Suite à ses mésaventures sud-Américaines, le contrat liant Welles à la RKO est annulé. Il tente pendant un temps de racheter les rushes qu'il a tournés pour achever son film , mais il se heurte au refus du studio. Plus personne ne voulant lui confier une caméra , il accepte quelques emplois d'acteur , dans une adaptation de Jane Eyre notamment. Sa vie privé se porte un peu mieux, puisqu'il épouse en secondes noces Rita Hayworth qui lui donnera une fille, Rebecca.
La guerre terminée, il se voit proposer par International Pictures la direction d'un film avec Edward G Robinson en chasseur de nazis débusquant un criminel de guerre, incarné par Welles lui même, dans une petite ville des Etats Unis. Impatient de tourner à nouveau, Welles accepte la commande et fait preuve d'une docilité exemplaire , répondant ainsi aux calomnies sur son caractère difficile et ses frasques de star. Il adapte le scénario à la virgule près et termine le tournage avec dix jours d'avance sur le plannning.
Si ce film a permis à Welles de retrouver le chemin des studios, artistiquement il est évident qu'il s'agit d'une oeuvre mineure pour son auteur, qui avouera que c 'est son métrage qu'il aime le moins, puisqu'il n'en a pas été l'initiateur. Cependant, commande ou pas, Welles est très appliqué, et on repère tout de même çà et là sa marque de fabrique: les scènes en plan-séquence, les contre-jours et les contre-plongées, celles-ci prenant tout leur sens lors de la scène finale sur le clocher/ horloge de l'église, qui n 'est pas sans rappeler, assez bizarrement , à la fois le Vertigo de Hitchcock et Retour Vers Le Futur :scratch: Même en réalisant un film de commande Welles trouve le moyen d'en faire une date dans l'histoire du cinéma, puisque Le Criminel est le premier film de cinéma à présenter des photos des camps de concentration.
La guerre terminée, il se voit proposer par International Pictures la direction d'un film avec Edward G Robinson en chasseur de nazis débusquant un criminel de guerre, incarné par Welles lui même, dans une petite ville des Etats Unis. Impatient de tourner à nouveau, Welles accepte la commande et fait preuve d'une docilité exemplaire , répondant ainsi aux calomnies sur son caractère difficile et ses frasques de star. Il adapte le scénario à la virgule près et termine le tournage avec dix jours d'avance sur le plannning.
Si ce film a permis à Welles de retrouver le chemin des studios, artistiquement il est évident qu'il s'agit d'une oeuvre mineure pour son auteur, qui avouera que c 'est son métrage qu'il aime le moins, puisqu'il n'en a pas été l'initiateur. Cependant, commande ou pas, Welles est très appliqué, et on repère tout de même çà et là sa marque de fabrique: les scènes en plan-séquence, les contre-jours et les contre-plongées, celles-ci prenant tout leur sens lors de la scène finale sur le clocher/ horloge de l'église, qui n 'est pas sans rappeler, assez bizarrement , à la fois le Vertigo de Hitchcock et Retour Vers Le Futur :scratch: Même en réalisant un film de commande Welles trouve le moyen d'en faire une date dans l'histoire du cinéma, puisque Le Criminel est le premier film de cinéma à présenter des photos des camps de concentration.
Son plus grand mérite , cependant , aura été de faire réapparaître Orson Welles sur les agendas des producteurs, ce qui lui fournira l'occasion de réaliser le magnifique " Le Dame de Shanghai", avec sa future ex-femme.
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