mercredi 29 septembre 2010

La Tour Sombre: Tome 8




Huitième partie des aventures de jeunesse de Roland Deschain.
Alors que les préparatifs pour la fête en l'honneur de Roland, Alain et Cuthbert battent leur plein, le piège se resserre sur Steven, son père: Maerlyn a convaincu sa maîtresse, l'épouse de Steven, de l'aider dans ses noirs desseins, et pour faire bonne mesure John Farson, "L'Homme de Bien", a envoyé de son côté un de ses agents déguisé en ménestrel à la cour de Gilead.
Aileen, la fille de Cort, tente de se rapprocher de Roland, mais celui-ci a toujours à l'esprit Susan Delgado, son amour défunt.
Rien à dire qui n'ait déjà été dit à plusieurs reprises: c 'est toujours aussi bien écrit et toujours aussi bien dessiné.
Les suppléments du jour ont pour thème les poisons et les plantes vénéneuses utilisés dans l'Entre-Deux Monde ainsi que les fêtes saisonnières.

vendredi 24 septembre 2010

Rentrée chargée


Here we go again.
Nouvelle rentrée, une nouvelle année scolaire qui commence, un nouvel établissement (enfin, plutot un retour à mon ancien établissement), une nouvelle équipe dirigeante ( et c 'est tant mieux, je n'avais pas trop d'atomes crochus avec l'ancienne). C 'est aussi l'occasion de retrouver mes anciens collègues, et surtout la cafètéria auto-gérée où sont organisés nombre d'apéros commémoratifs et festifs tout au long de l'année.
Evidemment il y a des changements, plusieurs collègues sont absents, soit pour cause de retraite anticipée, de congé maladie ou maternité.
Nouvel emploi du temps aussi bien sûr, et là je vois que j'ai été gâté: à première vue j'ai des classes plutôt sympas mais je bosse tous les jours! sauf le lundi quand même. Cela faisait des années que je n'avais pas travaillé le samedi, et à plus forte raison le mercredi. C 'est rapé pour le semi marathon de la braderie.

En parlant de la braderie, la voilà qui se profile à peine quelques jours après la reprise du boulot, et le plus déprimant c 'est que le samedi je dois en traverser une bonne partie pour arriver sur mon lieu de travail.
Je me rattrape l'après midi. A peine rentrée je me laisse happer par le flot humain qui a envahi le centre de Lille. Un petit tour du côté du parc Jean-Baptiste Lebas, où j'attrape une mousse au passage, puis je me dirige vers ce qui demeure l'âme de la braderie, la citadelle. Mais pour y arriver, encore faut-il remonter tout le boulevard de la liberté, et même si certains axes sont dorénavant dégagés, il faut bien trois quarts d'heure pour y arriver. J'en profite pour me restaurer auprès d'un des nombreux vendeurs de kebab installés le long du boulevard, un vrai sketch d'ailleurs le kebab où je me suis arrêté: malgré la foule affamée qui se pressait devant l'étal, un seul vendeur semblait s'occuper des clients, l'autre buvant tranquillement sa bière en blaguant avec les passants. Ils ont de la chance de ne pas être chers!
Enfin j'arrive à la citadelle, et le temps de me ravitailler en jus de houblon je m'engage au milieu des tentes et autres étals de fortune encombrant les berges du canal. Je ne me lasse jamais d'arpenter ce lieu où se côtoient les objets les plus insolites: banc d'école, distributeurs de bonbons, trayeuses, livres plus ou moins anciens et précieux, jouets en toutes conditions. Je suis pourtant loin d'être un amateur de brocantes, mais l'ambiance qui règne à Lille chaque premier week end de septembre est véritablement unique, surtout autour de la citadelle.
Après une journée passée à piétiner, il est temps de rentrer, et d'aller dîner chez ma soeur.
Je repasserai faire un tour le lendemain, mais le dimanche l'ambiance est déjà retombée, plusieurs bradeux ont déjà remballé leurs affaires.
Les deux jours suivants, c 'est le début des mouvements sociaux de la rentrée: les enseignants le lundi et la grande manif pour les retraites le mardi.
Du coup je ne recommence le boulot que le mercredi. Une semaine écourtée qui me permet de rentrer doucement dans le bain.

