vendredi 29 octobre 2010

Marvel Zombies: Le Retour


Les super zombies sont de retour!
Après une petite parenthèse s'intéressant à des personnages plutôt secondaires comme Machine-Man ou Morbius, place aux vraies vedettes de la série: les plus grands super-héros Marvel transformés en zombies.
Nous les avions laissés alors que T'Challa les avait envoyés dans une dimension parallèle afin de sauver son monde en reconstruction. Ils débarquent donc dans une autre dimension (encore une, ça devient Sliders ce truc!) en retard de quelques années par rapport à la notre, ce qui sera l'occasion de se confronter à des versions plus jeunes d'eux mêmes.
Le dessin en profite pour donner dans le "retro", et on a parfois l'impression de lire un comic des années 60/70 (surtout pour les deux épisodes concernant Spider-Man), sauf qu'on y bouffe des gens. C 'est aussi un aperçu de ce qui s 'est passé dans la dimension d'origine des zombies quand l'épidémie a fait son apparition. Autant le dire tout de suite: les super-vilains ne font pas le poids lorsque les héros oublient toute morale!
Pour une fois la saga est l'oeuvre de plusieurs équipes, même si Fred Van Lente signe le scénario de deux des cinq épisodes.

lundi 11 octobre 2010

Le Fléau: Le Cauchemar Américain


Les deux adaptations du King se suivent de près. Ce mois-ci c 'est au tour de la troisième partie du Fléau.
Comme le roman dont elle est tirée, la bd prend son temps, et on termine ici la présentation des personnages avec les deux qui manquaient encore: Harold Lauder, le jeune écrivain tourmenté amoureux de Frannie Goldsmith, et L'Homme Poubelle, l'incendiaire fou et dégénéré.
La super grippe a rempli son office et il ne reste pratiquement plus que les immunisés, le reste finit d'agoniser.
Les survivants décident de ce qu'ils vont faire de leur vie dans ce monde dévasté tandis que l'ombre de Randall Flagg se fait de plus en plus menaçante.
Comme depuis le début, c 'est une adaptation à la lettre près du monument de Stephen King, au point que le texte est parfois envahissant et redondant. De son côté le dessinateur parvient tout de même à placer quelques moments de folie, notamment lors des séquences de rêve ou de délire ou il s'affranchit enfin des cases pour faire exploser son art sur la page entière. Dommage que ces initiatives ne soient pas très nombreuses, sans doute bridées par le maître de Bangor qui veille jalousement sur son bébé.
3è volume de 60 pages, soit 180 pages de bd jusqu'ici, et on n'en est encore qu'à l'introduction. La bd risque au final de compter le même nombre de pages que le roman. J'espère que Roberto Aguirre-Sacasa et Mike Perkins ont un contrat de longue durée!

