dimanche 10 octobre 2010

Marathon de Dunkerque


Superbe journée aujourd'hui à Dunkerque: temps splendide, juste un peu de vent (on est en bord de mer), un parcours très plat propice aux performances (on y reviendra), et une très bonne ambiance sur le parcours malgré le faible nombre d'inscrits ( les nombreuses courses ayant lieu ce jour ont drainé l'affluence), des bénévoles très compétents et tous plus sympathiques les uns que les autres, bref, que du bonheur!
Peu avant le départ je retrouve Ch'ti Vincent, accompagné pour l'occasion de sa petite famille, et nous gagnons le bureau des inscriptions pour retirer nos dossards.
C 'est fou les rencontres qu'on peut faire sur une course: en jetant un oeil sur la liste des engagés je remarque un nom qui me paraît familier: un copain de l'époque du collège ( ça ne nous rajeunit pas tout ça!) effectue aujourd'hui son premier marathon! Je le croise peu après et le temps d'échanger quelques souvenirs il est temps de se diriger vers la ligne de départ.
Pas de meneur d'allure au delà de 4h, je repère donc l'homme en question avec l'idée de m'accrocher le plus longtemps possible à ses basques.
Au coup de feu nous nous élançons et nous voilà partis pour une boucle sur le front de mer avant d'attaquer les choses sérieuses.
Je distance rapidement Ch'ti Vincent, rattrape, puis dépasse le meneur des 4h sans forcer. Pourvu que je tienne cette allure!
Le parcours est très sympa: longeant les canaux et les étangs entre Dunkerque et Bergues en passant par Coudekerque, des routes que je connais bien puisque je les parcourais souvent à vélo dans ma jeunesse. Séquence nostalgie.
Au pied du beffroi de Bergues madame Ch'ti Vincent profite de mon passage pour me tirer le portrait. Je boucle la première moitié de la course en 1h55, jusqu'ici tout va bien.
Forcément la deuxième moitié du parcours sera beaucoup moins facile, et peu après le passage au 30è j'accuse une baisse de régime due à mes jambes de plus en plus douloureuses. Mais je m'étais promis de ne pas marcher, comme cela m'était arrivé lors de la Route du Louvre, alors je serre les dents.
Entre le 34è et le 35è je me fais soudain dépasser par un petit peloton emmené par le meneur des 4h! un coup d'oeil à mon chrono me confirme que je suis toujours sur des bases de moins de 4h, il est pressé de rentrer chez lui le meneur. Mais ce n 'est pas tout: qui vois-je au milieu du groupe? un Ch'ti Vincent "in the zone", qui me laisse littéralement sur place! il avait bien caché son jeu le bougre, à prétendre qu'il ne visait qu'un chrono de 4h30! Mes jambes douloureuses m'empêchent d'accélérer la cadence et je laisse le groupe s'en aller.
Vers le 38è ça devient vraiment dur pour mes pauvres compas, et seule la proximité de l'arrivée me fait tenir.
Je rejoins finalement le Kursaal en un peu plus de 4h02 (officiellement ça doit donner 4h03).
Ch'ti Vincent en avait fini une bonne dizaine de minutes plus tôt, il a même largué le groupe du meneur des 4h!
Comme promis nous sommes allés célébrer nos victoires respectives sur nos chronos personnels devant une petite mousse, non sans claudiquer comme deux vieillards perclus de rhumatismes.
Après l'effort le réconfort, comme on dit!

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