vendredi 24 septembre 2010

Rentrée chargée


Here we go again.
Nouvelle rentrée, une nouvelle année scolaire qui commence, un nouvel établissement (enfin, plutot un retour à mon ancien établissement), une nouvelle équipe dirigeante ( et c 'est tant mieux, je n'avais pas trop d'atomes crochus avec l'ancienne). C 'est aussi l'occasion de retrouver mes anciens collègues, et surtout la cafètéria auto-gérée où sont organisés nombre d'apéros commémoratifs et festifs tout au long de l'année.
Evidemment il y a des changements, plusieurs collègues sont absents, soit pour cause de retraite anticipée, de congé maladie ou maternité.
Nouvel emploi du temps aussi bien sûr, et là je vois que j'ai été gâté: à première vue j'ai des classes plutôt sympas mais je bosse tous les jours! sauf le lundi quand même. Cela faisait des années que je n'avais pas travaillé le samedi, et à plus forte raison le mercredi. C 'est rapé pour le semi marathon de la braderie.

En parlant de la braderie, la voilà qui se profile à peine quelques jours après la reprise du boulot, et le plus déprimant c 'est que le samedi je dois en traverser une bonne partie pour arriver sur mon lieu de travail.
Je me rattrape l'après midi. A peine rentrée je me laisse happer par le flot humain qui a envahi le centre de Lille. Un petit tour du côté du parc Jean-Baptiste Lebas, où j'attrape une mousse au passage, puis je me dirige vers ce qui demeure l'âme de la braderie, la citadelle. Mais pour y arriver, encore faut-il remonter tout le boulevard de la liberté, et même si certains axes sont dorénavant dégagés, il faut bien trois quarts d'heure pour y arriver. J'en profite pour me restaurer auprès d'un des nombreux vendeurs de kebab installés le long du boulevard, un vrai sketch d'ailleurs le kebab où je me suis arrêté: malgré la foule affamée qui se pressait devant l'étal, un seul vendeur semblait s'occuper des clients, l'autre buvant tranquillement sa bière en blaguant avec les passants. Ils ont de la chance de ne pas être chers!
Enfin j'arrive à la citadelle, et le temps de me ravitailler en jus de houblon je m'engage au milieu des tentes et autres étals de fortune encombrant les berges du canal. Je ne me lasse jamais d'arpenter ce lieu où se côtoient les objets les plus insolites: banc d'école, distributeurs de bonbons, trayeuses, livres plus ou moins anciens et précieux, jouets en toutes conditions. Je suis pourtant loin d'être un amateur de brocantes, mais l'ambiance qui règne à Lille chaque premier week end de septembre est véritablement unique, surtout autour de la citadelle.
Après une journée passée à piétiner, il est temps de rentrer, et d'aller dîner chez ma soeur.
Je repasserai faire un tour le lendemain, mais le dimanche l'ambiance est déjà retombée, plusieurs bradeux ont déjà remballé leurs affaires.
Les deux jours suivants, c 'est le début des mouvements sociaux de la rentrée: les enseignants le lundi et la grande manif pour les retraites le mardi.
Du coup je ne recommence le boulot que le mercredi. Une semaine écourtée qui me permet de rentrer doucement dans le bain.

Début septembre c 'est aussi l'US open de tennis. Comme d'habitude je n'en vois pas grand chose, décalage horaire oblige, de plus, comme chaque année, des impondérables viennent m'empêcher de regarder la finale dans de bonnes conditions.
Il y a deux ans c'était la pluie qui avait retardé la finale, l'année dernière c'était le fournisseur d'accès internet et télé de ma soeur qui faisait des siennes, et cette année, encore, ce fut la pluie qui vint semer la zizanie. mais quand donc se décideront-ils à mettre un toit sur le court central de Flushing Meadows?
Bref, je suis rentré chez moi tôt exprès le dimanche pour regarder le match opposant Nadal à Djokovic, mais les intempéries l'empêchèrent même de commencer. Je tentais de le regarder une nouvelle fois le lundi soir, mais une fois de plus la météo s'en mêla, interrompant le match peu avant la fin du deuxième set. Ayant cours le lendemain à 8h, je décidai de m'installer dans mon canapé et de surveiller la télé du coin de l'oeil. Inutile de vous dire que je n'ai finalement pâs vu grand chose, tout au plus ai-je remarqué que le match avait repris, qu'à un moment donné Nadal menait deux sets à un, et lorsque je rouvris un oeil ce fut pour me rendre compte que le match était fini. j'en déduisis que le numéro un mondial l'avait emporté, succédant ainsi à Roger Federer au palmarès des joueurs ayant remporté les quatre tournois du Grand Chelem.

Bon , c 'est pas tout ça, il serait peut être temps de se remettre sérieusement au travail!

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