Samedi 8 mai, direction Trith St Léger, une petite ville près de Valenciennes dont je ne connais que le viaduc que l'on emprunte pour aller dans le sud du département.
Tous les 8 mai s'y déroule la Course de la Paix. En fait il n'y a pas une mais trois courses: un 2km pour les jeunes, un 10km et un semi marathon. A une semaine du marathon de la Route du Louvre il n'y a pas grand monde au départ, mais comme je suis en manque de pratique je me dis que ce sera l'occasion d'engranger des kilomètres.
Il y a tout de même quelques Kenyans, c 'est donc rappé pour les champions régionaux qui devront se contenter des places d'honneur.
Le parcours est composée de trois boucles de 7km chacune, l'objectif des coureurs modestes comme moi sera donc de ne pas se faire dépasser trop tôt par les mobylettes humaines, chose rendue d'autant plus ardue que le parcours promet de faire mal aux jambes, avec cette côte de 300 mètres située juste avant l'arrivée ( ou le départ, c 'est comme on veut) qu'il nous faudra donc escalader à trois reprises.
Qui dit montée dit aussi descente, et celle qui mène à l'étang promet bien des douleurs aux genoux au fil de la course.
Le départ est donné, je tâche de ne pas partir comme un fou, il faut tenir la distance et surtout ne pas trop me crever si je veux être à peu près frais pour le marathon du week end prochain. L'ennui c'est qu'on est à peine 200 , donc on se retrouve vite tout seul, pour ma part je fais une partie du premier tour derrière un type accompagné par un chien en laisse ( c 'est pas interdit ça?). Comme ils m'énervent, je les dépasse, mais ils reviennent sur moi avant la fin du premier tour. En haut de la côte, ce sont les handisport en fauteuil qui me doublent, impressionnant! Peu après mes pieds commencent à me faire souffrir. Mes nouvelles baskets ne semblent pas vraiment appropriées aux courses longues. Je fais une partie du deuxième tour en compagnie d'une dame qui court sans dossard, mais notre conversation est interrompue aux environs du 11è km par les Kenyans qui nous doublent comme des fusées. Je souffre de plus en plus et au début du troisième tour je marche pour me reposer un peu les pieds. A mesure que le temps passe, il y a de moins en moins de spectateurs et je n'ai bientôt plus pour m'encourager que les géants disposés de loin en loin. Je suis obligé de répéter l'opération juste avant le passage le long du canal. La fin de course est très pénible, et c 'est sans surprise que je réalise le pire temps de ma courte carrière, en 1h51 38 (je n'essaie même pas de calculer ma moyenne, c 'est trop décourageant).
Je suis tellement déçu que je ne reste même pas pour la remise des prix et la tombola.
Pour le marathon je reprendrai mes vieilles chaussures!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire