai" Stephen King. Duma Key était véritablement terrifiant et se lisait d'une traite, et même si Blaze n'était en fait qu'un roman oublié de l'époque où il se faisait appeler Richard Bachman, sa publication participait d'un effort pour retrouver les parfums d'antan.<br />Enfin, avec Under The Dome, on retrouve le grand Steve! celui du Fléau ou de Ca. Un livre choral, se déroulant dans une de ces villes du Maine que King se plait à créer pour mieux les détruire. Et pour cause: il s'agit une nouvelle fois d'un roman commencé dans les années 70/80, même s'il était loin d'être fini ( seules les 70 premières pages avaient été rédigées).<br /><br />La petite ville de Chester's Mill ( à mi-chemin des tout aussi fictives Castle Rock et Tarker's Mill) se retrouve un beau matin d'automne isolée du reste du monde par un dôme aussi invisible qu'indestructible ne laissant passer que l'air (et un peu l'eau). Avions, hélicoptères et oiseaux s'écrasent contre la barrière, les traces de leurs impacts semblant flotter dans les airs. Les habitants se rendent vite à l'évidence: personne ne peut rien pour eux, ils sont livrés à eux-même. Mais si la plupart des gens sont paniqués à la perspective d'être ainsi emprisonnés, d'autant que la ville est désormais coupée de la centrale électrique et que les réserves d'eau et de carburant ne vont pas durer éternellement, d'autres y voient l'occasion de régler leurs comptes et de prendre le contrôle de la bourgade.<br />Le titre original, qui se traduit par "Sous le Dôme" est bien plus explicite que la traduction officielle ( "Dôme" tout court): l'enjeu majeur du roman n 'est pas l'explication de phénomène ( même s'il faut bien en parler de temps en temps), mais les réactions des habitants de la ville, observées comme celles de rats de laboratoires dans un labyrinthe. Stephen King joue sur ses points fort, car s'il n'a jamais été très performant lorsqu'il s 'est attaqué à la science-fiction, il est en revanche maître dans l'art de créer des personnages, et il croque ici une galerie de portraits des plus passionnantes. A mesure que la panique gagne, les caractères s'affirment, ou tombent en lambeaux; les statistiques d'agressions, de viols, de meurtres et de suicides grimpent en flèche. Le tissu social s'effondre, en quelques jours les habitants régressent au moyen âge, et la ville est bientôt divisée en deux factions rivales, le côté de la raison étant bien entendu le plus mal loti.<br />La variété des personnages permet à King d'aborder de nombreux thèmes et d'adopter des points de vue très différents. On parle droits, sécurité (voire sécuritarisme) religion, drogue, liberté de la presse, bref, tous les aspects de la vie de tous les jours sont abordés et passés à la moulinette.<br /><br />Un point de départ intriguant, une nouvelle ville créée et détruite en quelques jours, des personnages suprêmement bien écrits, de l'action quasi non-stop, un suspense qui va crescendo pour atteindre des sommets, tous les ingrédients pour un bon gros pavé du King comme on les aime.Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-17074178385170226902011-04-19T14:13:00.003+02:002011-04-19T14:26:53.909+02:00La Rentrée des ...Courses!<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/--0lD7ubeq60/Ta19JFYPl3I/AAAAAAAAATA/xqxTIl7P7iQ/s1600/SDC15870.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="http://3.bp.blogspot.com/--0lD7ubeq60/Ta19JFYPl3I/AAAAAAAAATA/xqxTIl7P7iQ/s320/SDC15870.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5597267506907551602" border="0" /></a>Après la trève hivernale, les courses oficielles ont repris dans la région, la première de la saison se déroulait le 13 février à<span class="postbody"> Bailleul: les 10 km du Ravensberg. Pour ceux qui, comme moi, attendent la dernière minute pour s'inscrire, c 'est à la salle Dumez que ça se passe.<br />J'arrive une bonne heure avant la clôture des inscriptions et il y a déjà pas mal de monde. Le Ravensberg est une des courses les plus courues de la région et on attend plus de 1 500 participants cette année.<br />Le lot pour chaque inscrit consiste ici en un joli coupe-vent, ça change des t-shirts ( ou t-shorts comme on dit ici). Déjà on s'échauffe sur le stade, et on sert du café pour réchauffer les concurrents.<br />Un aller-retour à ma tuture pour m'équiper et je gagne la ligne de départ rue de Ypres, où la foule des coureurs est déjà bien compacte. Y'a du monde! A tel point que je mets près d'une minute à passer la ligne une fois le départ donné.<br />Il me faudra deux bons kilomètres avant de pouvoir courir à mon aise tant la foule est dense. Pas moyen de faire moins de 4'35 au kilomètre. On zigzague, on double par les bas-côtés, on profite de la moindre ouverture pour tenter de progresser, manquant au passage de percuter des spectateurs ou de glisser dans les fossés.<br />Dans Ravensberg il y a le mot " berg" qui veut dire "mont". Bailleul est à deux pas des Monts des Flandres, et la campagne environnante est tout sauf plate. Après le faux-plat descendant des deux premiers kilomètres, ça n'arrête plus de monter et de descendre! La course devient stratégique: il s'agit de ne pas perdre dans les descentes ce qu'on a gagné dans les montées (ou inversement). A partir du 4è kilomètre je joue à l'élastique avec un type; je le dépasse dans les montées, il me rejoint dans les descentes. A l'approche de la dernière difficulté du parcours (la plus difficile à cause du pourcentage, mais surtout par l'accumulation des précédentes montées) je crois qu'il va finir par me distancer, mais il semble lui aussi accuser quelque peu la fatigue. Je le lâche juste avant le dernier kilomètre. Mais alors que la ligne d'arrivée se profile à l'horizon, le voilà qui me dépasse à toute allure! bon, au moins je n'aurais pas fini loin de lui!<br />Mon chrono affiche 46' 46'' lorsque je franchis la ligne ( le chrono officiel me donne plus de 47 minutes), un temps dont je peux être fier vu la difficulté du parcours.<br />La petite soupe maison proposée à l'arrivée réchauffe la carcasse, mais ça manque de buvette, et surtout de copains pour se boire une petite bière!<br />Un coup d'oeil au classement me confirmera que l'épreuve a battu tous les records de participation: plus de 1 700 arrivants ( je suis 597è).<br />Au passage, je prends un coup de vieux: mon anniversaire n 'est qu'au mois de mai, mais comme je suis né en 71 je fais désormais partie des vétérans!<br /></span><br /><span class="postbody">Après l'ouverture de la saison de courses à pied dans les Flandres, j'ai participé à celle du Valenciennois.