Début septembre c 'est aussi l'US open de tennis. Comme d'habitude je n'en vois pas grand chose, décalage horaire oblige, de plus, comme chaque année, des impondérables viennent m'empêcher de regarder la finale dans de bonnes conditions.
Il y a deux ans c'était la pluie qui avait retardé la finale, l'année dernière c'était le fournisseur d'accès internet et télé de ma soeur qui faisait des siennes, et cette année, encore, ce fut la pluie qui vint semer la zizanie. mais quand donc se décideront-ils à mettre un toit sur le court central de Flushing Meadows?
Bref, je suis rentré chez moi tôt exprès le dimanche pour regarder le match opposant Nadal à Djokovic, mais les intempéries l'empêchèrent même de commencer. Je tentais de le regarder une nouvelle fois le lundi soir, mais une fois de plus la météo s'en mêla, interrompant le match peu avant la fin du deuxième set. Ayant cours le lendemain à 8h, je décidai de m'installer dans mon canapé et de surveiller la télé du coin de l'oeil. Inutile de vous dire que je n'ai finalement pâs vu grand chose, tout au plus ai-je remarqué que le match avait repris, qu'à un moment donné Nadal menait deux sets à un, et lorsque je rouvris un oeil ce fut pour me rendre compte que le match était fini. j'en déduisis que le numéro un mondial l'avait emporté, succédant ainsi à Roger Federer au palmarès des joueurs ayant remporté les quatre tournois du Grand Chelem.

Bon , c 'est pas tout ça, il serait peut être temps de se remettre sérieusement au travail!

mardi 21 septembre 2010

Running Arka: saison 2


Après la trêve estivale, retour aux choses sérieuses!
Je n'ai pas pu m'aligner au semi de la Braderie, puisque, ayant changé d'établissement (encore une fois), j'ai un tout nouvel emploi du temps tout pourri qui m'oblige à travailler le samedi matin.
Ma première course de la saison aura donc été le semi marathon de Marcq-en-Baroeul dimanche 19 septembre, une course sur laquelle, vous vous en souvenez, j'avais subi un de mes premiers revers l'année dernière, puisque j'avais dû marcher un moment. Mon chrono s'en était ressenti évidemment, et j'avais bouclé la distance en un peu plus d'1h48 (alors que j'avais fait un peu moins d'1h45 deux semaines auparavant à la Braderie pour ma première course).
L'heure de la revanche avait donc sonné.
Dimanche matin donc, par un temps couvert et assez frais, était donné le départ de la 23 è édition de cette course.
Ambiance un peu spéciale sur la ligne de départ, où l'on nous invite à observer une minute de silence en mémoire de Natacha, jeune joggeuse Marcquoise violée et assassinée la semaine dernière alors qu'elle s'entraînait sur le parcours.
Mais "The Show Must Go On" et la course reprend ses droits.
Plus de 1 200 participants, c 'est l'une des courses les plus courues de la région, comme en témoigne la présence d'une petite armada Kenyane.
Je pars plutôt prudemment, de toute façon avec le monde qu'il y a il faut un petit moment pour prendre de la vitesse. Après la boucle traditionnelle sur l'Avenue Foch nous voilà partis dans la campagne environnante.
Le premier tour se passe sans encombre, la petite bruine qui m'inquiétait au coup d'envoi se dissipe rapidement. Je maintiens une bonne moyenne, environ 4 minutes 35/40 au kilomètre, je gère mieux les côtes que l'année dernière, je gère mieux aussi mes ravitaillements et j'ai désormais une bonne technique pour attraper gobelets et victuailles sans m'arrêter, je travaille mes trajectoires pour faire le moins d'écarts possibles, bref tout va bien.
A l'heure de course j'ai fait un peu plus de 12 kilomètres, mais comme d'habitude j'ai un petit coup de moins bien vers le 13è kilomètre, je commence à me faire dépasser, alors que jusqu'ici c 'est moi qui rattrapait d'autres coureurs, mais je m'accroche. A l'endroit fatidique où je m'étais mis à marcher l'année dernière je serre les dents et j'attends que ça se passe.
Dans les derniers kilomètres je suis encore relativement frais, et j'en profite pour accélérer graduellement, finissant au sprint, ce qui me permet de dépasser une petite dizaine de concurrents juste avant la ligne d'arrivée.
Résultat: 426è en 1h41mn 01s à mon chrono (le chrono officiel indique 35 secondes de plus, mais ils ne comptent pas le temps que j'ai mis à passer la ligne de départ).
Du côté des "pros", ce sont évidemment les Kenyans qui squattent les premières places: triplé chez les garçons, par contre une seule femme des hauts plateaux sur le podium, mais bien sûr sur la plus haute marche. Elle avait l'air très jeune d'ailleurs la championne, ils ont décidément une réserve inépuisable d'athlètes de haut niveau là bas.
Performance satisfaisante pour ma part, donc, surtout si l'on considère que je n'ai pas fait de course depuis deux mois, il semble que je sois plus en forme que l'année dernière à la même époque. Et c 'est tant mieux car la semaine prochaine je m'attaque à mon record personnel: c 'est en effet lors du semi de Lambersart que j'ai réalisé mon meilleur temps sur la distance en 1h37 51, un chrono que je n'ai jamais été capable d'approcher depuis.
C 'est pas gagné.