dimanche 10 octobre 2010

Marathon de Dunkerque


Superbe journée aujourd'hui à Dunkerque: temps splendide, juste un peu de vent (on est en bord de mer), un parcours très plat propice aux performances (on y reviendra), et une très bonne ambiance sur le parcours malgré le faible nombre d'inscrits ( les nombreuses courses ayant lieu ce jour ont drainé l'affluence), des bénévoles très compétents et tous plus sympathiques les uns que les autres, bref, que du bonheur!
Peu avant le départ je retrouve Ch'ti Vincent, accompagné pour l'occasion de sa petite famille, et nous gagnons le bureau des inscriptions pour retirer nos dossards.
C 'est fou les rencontres qu'on peut faire sur une course: en jetant un oeil sur la liste des engagés je remarque un nom qui me paraît familier: un copain de l'époque du collège ( ça ne nous rajeunit pas tout ça!) effectue aujourd'hui son premier marathon! Je le croise peu après et le temps d'échanger quelques souvenirs il est temps de se diriger vers la ligne de départ.
Pas de meneur d'allure au delà de 4h, je repère donc l'homme en question avec l'idée de m'accrocher le plus longtemps possible à ses basques.
Au coup de feu nous nous élançons et nous voilà partis pour une boucle sur le front de mer avant d'attaquer les choses sérieuses.
Je distance rapidement Ch'ti Vincent, rattrape, puis dépasse le meneur des 4h sans forcer. Pourvu que je tienne cette allure!
Le parcours est très sympa: longeant les canaux et les étangs entre Dunkerque et Bergues en passant par Coudekerque, des routes que je connais bien puisque je les parcourais souvent à vélo dans ma jeunesse. Séquence nostalgie.
Au pied du beffroi de Bergues madame Ch'ti Vincent profite de mon passage pour me tirer le portrait. Je boucle la première moitié de la course en 1h55, jusqu'ici tout va bien.
Forcément la deuxième moitié du parcours sera beaucoup moins facile, et peu après le passage au 30è j'accuse une baisse de régime due à mes jambes de plus en plus douloureuses. Mais je m'étais promis de ne pas marcher, comme cela m'était arrivé lors de la Route du Louvre, alors je serre les dents.
Entre le 34è et le 35è je me fais soudain dépasser par un petit peloton emmené par le meneur des 4h! un coup d'oeil à mon chrono me confirme que je suis toujours sur des bases de moins de 4h, il est pressé de rentrer chez lui le meneur. Mais ce n 'est pas tout: qui vois-je au milieu du groupe? un Ch'ti Vincent "in the zone", qui me laisse littéralement sur place! il avait bien caché son jeu le bougre, à prétendre qu'il ne visait qu'un chrono de 4h30! Mes jambes douloureuses m'empêchent d'accélérer la cadence et je laisse le groupe s'en aller.
Vers le 38è ça devient vraiment dur pour mes pauvres compas, et seule la proximité de l'arrivée me fait tenir.
Je rejoins finalement le Kursaal en un peu plus de 4h02 (officiellement ça doit donner 4h03).
Ch'ti Vincent en avait fini une bonne dizaine de minutes plus tôt, il a même largué le groupe du meneur des 4h!
Comme promis nous sommes allés célébrer nos victoires respectives sur nos chronos personnels devant une petite mousse, non sans claudiquer comme deux vieillards perclus de rhumatismes.
Après l'effort le réconfort, comme on dit!

mercredi 6 octobre 2010

The Strain: Guillermo Del Toro & Chuck Hogan

Guillermo Del Toro n'aime pas l'inaction.
Tout en travaillant sur les deux volets de The Hobbit ( qu'il ne réalisera finalement pas, quel gâchis!), le jovial Mexicain s'est attelé à la rédaction d'une trilogie vampirique, en langue anglaise s'il vous plait.
Pour ce faire, il s 'est fait aider par Chuck Hogan, un auteur que je ne connais absolument pas mais qui semble bénéficier de la reconnaissance de rien moins que Stephen King, et est récipiendaire de quelques prix littéraires.
Tout commence, comme souvent chez Del Toro, par un conte, une histoire pour endormir les enfants. Une espèce de croquemitaine nommé Josef Sardu ( qui doit se prononcer "Sardou",fou-rire garanti pour les lecteurs français!) et dont l'histoire s'avère vraie.
Saut dans le temps: nous voici à New York, à la veille d'une éclipse solaire comme on n'en voit qu'une fois tous les quelques siècles. Un avion qui vient juste de se poser sur le tarmac de l'aéroport JFK cesse subitement toute communication avec la tour de contrôle. Une équipe de secours dépéchée sur place se rend vite compte que l'avion est devenu un tombeau: tout le monde est mort. L'équipage, les passagers, tout le monde.
Une entrée en matière qui n 'est pas sans rappeler l'arrivée de Dracula à Whitby, et pour cause.
C 'est bien entendu un vampire qui vient de débarquer ainsi, mais Del Toro a une vision toute personnelle du mythe, et elle est tout sauf glamour. Donc si vous cherchez des suceurs de sang romantiques à la Twilight vous en serez pour vos frais. En revanche si vous aimez les histoires glauques, les frissons, les intrigues qui vous tiennent éveillé la nuit et les recoins obscurs ce livre a été écrit pour vous.
L'écriture est incroyablement addictive. L'histoire avance relativement lentement, les presque 600 pages ne correspondant qu'à trois ou quatre jours, il se passe d'ailleurs plus de 200 pages avant qu'on ne rencontre le terme " vampire", mais le tout est emballé avec une telle maestria, un tel sens du rythme, une telle maitrise dans l'art de faire se dresser les cheveux sur la tête qu'on ne pose le livre que lorsqu'on y est obligé ou qu'on tombe de fatigue.
Le seul problème c 'est que ce n 'est que le premier volume d'une trilogie et une fois fini on n'a qu'une envie: connaître la suite!
Ca tombe bien: le deuxième épisode est prévu pour ce mois-ci!