Ayant apprécié l'ambiance du semi marathon de
Lille je décidai de continuer l'aventure et de m'inscrire à toutes les courses du coin, et Dieu sait s'il y en a! Il paraît que le Nord/Pas-de-calais est la première région organisatrice de courses à pied en France.
Deux semaines après la braderie avait lieu le semi de
Marcq-en-Baroeul. Tout de suite on se rend compte à quel point la course du premier week-end de septembre était exceptionnelle: il y a en gros moitié moins d'inscrits ici. Cela n'entame pas l'enthousiasme des coureurs ni des élus qui ont mis les petits plats dans les grands, puisqu'ils accueillent aujourd'hui des représentants de leurs villes jumelées en Angleterre et en Allemagne. Sur le parvis de l'hôtel de ville une jeune femme se charge de faire exécuter quelques mouvements d'échauffement à une poignée de concurrents tandis que d'autres arpentent de long en large l'avenue.
C 'est bientôt le départ, je tente de me placer aux avants postes. Ca part très vite, ce qui est d'autant plus étonnant que les premiers hectomètres sont en faux-plat montant. J'avale le premier kilomètre à plus de 12.5 km/h, ce qui me semble énorme. Je tente de m'accrocher à un des groupes de tête, mais passé le 5è kilomètre il me faut ralentir le rythme. Le parcours est très sympa visuellement, mais pour les jambes c 'est une vraie torture, il y a des montées redoutables, d'autant plus que le parcours prévoit deux tours de circuit. Ca ne manque pas, au deuxième tour, peu après la deuxième ascension de la grosse bosse je n'en peux plus. me voilà obligé de marcher pendant presque un kilomètre avant de reprendre un rythme de course.
Je finis en 1h48. Moi pas content!
La semaine suivante c 'est le semi marathon de
Lambersart.
J'avais été surpris du faible nombre de concurrents à Marcq-en-Baroeul, que dire ici? nous sommes à peine 200 à nous aligner au départ de l'épreuve. Le faible nombre de participants me permet de me positionner en tête de course. Je ne tarde pas à comprendre ma douleur. La course démarre à une allure folle, et moi, pauvre fou que je suis , j'essaie de suivre! En une demi-heure j'ai ainsi parcouru plus de 7 kilomètres! Le parcours est très champêtre, la météo est clémente. Même si le fond de l'air est frais on se réchauffe vite. Vers le 13è kilomètre je me retrouve à coté d'un type sympa qui me propose de m'accrocher à sa foulée pour m'emmener vers l'arrivée, si bien que je bats mon record personnel en 1h37.
Deux semaines plus tard, rendez-vous à
Marchiennes. Température toujours un peu fraiche, mais toujours pas de pluie. Un peu plus de monde qu'à Lambersart. Le parcours emprunte la forêt voisine, ce qui est très agréable. Par contre l'organisation me fait une frayeur: au lieu de nous proposer le premier ravitaillement aux 5 km, ils nous donnent rendez-vous au kilomètre 7! Comme d'habitude je suis à moitié mort après 15 bornes, mais je m'accroche pour ne pas m'arrêter et la fatigue finit par passer. Je retrouve mon pote de Lambersart qui ne m'aide pas cette fois-ci. Je tente en vain de le garder en point de mire, mais c 'est peine perdue.
Je finis en un peu plus de 1h40.
Plus de semi marathon avant le mois suivant, je m'essaie au 10 km. La semaine dernière avaient donc lieu les Boucles Tourquennoises, à
Tourcoing donc. Une course de 10 km ouverte à tous mais comptant pour les championnats régionnaux et départementaux. Le quadruple vainqueur de l'épreuve, le champion de France, enfant du pays, Jamel Bachiri veut tenter la passe de cinq. Pour ma part je me contenterai de faire moins de 45 minutes, et pourquoi pas enfin dépasser les 13 km/h de moyenne sur une course. Départ en légère descente, ça va vite, mais pas autant qu'à Lambersart. Premier kilomètre en quatre minutes, sept kilomètre à la demi heure, je suis dans les temps. Au deuxième tour je me fais dépasser par mon copain de Lambersart que je parviens cette fois à garder en point de mire à défaut de pouvoir lui emboiter le pas.
Au final un chrono de 43mn 51s, et Jamel Bachiri a explosé le record de l'épreuve en un peu plus de 29 minutes ( c 'est pas le même monde !).
Avant le semi marathon de Maubeuge, il y a la Course du Chicon à
Baisieux. Un parcours de 16 km en majorité à travers les champs qui entourent le village. Je tente pour une fois de partir relativement doucement pour tenter d'accélérer en deuxième partie de course. Il ne pleut toujours pas lors des épreuves, mais les pluies des jours précédents ont rendu boueux les chemins de terre qui serpentent entre les champs, ce qui n'est guère favorable aux performances. C 'est presque du cross. Je veille à ne pas tomber en dessous des 5 minutes par kilomètre, je tente le tout pour le tout dans le dernier kilomètre, mais j'ai perdu trop de temps dans la première partie de la course.
Je finis en 1h17, à 12,34km/h, ma plus mauvaise moyenne jusqu'ici.
Rendez-vous à la fin du mois de novembre pour la suite des aventures de votre blogger/ jogger préféré.
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