Running Arka: Post Marathon


Après m'être reposé les jambes quelques semaines, j'avais décidé de remettre le couvert à l'occasion des foulées Sainghinoises, à Sainghain-en-Weppes, près de Lille.
Depuis quelque temps je trainais sur un forum de types qui courent. Dans le lot il y a de vrais cinglés qui font des courses de 6h, des 100km ou encore des trails avec des dénivelés de fous, et il y en a aussi qui habitent dans ch'Nord.
Le dimanche 6 juin certains d'entre eux participaient à cette course, l'occasion de les rencontrer en chair et en os, d'autant que les bougres avaient su m'appâter en me promettant quelques bières après l'arrivée.
L'ennui c 'est que le temps ces derniers jour n'était pas franchement au beau fixe. Après avoir été très ensoleillé en début de semaine il s 'est progressivement couvert jusqu'à devenir orageux à l'approche du week end. Mais après avoir scruté les bulletins météo toute la semaine j'étais à peu près rassuré; il ne devait vraisemblablement pleuvoir que l'après-midi.
Dimanche matin, à peine levé, j'ouvre mes fenêtres pour observer les conditions atmosphériques. Ca avait l'air potable, juste un léger crachin qui devrait bientôt se dissiper.
Je me mets en route, mais à mesure que j'approche de ma destination les nuages se font de plus en plus lourds et la pluie de plus en plus franche. Lorsque je finis par rallier le local d'inscription c 'est carrément un orage qui s'abat sur nos têtes.
Je décide d'attendre pour m'inscrire ( on a jusqu'à 30 mn avant le départ), mais je repère déjà les collègues, faciles à reconnaître car déguisés en femmes, avec faux seins et perruques! Ils ont l'air d'aimer déconner ceux là! Cependant je ne vais pas les saluer tout de suite, car je me dis qu'alors je serai coincé, plus moyen d'éviter de prendre le départ.
Au vu de l'averse violente et des éclairs qui zèbrent le ciel, les organisateur décident de reporter le départ d'une demi-heure. Le temps se calme peu à peu, mais il pleut toujours, ce qui n'a pas l'air de décourager les participants, d'autant qu'une association d'aide aux enfants handicapés y participe. Elle embarque quelques enfants sur des joëllettes ( des espèces de chaises à porteurs mais équipées d'une roue autour desquelles des coureurs se relaient).
je décide finalement de me jeter à l'eau ( c 'est le cas de le dire). Après tout la course ne fait que dix kilomètres, ça me fera du bien et ça ne durera pas longtemps. Je retourne me changer dans ma voiture et établi au retour le contact avec les joyeux drilles du forum qui sont aussi relayeurs sur l'une des deux joëllettes. Ils me proposent d'ailleurs d'intégrer leur équipe. Comme je ne sais pas dire non j'accepte et nous voilà partis sous la pluie, 5 mn avant le gros du peloton, escortant le petit Philippe, visiblement atteint d'autisme.
Les premiers kilomètres passent très vite, l'équipe de doux dingues s'y entend pour mettre de l'ambiance, et on a tôt fait d'oublier la pluie, d'ailleurs l'un des relayeurs se débarrasse bientôt de son imperméable. Heureusement qu'il a fait chaud les jours précédents, du coup la pluie n 'est pas froide.
Je prends un relai entre les km 2.5 et 4.5, juste avant que l'on entre dans le premier secteur pavé. Il faudra à l'avenir que j'étudie plus sérieusement le parcours des courses auxquelles je participe quand même! courir sur des pavés ce n 'est déjà pas drôle, mais quand il pleut et qu'il y a de la boue c 'est encore pire, et même un peu dangereux, surtout lorsqu'on pousse une joëllette. Du coup j'ai l'impression de me retrouver sur un Paris-Roubaix miniature. Comme on n 'est pas là pour faire un chrono, on prend notre temps aux divers ravitaillements, qui font aussi office de passage de relais. Entre les deux premières zones pavées, le gamin, qui pourtant d'habitude selon sa maman ne parle jamais, nous surprend en chantant avec nous; visiblement il prend plaisir à l'aventure, malgré la pluie qui continue à tomber.
Je termine mon deuxième relais juste avant le dernier passage sur les pavés, et heureusement, car celui-ci est vraiment le pire des trois: ornières, trous et flaques d'eaux insondables s'ingénient à nous compliquer la tâche, franchement je tire mon chapeau aux gars du dernier relais!
Heureusement la ligne d'arrivée se dresse juste à la sortie du dernier secteur pavé et nous terminions en un peu plus de 57 minutes, ce qui n 'est pas trop mal finalement au vu des conditions météo.
Une fois la joëllette posée et le petit rendu à sa famille je pars me changer, et alors que le soleil fait enfin son apparition ( elle avait tout faux la météo, c 'est tout le contraire de ce qu'elle annonçait!) je fais mon retour dans la salle de sport où sont remis les prix, tandis que je fais plus ample connaissance avec la bande des cinglés autour de quelques boissons énergétiques à base d'orge et de houblon ( que des produits naturels!).
Finalement, malgré la pluie et l'orage j'ai passé une matinée très agréable, j'ai rencontré des gens très sympas, et j'ai même fait mes premiers pas dans l'humanitaire!
Et au passage je me suis fait prendre en photo avec Alain Douguet, vainqueur de la course en un peu plus de 33 minutes, et toujours au moins sur le podium de la plupart des courses au départ desquelles je me suis aligné. Et oui, je côtoie des stars maintenant!


