Après une première partie halentante qui ne laissait pas le spectateur respirer pour l'emmener de l'Algérie au Canada en passant par la France, la deuxième partie est plus posée, certains diront plus monotone. Le rythme est plus lent, mais la période est aussi plus ressérée. Chaque scène est développée plus longuement, ce qui n 'est pas un mal, on a plus de temps pour s'attacher aux personnages. Mesrine s'impose déjà en légende vivante, capable de s'évader de n'importe où, de braquer n'importe quelle banque, et jouant avec habileté des médias.
Mais c 'est aussi un homme excessif, qui finit par se voir plus qu'un simple voleur, ce que ne manqueront pas de lui reprocher ses amis (Dont Mathieu Amalric, décidément omniprésent ces temps ci).
C 'est ici le Mesrine que tout le monde connaît, se revendiquant révolutionnaire (aux côtés d'un Gerard Lanvin méconnaissable), réglant ses comptes avec la presse de la manière la plus brutale qui soit, et qui finit abattu par la police en plein Paris.
Un film totalement complémentaire du premier. Une vraie grande saga criminelle.
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