<br />Le 20 février c'était la Course de Brennus à Sebourg. Deux courses en une: un 5 km et un 10 km.<br />Arrivé bien en avance, j'ai eu largement le temps de m'inscrire et de m'échauffer avant l'arrivée de Chti Vincent et de Chti Grincheux, ce dernier habitant dans le coin.<br />J'avais vu sur internet que le départ était à 9h30. Une fois sur place, il apparaît que c 'est plutôt 10h, mais en fait c'est le 5 km qui part à cette heure-là, nous nous préparons donc à partir à 10h30. On va se retrouver à passer deux fois plus de temps à s'échauffer qu'à courir! enfin, au moins on ne risque pas le claquage!<br />A 10h25 le coup de feu du starter surprend tout le monde, du coup je cafouille avec mon chrono, je n'aurai pas mon temps exact. Tant pis, on court.<br />Les premiers hectomètres sont composés d'une longue descente, à l'occasion de laquelle je tente de remonter le peloton compact. Comme la course de la semaine dernière, celle-ci est très fréquentée, et on se marche un peu sur les pieds. Ca monte et ça descend assez régulièrement, et vers le 3è km nous nous retrouvons dans des chemins boueux traversant les champs. Ca embaume la campagne, d'autant qu'on longe des tas de fumiers et des élevages de poulets. A part ça le paysage est quand même très plaisant, c 'est assez vallonné et boisé dans le coin.<br />Même sans chrono, je me rends compte que j'avance plutôt bien, un peu moins de 5 minutes au kilomètre, même après la mi-course. <br />Mais c 'est à ce moment que les vraies difficultés commencent: tout d'abord une belle côte vers le 6è km puis une autre juste avant l'arrivée, très raide et assez longue.<br />Il ne pleut pas vraiment, mais le crachin finit par imbiber mon dossard et je manque de le perdre, je termine la course en tenant dans ma main une masse informe de papier brun.<br />La ligne d'arrivée en ligne de mire je résiste aux derniers concurrents essayant de me dépasser et je dois terminer dans les 45' 37 selon le chrono officiel, soit mon temps intermédiaire à Ploegsteert en novembre dernier.<br />Une fois la ligne franchie on retrouve l'organisation hasardeuse de la course: on nous fait longuement patienter entre les barrières avant de prendre nos dossards (ou ce qu'il en reste).<br />Heureusement le ravito final vaut le coup: une bonne omelette nous attend à la salle polyvalente!<br />Mais je ne peux pas m'attarder, je retrouve Chti Vincent et Chti Grincheux pour rallier la maison de ce dernier où un plantureux repas bien arrosé nous attend.</span>Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-319278779696103622011-04-09T14:54:00.008+02:002011-04-09T15:19:49.239+02:00Sucker Punch - Zack Snyder<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://media.zoom-cinema.fr/photos/7085/_thumbs/affiche-sucker-punch_jpg_300x365_q95.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 246px; height: 364px;" src="http://media.zoom-cinema.fr/photos/7085/_thumbs/affiche-sucker-punch_jpg_300x365_q95.jpg" alt="" border="0" /></a><br />J'entretiens une relation plutôt paradoxale avec le cinéma de Zack Snyder.<br />D'un côté il fait des films plutôt divertissants et bien fichus, mais d'un autre côté je ne n'aime pas trop certains de ses tics de réalisation ( ces ralentis quasi-systématiques par exemple), et il faut aussi avouer que sur Watchmen ses choix musicaux étaient pour le moins étranges (sans parler de la sous-intrigue sur l'épouse de Léonidas dans 300, absente de la bd originale et totalement inutile ).<br />Pour la première fois de sa carrière, donc, Snyder met en scène un projet personnel. Ni un remake, ni une adaptation de bd, mais un truc qu'il a écrit lui-même. Le moment est donc venu de juger de ce que le bonhomme a dans le ventre!<br />Dès l'introduction, une évidence se fait jour: Zack Snyder est un véritable cinéaste. En un peu plus de 5 minutes il parvient, lors d'une séquence sans aucun dialogue, à transmettre tant d'émotion que le doute n 'est plus permis.<br />Une fois le film lancé, une autre évidence apparaît: Zackinou a des choses à dire!<br />Bien sûr, tout cela est enrobé dans du joli papier et fleure bon le sucre et l'acidulé (voire le racolage) au premier abord, mais cette histoire de jeune fille incarcérée par un beau-père qui veut la faire lobotomiser et qui cherche dans son imaginaire les clés de sa liberté est bien plus complexe qu'elle n'en a l'air, et ceux qui hurlent au foutage de gueule lors du twist (mais en est-ce vraiment un?) final, ont oublié nombre d'indices disséminés en cours de route par le réalisateur.<br />Car Sucker Punch n 'est pas qu'un rêve éveillé de geek, c 'est un grand film initiatique et épique sur la culpabilité et le sacrifice, servi par des images somptueuses, des scènes de bataille proprement dantesques, et des acteurs collant à leurs personnages multiples.<br />Le genre de film pour lequel le qualificatif "culte " a été inventé, d'autant qu'il ne marche pas si bien que ça aux States, le studio ayant invité Snyder à se concentrer plutôt sur son remake de Superman plutôt que de penser à de nouveaux projets personnels, du moins dans le court terme.<br />Reste à espérer que sa version des aventures de notre kryptonien préféré marche suffisamment bien pour qu'il puisse se consacrer ensuite à des films aussi personnels et réussis que Sucker Punch.Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-12356442739892801232011-03-14T19:09:00.004+01:002011-03-14T19:35:45.729+01:00The Fall - Guillermo Del Toro/ Chuck Hogan<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/-7YqH1Q8Vnhs/TX5atW-hLTI/AAAAAAAAAS4/ZAL4Hbge0o0/s1600/the%2Bfall.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 259px; height: 400px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-7YqH1Q8Vnhs/TX5atW-hLTI/AAAAAAAAAS4/ZAL4Hbge0o0/s400/the%2Bfall.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5584000323294407986" border="0" /></a><br /><br />Deuxième volume de la trilogie vampirique de Guillermo Del Toro.<br />The Fall (La Chute) : le titre annonce la couleur, c 'est bien à la fin du monde que l'on assiste ici.<br />L'éclipse décrite dans le premier volume aura été le signal que le monstre ayant pris l'enveloppe charnelle de Josef Sardu attendait, et ses sbires de par le monde mettent en branle un plan mûrement réfléchi. L'une après l'autre, les nations du monde succombent à une véritable peste vampirique. Après avoir échoué à anéantir le vampire dans le premier volume, nos héros n'ont plus qu'un seul espoir: acquérir, lors d'une vente aux enchères se déroulant en pleine apocalypse, un livre extrêmement rare et coûteux contenant des information vitales sur le Maître, dont son véritable nom. Dans cette quête ils trouveront des alliés inattendus.<br />Que dire de ce chapitre central qui n'ait pas déjà été dit sur la première partie? La relecture par Del Toro du mythe du vampire est toujours aussi passionnante, faisant de nombreux emprunts à son premier film, Cronos (déjà une histoire de vampires) mais aussi à Blade 2 (les commandos de vampire opposés à pire qu'eux, les vampires organisés en une société très hiérarchisée ancienne et secrète), le style est toujours aussi fluide, les personnages gagnent encore en épaisseur, l'intrigue est toujours aussi ramassée ( l'action doit se dérouler sur deux ou trois jours), si bien qu'on est surpris, et surtout déçu, d'arriver si vite à la fin.<br />...<br />Bon, ça vient cette suite?Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-73493397004116585982011-02-27T13:52:00.008+01:002011-02-27T15:03:17.779+01:00Off Courses!<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/-CAlGZFVSqck/TWpRmCcnOaI/AAAAAAAAASo/Ng46Zk6Jpes/s1600/Canon%2Bpowershot%2BA480%2B%2528Rubis%2529%2B788.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 300px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-CAlGZFVSqck/TWpRmCcnOaI/AAAAAAAAASo/Ng46Zk6Jpes/s400/Canon%2Bpowershot%2BA480%2B%2528Rubis%2529%2B788.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5578360802385541538" border="0" /></a><br />Que faire pour s'occuper en hiver, alors que la saison de course à pied est au point mort? et surtout comment éliminer les calories et toxines diverses accumulées pendant les fêtes? participer à des courses "off" pardi! Comme leur nom l'indique, ces courses n'ont rien d'officiel, et sont organisées bénévolement par des passionnés. Pas de dossard, pas de chrono officiel, et bien évidemment il ne faut pas s'attendre à trouver des ravitaillements tous les 5 km, ni à ce que la route soit bloquée, mais l'ambiance est des plus conviviales et c 'est finalement tout ce qui compte.<br />Première étape, le Pavé du Fort, à Capinghem, une commune coincée entre Auchan Englos et le Kinépolis. Trois boucles de 4 km dans les chemins de campagne (moins de risque de rencontrer des voitures, surtout un dimanche matin), dont un passage pavé d'environ un kilomètre. On s'arrête quand on veut, aux 4, 8 ou 12 km suivant sa motivation et ses moyens. Cette année l'organisateur a obtenu l'ouverture de la salle des fêtes, au moins on pourra attendre le départ au chaud. J'y retrouve la bande de joyeux drilles de Kikourou, Chti Grincheux, Chti Vincent et leurs petites familles, ainsi que Vivien, accompagné de son père, intronisé photographe officiel de la course (enfin, pour notre groupe du moins!). Nous sommes un peu plus d'une centaine à nous présenter sur la ligne (fictive) de départ, on me dit que c 'est le record de l'épreuve.<br />Après une minute de silence en hommage à un ami de l'organisateur décédé peu avant, le peloton s'élance à allure mesurée. On est loin des trains d'enfers imposés par les Kényans sur les courses officielles!<br />La première partie du parcours est en descente, ce qui nous permet de nous mettre tranquillement dans le bain, puis, un peu avant le premier kilomètre, arrive le secteur pavé. Il s'agit de ne pas se tordre les chevilles, et surtout de ne pas tomber. La foulée se fait prudente, et on court en regardant ses pieds. Au 2è km, on remonte. La pente n 'est pas très forte, mais assez longue, ce qui me permet de rattraper quelques concurrents. Trois boucles ainsi, donc.<br />J'en finis en 56mn 22, un peu plus de 12 km/h de moyenne, mon allure habituelle sur semi marathon, pas mal pour une course de reprise, surtout vu le parcours. Une fois que tout le monde est arrivé, on se précipite dans la salle des fêtes pour déguster la merveilleuse soupe préparée par les organisateurs.<br /><br />Deuxième étape hivernale: La Crapahute, à Herlies, non loin de Sainghin en Weppes, une course empruntant les sentiers boueux entre les champs. Chti Grincheux, que je retrouve au départ dans son déguisement de Guerta et accompagné de sa moitié, m'avertit que certaines années le parcours est tellement gras que l'on risque d'y perdre ses chaussures! Mais cette année on a de la chance, il n'a pas trop plu les jours précédents.<br />Il y a là aussi plusieurs évènements en même temps: deux courses et deux randonnées de 4.5 et 11.2 km. L'inscription est payante, quoi que rien n'empêche de resquiller, et les bénéfices sont reversés à une association caritative. Cette année ce sont les clowns de l'espoir, une association visant à égayer le séjour des enfants à l'hôpital qui a été choisie.<br />Après une photo de groupe (nous ne sommes pas très nombreux non plus sur cette course), le peloton s'élance tranquillement. Le niveau n 'est pas très relevé, ce qui me permet de passer la première partie du parcours autour de la 5 ou 6è place. Après un kilomètre très roulant sur la route nous bifurquons sur des sentiers serpentant entre les champs de choux et de betteraves. C 'est assez "gadouilleux", mais finalement moins pénible qu'à la Course des Chicons, par exemple, j'ai vraiment de la chance! <span class="postbody">A partir de la mi-course nous dépassons les randonneurs partis une bonne demi-heure avant nous, il faut zigzaguer entre les trous d'eau, les ornières et les randonneurs, sans oublier les promeneurs du dimanche qui n'ont rien à voir avec la course, et sur les routes il faut faire attention aux voitures.<br />Le balisage étant plutôt aléatoire, malgré la bonne volonté des signaleurs bénévoles, je me trompe presque de chemin dans le dernier kilomètre, mais je finis tout de même en 53mn56s, soit à peu près sur la même allure qu'à Capinghem, et surtout 10è de la course! (je ne ferai jamais une meilleure place!).<br /></span><span class="postbody">A l'arrivée une bonne soupe bien chaude nous attend, mais la buvette toute proche nous propose d'autres breuvages pour nous remettre de nos émotions.</span>Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-20336364654852349162011-02-21T14:37:00.002+01:002011-02-21T17:00:09.450+01:00Ma semaine au cinéIl m'arrive parfois de rester plusieurs semaines sans aller au cinéma. Forcément, au bout d'un moment l'envie me démange, et suivant un phénomène de compensation il m'arrive donc aussi d'aller me payer une toile plusieurs fois dans la même semaine (et parfois même plusieurs fois dans la même journée).<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/-yXUQ9iiBZrI/TWJiZQpyTfI/AAAAAAAAASY/4WgFmKb9dz0/s1600/Black_Swan_affiche_small.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 300px; height: 400px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-yXUQ9iiBZrI/TWJiZQpyTfI/AAAAAAAAASY/4WgFmKb9dz0/s400/Black_Swan_affiche_small.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576127474744577522" border="0" /></a>Lundi dernier, mon seul jour de congé dans la semaine, et donc le seul jour (à part le dimanche) où je peux aller à la séance de 11h (c 'est moins cher). Direction mon cinéma fétiche: le Majestic. Darren Aronofski fait partie des réalisateurs que j'apprécie, même si je n'aime pas forcément tous ses films au moins sont-ils toujours intrigants. Black Swan, son dernier, était présenté par le réalisateur lui-même comme le petit frère de The Wrestler, son précédent film. Il en justifie la parenté par le fait que les personnages torturent leur corps au service de leur art ( oui, il considère le catch comme un art). C 'est à peu près le seul rapport que les deux films entretiennent, et pour ma part c 'est tant mieux, je n'avais pas beaucoup aimé The Wrestler, même s'il me faut reconnaître que Mickey Rourke y livrait une performance digne des oscars. Malgré un parti-pris artistique semblable ( les deux films sont filmés caméra à l'épaule), l'atmosphère de Black Swan est très manipulatrice et onirique, là où celle de The Wrestler était très réaliste et brute de décoffrage. Du coup on se retrouve souvent dans des ambiances fantastiques, proches du Brian de Palma de Carrie ou des délires de la chair à la David Cronenberg. Entre chronique très réaliste de la vie d'un corps de ballet et scènes hallucinatoires, on plonge dans la folie paranoïaque du personnage de Nathalie Portman, aussi incapable qu'elle de différencier fantasmes et réalité. Les acteurs sont au diapason: entre une Barbara Hershey botoxée incarnant une mère castratrice, limite sorcière, un Vincent Cassel pour une fois d'une sobriété exemplaire et surtout une Nathalie Portman consciente de tenir là le rôle de sa vie, on ne décèle aucune fausse note dans la distribution..<br />C 'est ce qu'on appelle du grand cinéma.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/-nHvY8J3sNpQ/TWJiWM8w28I/AAAAAAAAASQ/nesDoSzt5ds/s1600/True-grit.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 300px; height: 400px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-nHvY8J3sNpQ/TWJiWM8w28I/AAAAAAAAASQ/nesDoSzt5ds/s400/True-grit.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576127422210825154" border="0" /></a>Jeudi soir, l'UGC organise une avant-première de True Grit, le dernier film des frères Coen, deux autres réalisateurs que j'aime beaucoup.<br />Il s'agit en fait du remake d'un des derniers classiques de John Wayne, connu chez nous sous le titre de 100 Dollars pour un Sheriff, dans lequel un marshal en fin de parcours, la gâchette facile, la mine renfrognée et un goût certain pour la dive bouteille, se retrouvait embauché par une jeune fille de 14 ans afin de traquer l'assassin de son père.<br />Après avoir approché le genre avec No Country For Old Men, les frangins s'attaquent donc cette fois de front au western.<br />Jeff Bridges reprend ici le rôle du Duke, et le moins que l'on puisse dire c 'est qu'il colle parfaitement au personnage: le visage buriné derrière sa barbe grisonnante, une diction que l'abus de whisky a rendu plus proche du borborygme que de la parole et surtout une hygiène rappelant celle de Jeffrey Lebowski, un de ses plus grands rôles, déjà sous la direction des Coen Brothers.<br />A ses côtés une fillette au caractère bien trempé (personne ne résiste à ses talents de marchandeuse), et un Texas Ranger incarné par un Matt Damon méconnaissable derrière sa moustache. Face à eux Josh Brolin, déjà présent dans No Country For Old Men, campe un assassin légèrement crétin, et donc immédiatement attachant.<br />Les morceaux de bravoure de l'original répondent bien entendu à l'appel, même si l'atmosphère générale se veut un peu plus crasseuse, plus authentique, plus "gritty" quoi, à l'image des westerns réalisés par Clint Eastwood.<br />Comme dans No Country For Old Men, les frères Coen aiment suivre leurs personnage jusqu'au bout de leur parcours, au risque parfois de donner l'impression que la dernière scène est un peu superflue. Mais l'ensemble est si prenant, touchant et drôle que je leur pardonne volontiers.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/--lON0ZBa-tY/TWJiTFpHqEI/AAAAAAAAASI/mN7txhighMw/s1600/Scott-Pilgrim.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 300px; height: 400px;" src="http://4.bp.blogspot.com/--lON0ZBa-tY/TWJiTFpHqEI/AAAAAAAAASI/mN7txhighMw/s400/Scott-Pilgrim.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576127368709777474" border="0" /></a>J'ai loué récemment les mérites du Kino, la salle de cinéma de la fac de Lille 3, voici une occasion d'en remettre une couche: en effet, le Kino est le seul cinéma de la métropole lilloise à proposer Scott Pilgrim en V.O! J'en ai donc profité vendredi après-midi pour aller faire ma carte d'abonnement (depuis le temps que je devais la faire!).<br />Puisqu'on parle ici de réalisateurs chers à mon coeur, je ne pouvais passer sous silence Edgar Wright, réalisateur culte de la nouvelle vague du cinéma anglais. Après les zombies de Shaun of the Dead et les flics de choc de Hot Fuzz, Edgar Wright s'attaque à la comédie d'action pour ados.<br />Scott Pilgrim est au départ un comic book au style visuel très proche du manga. Le héros éponyme, bassiste dans un garage band, rencontre un jour la fille de ses rêves ( littéralement: elle hante ses rêves avant même qu'il ne la rencontre en vrai), mais se rend vite compte que pour continuer à la fréquenter il devra triompher de ses 7 ex maléfiques, qui ont formé une ligue afin de pourrir la vie amoureuse de la belle.<br />Avec un pitch aussi délirant on s'attend bien sûr à ce que le film ne ressemble à rien de connu, et Scott Pilgrim tient toutes ses promesses.<br />Le relookage du logo Universal et le remix du générique du studio façon musique de jeux d'arcade des années 80 annonce la couleur: on est bien dans un univers de jeu vidéo. Chaque personnage est présenté par une petite fiche indiquant les choses à savoir, des ados en apparence normaux se transforment soudain en combattants doués de capacités inouïes, on peut acquérir des capacités spéciales à force de se battre, on sort des sabres de nulle part, les méchants se transforment en petits tas de pièces une fois vaincus et on peut même avoir des vies supplémentaires!<br />Le scénario ne brille bien entendu pas par son originalité ni sa complexité, mais c 'est que l'intérêt est ailleurs, dans les scènes de combat notamment, qui renvoient les différentes tentatives d'adaptation de jeux vidéos à leurs chères études.<br />C 'est crétin, mais c 'est fait exprès, et Dieu que c 'est bon!Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-67259040688920449172011-02-11T21:35:00.003+01:002011-02-11T21:42:35.879+01:00Le Fléau: 4è partie.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/-kzlCNpl9pBY/TVWdotcqRAI/AAAAAAAAASA/Ew-xjT3iv0E/s1600/le-fleau-4.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 259px; height: 400px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-kzlCNpl9pBY/TVWdotcqRAI/AAAAAAAAASA/Ew-xjT3iv0E/s400/le-fleau-4.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5572533436660990978" border="0" /></a><br />En attendant une adaptation ciné qui vient d'être annoncée (je me demande d'ailleurs comment ils vont faire? 3 films de 4h à la façon du Seigneur des Anneaux?), l'adaptation du roman fleuve du King se poursuit. On commence enfin à entrer dans le vif du sujet, la preuve, certains personnages finissent par se croiser!<br />Frannie et son encombrant admirateur croisent la route de Stu Redman, et comme ce dernier l'a dit "mettez trois personnes ensemble, et c 'est le début d'une société" évidemment des tensions apparaissent, d'autant qu'Harold Lauder est un sacré cinglé!<br />Pendant ce temps Nick Andros se sort enfin des délires occasionnés par l'infection de sa blessure à la jambe, et Randall Flagg se révèle enfin face à un mortel.<br />(ça en fait des "enfin" tout ça!)<br />Le dessinateur, que je trouvais plutôt timoré jusqu'ici, semble enfin prendre ses aises, et son graphisme soigné peut enfin prendre toute son ampleur dans des compositions de page de plus en plus audacieuses.<br />Bon sang, c 'est quand la suite? (et j'ai lu le bouquin plusieurs fois!)Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-40238522368314919152011-02-02T14:43:00.002+01:002011-02-02T15:32:48.904+01:00Courses d'Hiver<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://a3.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash1/hs740.ash1/163289_1664230640777_1087567142_31589441_6251082_n.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 720px; height: 540px;" src="http://a3.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash1/hs740.ash1/163289_1664230640777_1087567142_31589441_6251082_n.jpg" alt="" border="0" /></a><br />L'année dernière, pour ma première saison de course, je m'étais arrêté au mois de novembre, avec le semi marathon de Ploegsteert, guère motivé par la météo de plus en plus fraîche et surtout pluvieuse à mesure que l'hiver progressait. Cette année par contre, m'étant fait quelques copains via le forum de Kikourou, je me suis laissé entraîné dans des courses se déroulant dans des conditions qui m'auraient autrefois fait garder la couette.<br />Si lors des Boucles Tourquennoises et de la Course du Chicon la météo était comparable avec ce que j'avais connu l'année précédente, il en alla tout autrement lors du semi de Ploegsteert: une température glaciale, un vent à décorner les boeufs et surtout de la pluie! j'ai horreur de courir sous la pluie! c 'est là qu'on voit l'importance des potes, sans eux je ne me serais jamais aligné à l'édition 2010 de cette épreuve! La première partie du parcours se passe pourtant plutôt bien, puisque nous avons plus ou moins le vent dans le dos. J'ai ainsi parcouru 13 km à l'heure de course! (comme l'année d'avant!) par contre c 'est sur la fin que ça se complique: les six derniers kilomètres reprennent les six premiers, mais dans l'autre sens. A ma grande surprise, je réalise un chrono plus qu'honorable, avec 1h39mn42s!<br />Sur ma lancée je me suis inscrit aux Foulées Hellemmoises et à la Course du Téléthon de Wavrin, deux courses de 10 km. Il fait de plus en plus froid, le départ à Wavrin est même donné alors qu'une fine couche de givre recouvre la campagne, mais au moins il ne pleut pas et il n'y a pas de vent! Je me sens plus en forme que l'année précédente, mais bizarrement je n'arrive pas à battre le chrono réalisé lors de mon premier dix kilomètre. Pas grave, j'aurais au moins serré la pince à Jean-Marie Leblanc, parrain de l'édition 2010 des 10 km de Wavrin.<br />Ma dernière course de l'année 2010 sera la Course de Noël des Moulins à Steenvoorde, au pied du Mont des Cats, une course plus pour s'amuser que pour réaliser un chrono. Heureusement, parce que vu les conditions météo cela aurait été bien difficile. L'atout majeur de cette course est que l'on peut trouver de la bière, la Fromulus produite localement, aux ravitaillements. Gros gourmand que je suis, je me suis inscrit au semi marathon (il y a plus de ravitos!), tandis que les copains se contentaient du 10 km, mais la neige recouvrant le paysage, et continuant de tomber, les organisateurs ont été contraints, comme l'année dernière me dit-on, de raccourcir le semi qui du coup ne fait plus que 17km (ça fait au moins un ravito en moins, ça! bande de radins!). Encore une fois c 'est heureux, car on se les gèle! Mais les organisateurs ont tout prévu pour que l'on passe malgré tout un bon moment, et les animations ne manquent pas tout au long du parcours, la plus mémorable étant sans aucun doute le ravitaillement de Terdeghem, où l'on nous invite à danser le madison une bière à la main! "Le ravito de Terdeghem: le ravito que j'aime!".<br />Une fois la ligne d'arrivée franchie la fête continue dans la salle des sports, où l'on récompense les meilleurs déguisements, une cérémonie de remise des prix qui éclipse même les récompenses officielles, je ne saurai jamais qui a gagné!Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-4941076448247702712011-01-30T04:39:00.005+01:002011-01-30T23:35:49.204+01:00Tron : Legacy de Joseph Kisinski<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://movieexpertblog.com/wp-content/uploads/2011/01/tron_legacy.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 409px; height: 512px;" src="http://movieexpertblog.com/wp-content/uploads/2011/01/tron_legacy.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><div><br /></div><div>Un bout de temps que je n'étais allé à une avant-première.</div><div>C 'est peu de chose de dire que Tron, premier du nom , occupe une place à part dans mon coeur.</div><div>1982: je découvrais le cinéma.</div><div>Rocky III s'étalait sur toutes les devantures, couvertures et dans toutes les émissions spécialisées, E.T allait achever de couronner un nouveau maître du cinéma, Blade Runner confirmait le talent de Ridley Scott et Dark Crystal nous faisait découvrir un monde dont personne ( à part Jim Henson) n'aurait même pas osé rêver.</div><div>1982 donc. Dans les bandes annonces diffusées sur Temps X et Récré A2 Tron occupait une place de choix, celle réservée aux oeuvres visionnaires.