Comme je ne pouvais pas m'aligner au semi de Phalempin et que l'envie me démangeait de courir plus de 20 bornes, je me suis inscrit cette année à la 3è édition des Chemins D'Europe, course transfrontalière sur route ( enfin surtout sur berges) entre Tournai et St Amand qui avait lieu le dimanche 13 juin.
Parcours sympa, mais on se sent vite seul, puisqu' on était un peu moins de 200 à prendre le départ ce matin là.
Temps idéal, un peu frais, mais on se réchauffe vite, et surtout pas de pluie.
L'organisation est au top elle aussi, des navettes emmènent les coureurs français le matin de St Amand à Tournai, et ramènent les Belges par le même chemin une fois la course terminée, il y a même un système de consigne.
La course proprement dite est très roulante, empruntant la plupart du temps les berges de l'Escaut, de la Scarpe ou des canaux, ce qui permet d'observer les canards, poules d'eaux et autres cormorans ( mais qu'est-ce qu'ils font là ceux là?) tout en courant, et les ravitaillements répondent présent tous les 4 ou 5 kilomètres.
Seul problème, une fois passé les 20 km les rives sont soudains encombrées de randonneurs (plusieurs courses et randonnées sont en effet organisées ce jour) et le ravitaillement du 21è km est situé dans un véritable goulot d'étranglement, et le petit escalier juste avant la ligne droite finale n 'est pas non plus une bonne idée ( je comprends qu'un seul handisport se soit aligné au départ).
Sinon je ne suis pas encore revenu au top de ma forme, j'ai mis deux heures tout juste pour boucler les 24km.


Retour au vrai semi marathon avec les Foulées Dupleix, à Landrecies, le dimanche 28 juin.
21km100 en majorité dans la forêt de Mormal.
Très jolie la forêt, mais ça n'arrête pas de monter et de descendre! et la chaleur n'arrangeait pas les choses!
Au premier ravito j'étais déjà cramé. De plus il y a de nombreuses trouées dues à l'exploitation forestière où il n'y a pas de vent et où la chaleur se concentre.
Complétement asphyxié, je dois marcher entre le 17è et le 18è km.
A la sortie de la forêt je me remets à courir, et je finis en 1h52, soit mon plus mauvais temps sur la distance, mais comme même les pros sont au delà des 1h15, je me dis que ce n 'est pas si mal finalement.
En tout cas j'ai décidé deux choses après cette course: je ne cours plus lorsqu'il fait déjà 25 degrés à 10h du mat, et je vais désormais éviter les courses trop vallonnées ( donc je ne risque pas de revenir l'année prochaine! Wink )


Le 11 juillet il n'y avait pas que la finale de la coupe du monde, il y avait aussi une course, La Panoramique du Mont Des Cats.
Vous vous rappelez que j'avais dit que je ne voulais plus courir sous la chaleur? et que je ne ferais plus de courses trop vallonnées? croyez-vous que j'aie tenu parole? ben non évidemment!
14km 760 par une chaleur intenable, des côtes de fou ( enfin, surtout une), c'était ça la Panoramique.
Mais pas que.
La Panoramique c 'est aussi une ambiance très conviviale, pratiquement familiale, la course est de plus en plus fréquentée ( plus de 800 coureurs cette année, les records de participation sont dépassés chaque année), des bénévoles très sympathiques, des fanfares pour nous encourager le long du parcours, les riverains participent à leur manière en nous proposant des points d'eau et des arrosages bienvenus, et à l'arrivée on a droit, entre autres, à une bière locale, la Gavroche.
Il fallait bien ça pour nous motiver car je crois bien n'avoir jamais fait de sport sous une chaleur aussi écrasante, et la dernière côte était vraiment monstrueuse, pas très longue, mais tellement raide qu'il doit être quasi impossible de la gravir autrement qu'à pied, j'ai d'ailleurs dû marcher sur les derniers 50m.
Résultat: 333è sur plus de 800 avec un temps somme toute respectable d'1h22 (le record de l'épreuve doit être dans les 54-56 mn, ça donne une idée de la difficulté du parcours).

Avec ces quelques courses se termine ma saison 2009-2010.
En septembre c 'est la reprise, avec comme objectif un deuxième marathon, celui de Dunkerque en octobre.