</div><div>De mon côté je tannais mes parents pour qu'ils m'offrent un livre animé de 50 francs résumant l'intrigue du film.</div><div>Avec un film tourné en noir et blanc puis colorisé, avec des effets spéciaux jusqu'alors jamais vus, avec une histoire faisant la part belle aux programmes se battant pour leurs utilisateurs, Tron allait révolutionner la science fiction, mais les effets ne s'en feraient pas sentir avant une bonne quinzaine d'années.</div><div>En bon visionnaire, Steven Lisberger était en avance sur son temps, trop peut être.</div><div>La reconnaissance ne vint que lorsque Matrix réalisa le carton que l'on sait, et encore, ce ne fut qu'à demi-mots que les responsables du gros studio derrière les frères Wachovski reconnurent leur glorieux aîné comme source principale d'inspiration.</div><div>Il semblait donc inévitable qu'une suite soit mise en chantier pour mettre les choses au point.</div><div>Las, il aurait sans doute mieux valu pour Tron de rester à l'état de précurseur légendaire.</div><div>Depuis que son aîné avait défriché les terres vierges de la réalité virtuelle et de l'intelligence artificielle, Matrix était passé par là, et la révolution visuelle qui s'en est suivi n'a pas épargné les responsables à l'oeuvre derrière Tron: Legacy.</div><div>L'intrigue se déroule logiquement 30 ans après le premier film ( évidemment, 30 ans se sont effectivement passés), et si les designs ont été remis au goût du jour, les pérégrination du personnage perdu dans la Grille ( à défaut de Matrice), la nature de leur quête ne change guère et les décors restent très familiers au fan de la première heure, ce qui nous permet de nous poser une question: à qui s'adresse ce film?</div><div>Aux nostalgiques des années 80, comme votre serviteur? dans ce cas, le contrat est rempli sur toute la ligne: les designs, s'ils ont été modernisés, sont très fidèles à l'original, et on a grand plaisir à retrouver Jeff Bridges et Bruce Boxleitner qui n'ont finalement pas trop vieilli en 30 ans.</div><div>Aux jeunes de maintenant? ils risquent d'être déçus. Certes, la 3D a le don de rameuter le chaland , mais devant l'overdose récente ce n 'est plus un argument déterminant. </div><div>S'il fallait compter sur le scénario pour attirer du monde ce serait peine perdue. L'histoire n 'est guère originale, et le film est au final plus un remake qu'une suite.<br /></div><div>Cependant Tron: Legacy est un spectacle tout à fait agréable, surtout si l'on est fan du premier film comme moi, mais était-il vraiment utile de réaliser une suite 30 ans après?<br /></div>Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-50187086946960743142011-01-19T14:58:00.006+01:002011-01-19T16:08:06.292+01:00Le Kino: le ciné qui n'en a!<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/c/c2/Amer-film.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 300px; height: 400px;" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/c/c2/Amer-film.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Il y a des moments où je me rends compte que j'ai quand même de la chance d'habiter Lille. Même si c 'est la plus grande ville de la région elle conserve des proportions humaines; elle a tout d'une grande ( musées, librairies, fnac, multiplexe...) et en même temps on est vite à la campagne , et la mer n 'est qu'à une heure de voiture ( bon, ok, c 'est la Mer du Nord, mais quand même).<br />Pour les amateurs de cinéma la métropole lilloise offre en outre l'avantage de compter plusieurs salles dites " art et essai" qui programment donc des films en V.O, dont certains ne sont programmés que dans une poignée de salles dans l'hexagone.<br />Le Kino se trouve à Villeneuve D'Ascq, dans le hall de la fac de Lille 3, là où j'ai fait mes études, c 'est donc une vieille connaissance. C 'est là que j'ai vu mes premiers <span style="font-weight: bold;">Tsui Hark</span>, mes premiers <span style="font-weight: bold;">John Woo</span>, le premier Tarantino,<span style="font-weight: bold;"> Impitoyable</span>, <span style="font-weight: bold;">Fight Club</span> ou <span style="font-weight: bold;">Princesse Mononoke</span>.<br />Lorsque j'y suis entré pour la première fois, il y a plus de vingt ans ( ça ne nous rajeunit pas tout ça), le lieu cachait mal sa vocation première d'amphithéâtre d'université, seule la toile blanche au fond de la salle et la fenêtre percée dans le mur derrière les pupitres indiquaient qu'on y passait des films de temps en temps. Mon premier contact avec la fac se déroula d'ailleurs dans cet amphi ( l'amphi 7 comme on le nommait à l'époque) où était donné le discours de bienvenue du président de la fac.<br />Après quelques années, cependant, il fut décidé d'effectuer des travaux: exit les pupitres en bois verni, remplacés par de vrais fauteuils de cinéma, même si on manque toujours de place pour allonger les jambes, et surtout on installa une sono digne de ce nom, afin que les oeuvres projetées prennent enfin toute leur mesure.<br />La gestion de la salle est assurée par des étudiants bénévoles ( nul besoin d'être étudiant en cinéma) qui se chargent aussi des projections.<br />Il convient d'ajouter que les tarifs défient toute concurrence, et si vous trouvez encore que c 'est trop cher, vous pouvez vous abonner.<br />Régulièrement on y organise des soirées thématiques, c 'est d'ailleurs à l'occasion de l'une d'elles que j'ai pu découvrir l'année dernière le délirant <span style="font-weight: bold;">Black Dynamite</span>, vibrant hommage aux bandes les plus folles de la Blaxploitation, et surtout <span style="font-weight: bold;">Amer</span>, chef d'oeuvre de cinéma sensitif et sensuel (et sans utiliser de 3D s'il vous plait), deux films qui ont connu une distribution plus que symbolique sur le territoire français.<br />Le Kino est une salle de spectacle multi-fonctions pouvant aussi accueillir des concerts ou des représentations théâtrales. Nul besoin non plus d'être étudiant pour y accéder, elle est ouverte à tous, et des associations extérieures à la fac peuvent y organiser leurs manifestations, comme cette association de jeunes cinéphiles Villeneuvois qui nous a proposé samedi dernier une soirée "Back To Badass" avec <span style="font-weight: bold;">Black Dynamite</span> (encore, mais quand on aime on ne compte pas!) et<span style="font-weight: bold;"> Machete</span>, le dernier film de Robert Rodriguez, régalant un auditoire très contrasté, entre vieux bobos et jeunes contestataires.<br />C 'est ça aussi la magie du cinéma.Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-3577823072382978292011-01-04T18:11:00.004+01:002011-01-04T19:06:34.860+01:00Skyline - Les Frères Strause<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_btcAk0Ju7M4/TSNU3KYUH_I/AAAAAAAAAR0/fRgErQigIX4/s1600/Skyline-affiche.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 300px; height: 400px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_btcAk0Ju7M4/TSNU3KYUH_I/AAAAAAAAAR0/fRgErQigIX4/s400/Skyline-affiche.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5558379671761199090" border="0" /></a><br />Décidément, à chaque fois que je vais voir un film à L'UGC de Villeneuve D'Ascq c 'est une grosse daube!<br />Après 2012 et Freddy je suis donc allé voir, pour mon premier film de 2011, Skyline, des frères Strause (aucun rapport avec l'auteur du Beau Danube Bleu!).<br />Pourtant j'aurais dû me douter de quelque chose: malgré les affiches omniprésentes dans mon quartier ( et beaucoup moins ailleurs, on se demande bien pourquoi), aucun buzz sur internet, aucune bande annonce dans les cinémas que je fréquente habituellement et aucun passage télé.<br />Ensuite, lorsqu'on voit en tête d'affiche quelqu'un comme Eric Balfour ( second rôle très secondaire sur la série 24h Chrono), il faut quand même se dire qu'il n'y a pas beaucoup de moyens. Mais que diable, il est tout de même possible de faire des films très fréquentables avec peu d'argent! les récents District 9 , Machete ou même Black Dynamite l'ont prouvé!<br />Le problème c 'est qu'ici le projet n 'est pas initié par un passionné, mais par un gros tâcheron, j'ai nommé la cible favorite des cinéphiles: Brett Ratner!<br />Brett Ratner est un petit malin, mais les spectateurs ont fini par en avoir marre de voir son nom partout. Parvenu ( dans tous les sens du terme), à une certaine forme de gloire avec ses trois Rush Hour, il a ensuite trainé son absence de talent sur les franchises les plus populaires d'Hollywood: Dragon Rouge (remaker du Michael Mann, fallait oser!) et X-Men 3! A une époque on parlait même de lui pour un nouveau Conan!<br />Je pensais qu'il avait disparu de la circulation, mais il semble s'être reconverti en producteur, ce qui est sans doute plus gratifiant financièrement et moins fatiguant.<br />Dernière production en date, donc, ce Skyline qui bouffe absolument à tous les râteliers de l'invasion Alien au cinéma: ça commence plus ou moins comme du Cloverfield ( sans la caméra subjective) et du Independence Day (qui avait déjà bien pompé sur la série V), ça se poursuit en pompant allégrement sur War of the Worlds et Matrix pour se terminer carrément en sous produit de District 9.<br />L'ennui c 'est qu'à force de pomper partout on en oublie d'écrire des trucs soi-même, dont les dialogues, qui ont l'air d'avoir été improvisés sur le plateau.<br />Y a pas à dire, elle commence super bien cette année!Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-60806867042375174962010-12-13T17:32:00.005+01:002010-12-13T18:10:18.584+01:00Dexter Number Five!<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_iLrKZfmETEs/S_LDZqJ3JoI/AAAAAAAAAQM/6OG4PdF2rbM/s1600/dexter_is_delicious.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 316px; height: 482px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_iLrKZfmETEs/S_LDZqJ3JoI/AAAAAAAAAQM/6OG4PdF2rbM/s1600/dexter_is_delicious.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.renantech.com/wp-content/uploads/2010/10/dexter-season-5.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 256px; height: 320px;" src="http://www.renantech.com/wp-content/uploads/2010/10/dexter-season-5.jpg" alt="" border="0" /></a><br />La saison 5 de Dexter vient de s'achever aux USA, le cinquième tome des aventures de notre serial killer préféré est quant à lui sorti en librairie il y a quelques mois, le moment est donc venu de faire le point de la situation.<br />Autant vous prévenir tout de suite, je risque de "spoiler" légèrement.<br />Je l'ai déjà dit, les deux versions de Dexter ont de moins en moins de rapport entre elles. Aussi dans les livres le personnage n'a pas vraiment évolué depuis ses débuts. Il est toujours aussi déconnecté des émotions qui font qu'un être humain est un être humain, mais un évènement risque de bouleverser son petit monde: la naissance de son premier enfant (de ce côté , la série avait anticipé d'une saison). Une petite fille qui éveille en lui des sentiments qu'il pensait ne jamais connaître. Dexter deviendra-t-il un "papa gâteau"? Le moment serait pourtant très mal choisi, puisqu''il a fort à faire avec une secte de cannibales, ou de vampires, ce n 'est pas très net au début ( mais ça le devient ensuite, rassurez-vous!). Enfin, un invité surprise fait son grand retour, un personnage mort dans la première saison télé, mais bien vivant ici.<br />Sur le petit écran par contre, Dexter est de plus en plus humain, mais la dernière scène de la saison 4 menaçait de le faire régresser au stade animal le plus brutal qui soit. Cependant, il trouve vite des raisons de s'accrocher à son humanité naissante; d'une part les enfants dont il est responsable (et en premier chef son fils, Harrison), mais aussi une jeune femme qui fait irruption dans sa vie et pourrait s'avérer être sa véritable âme soeur.<br />L'ennui, c 'est que les scénaristes laissent complétement tomber une sous-intrigue de la saison précédente dans laquelle Debra, la soeur adoptive de Dex, était sur le point de découvrir sa véritable nature. Le côté soupçonneux est reporté sur un autre personnage, mais perd ainsi en force émotionnelle. De plus, les moyens par lesquels Dexter parvient à cacher ses activités récréatives à sa soeur sont de plus en plus ridicules. Je comprends que quand il s'agit de sa famille on soit un peu aveugle, mais il y a des limites.<br />Jeff Lindsay avait rapidement évacué ce problème en mettant Debra au courant assez rapidement dans les romans, ce qui pose d'autres problèmes, bien entendu..<br />La 5è saison n 'est cependant pas dépourvue d'intérêt. Le nouveau méchant, une espèce de gourou New Age invitant ses disciples à se saisir de ce qui leur revient de droit, est très intéressant (Jonny Lee Miller, le Sick Boy de Trainspotting, qui a perdu son accent écossais en traversant l'Atlantique) et on a droit à la participation classieuse de Peter Weller, Robocop en personne, dont la voix grave et les yeux bleu acier font merveille dans le rôle d'un flic ripou. Enfin, la jolie Julia Stiles est très crédible en alter ego féminin de Dexter.<br />Le bruit avait couru que la 5è saison serait la dernière. C 'est ce que tout le monde a cru après le dernier plan de la saison 4, et surtout après l'annonce du cancer dont souffre Michael C Hall, mais selon les lois du marché, aussi longtemps que le public voudra du Dexter (et aussi longtemps que Michael C Hall tiendra debout), il en aura.<br />Faudrait juste faire un peu plus gaffe à l'avenir messieurs les scénaristes!Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-87873566115754187622010-12-07T22:55:00.006+01:002010-12-08T14:04:01.015+01:00Punisher: FrankenCastle<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_btcAk0Ju7M4/TP6td2vwaKI/AAAAAAAAARg/Pko29SNM5_U/s1600/marvel%2Bsaga%2B8.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 261px; height: 400px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_btcAk0Ju7M4/TP6td2vwaKI/AAAAAAAAARg/Pko29SNM5_U/s400/marvel%2Bsaga%2B8.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548062519390660770" border="0" /></a>On le sentait venir depuis les derniers épisodes des Marvel Zombies: les créatures surnaturelles de l'univers Marvel sont de retour sur le devant de la scène. Morbius le Vampire, La Momie, le Loup Garou et consorts ont même formé une équipe: la Légion des Monstres.<br />Ce que j'avais moins vu venir par contre, voire pas du tout, c 'est le sort réservé au Punisher.<br />S'étant mis en tête de supprimer Norman Osborn, devenu la personnalités la plus puissante du monde Marvel, Frank Castiglione, alias Frank Castle, alias le Punisher, s 'est vite retrouvé avec toute une tripotée de surhommes aux trousses. Ce qui devait arriver arriva: il a fini par tomber sous les coups (et les griffes) de Daken, fils psychopathe du déjà bien fêlé Wolverine. Littéralement coupé en rondelles, son corps a été jeté du haut d'un immeuble dans une ruelle insalubre.<br />Même si les héros Marvel ont l'habitude de revenir d'entre les morts, il fallait bien avouer que pour le Punisher cela risquait d'être difficile.<br />C'était bien mal connaître la Maison des Idées, qui a confié au scénariste Rick Remender le soin de ramener Frank Castle à la vie. Enfin, façon de parler!<br />Récupérés par la communauté des monstres vivant dans les tunnels désertés il y a des lustres par les Morlocks, les morceaux du Punisher vont ainsi être réassemblés, avec quelques petits aménagements par-ci par-là pour donner naissance à FrankenCastle: un mix entre Frank Castle et le monstre de Frankenstein!<br />On s'en doute, revenir ainsi à la vie ne sera pas vraiment du goût de Franky, qui espérait avoir trouvé le repos et pensait enfin pouvoir rejoindre sa famille dans l'au-delà. Alors si en plus on le ramène en version raccommodée à la va-vite et le cerveau à moitié en bouillie (il lui faut prendre des médicaments régulièrement sinon il ne peut pas aligner deux mots) il y a de quoi être furieux.<br />Tout d'abord bien remonté contre ses sauveurs, l'ex-punisher prend cependant finalement fait et cause pour eux. Ils sont en effet la cible d'une organisation fanatique qui a pour but d'exterminer tout ce qui ne ressemble pas à un humain "normal".<br />Evidemment, la suite est sanglante et brutale, le corps rafistolé du nouveau punisher, virtuellement indestructible, lui permettant par ailleurs d'encaisser des blessures qui auraient tué cent fois même un super héros ordinaire.<br />Le dessin de Tony Moore, quant à lui, restitue parfaitement le mélange de violence, de gore et de comédie cartoonesque de la nouvelle série.<br />Une bonne partie des fans a bien entendu hurlé à la trahison, mais c 'est oublier que leur héros a déjà connu bien des avatars, dont déjà une incarnation surnaturelle à l'époque des Marvel Knights il y a une quinzaine d'année, dans laquelle un Frank Castle (déjà) revenu d'entre les morts, combattait toutes sortes de démons armé d'une paire de fusils magiques.<br />On se doute cependant que cette nouvelle incarnation n 'est que temporaire, le justicier le plus brutal de l'univers Marvel ne devrait donc pas tarder à retrouver son aspect habituel.<br />En attendant, il n'y a aucune raison de bouder son plaisir, cette série est sans doute l'une des plus barrées du moment.Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5236645604807955804.post-17826028630397184592010-12-05T14:43:00.003+01:002010-12-05T15:13:49.211+01:00Les voies de Google sont impénétrables.Cela faisait un moment que je ne m'étais pas penché sur la fréquentation du blog, et au vu des résultats, je devrais y jeter un oeil plus souvent, ça peut se révéler très instructif et il y a parfois matière à rigoler!<br />Bon, évidemment, il n'y a pas foule, mais ce ce n 'est pas grave. On atteint tout de même des pics de plus de 10 visites par jour!<br />Il apparait aussi que je suis lu sur toute la planète: après la France et la Belgique, c 'est du Canada, des States et de la Russie que me viennent le plus de visiteurs!<br />Histoires D'Oph' a perdu sa place de plus grand pourvoyeur de visiteurs, et passe désormais derrière les deux forums sportifs où je traine ( celui de tennis et celui de course à pied).<br />Mais ce qui me fait toujours marrer ce sont les recherches Google qui mènent au blog.<br />Si la plupart des visiteurs arrivent assez logiquement chez moi, par des recherches sur le ciné (même si on cherche "comment fabriquer des peluches Totoro ou Panda") ou sur la course à pied, d'autres me parviennent par des chemins détournés plus ou moins douteux.<br />J'ai ainsi reçu la visite éclair d'internautes à la recherche de "Cherisseurs de têtes " (si quelqu'un peut me dire ce que c 'est , il sera le bienvenu) ou de " Couvercle de chasse d'eau" (??!!)<br />Il semble également que les lieux où se déroulent les courses auxquelles je participe soient aussi connus pour des activités plus secrètes et pour tout dire carrément coquines; ainsi ai-je été très surpris de constater que nombre de visiteurs étaient intéressés par les "Lieux Sexy" des différentes forêts dans lesquelles j'ai couru, quand ils ne sont pas plus direct et sont en quête de "rapport sexuel à Lambersart".<br />Mais la plus grande surprise vient de la Russie. Je savais que mon pseudo était un patronyme assez courant du côté de l'Oural, mais il est toujours amusant de se voir confondre avec un autre, en l'occurrence un homme d'affaire ou un homme politique ( si ça se trouve c 'est les deux!), ce que semblent indiquer les recherches intitulées "Arkadin Actionnaire, Arkadin Concurrent, Arkadin Directeur Marketing, Arkadin Point Faible, Arkadin Rumeurs, Arkadin Russe Politique" ou encore " Arkafoux" (quoi que cela signifie).<br />Si jamais je disparais, c 'est que j'aurais été confondu avec un membre de la mafia ;)Arkadinhttp://www.blogger.com/profile/09162364077273317863noreply@blogger.com3