Depuis quelques semaines, et pour la première fois depuis deux ans, la télévision américaine diffuse de nouveaux épisodes de la série 24 (24h chrono chez nous, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué , franchement ?).
Grâce à des moyens malheureusement réprouvés par la loi, j’ai pu m’abreuver les mirettes des nouveaux exploits de notre agent anti-terroriste préféré, et bon sang qu’est-ce que ça fait du bien !
Un téléfilm de deux heures ( en fait une heure et demie, mais avec la pub ça fait deux heures aux States) avait déjà été diffusé en novembre, et la septième ( 7 !!!) saison de 24 y fait directement suite. Obligé, pour sauver des enfants ( quel héros ce jack!) après deux ans de cavale, de se rendre aux représentants de l’autorité américaine dans un pays d’Afrique noire en pleine guerre civile, Jack Bauer doit désormais répondre de ses actes devant une commission sénatoriale, en attendant un procès. Mais voilà qu’une nouvelle menace surgit à l’horizon , qu’il va falloir affronter avec toute la poigne et l’énergie dont seul est capable Jack Bauer, et celui-ci est aussitôt remis en liberté pour assister le FBI ( la CTU a été démantelée).
La série colle plus que jamais à l’actualité ( après tout, n’a – t-elle pas anticipé, avec le personnage de David Palmer, l’élection d’un président noir ?). Née juste après le 11 Septembre, elle symbolisait la volonté du peuple américain de ne pas se laisser faire, d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour combattre le terrorisme. Et Jack ne se privait pas pour torturer les suspects, dans la deuxième saison il décapite même un détenu pour faire parler un terroriste!
Mais voilà, Barack Obama est passé par là ; il est désormais temps de faire le bilan de l’administration sortante, et il n’est guère glorieux. L’audition , rapidement interrompue, (heureusement, sinon il n’y aurait pas de série) de Jack Bauer est à ce titre des plus éloquentes. Le pauvre agent, qui a tout sacrifié à son pays ( il a perdu sa femme et sa fille ne lui parle plus, sans parler de tous ses amis morts au fil des saisons précédentes), doit se justifier d’avoir torturé des suspects au mépris des droits civiques les plus élémentaires. Mais lui au moins n’avait pas besoin de se cacher à Guantanamo! En vrai patriote, il opérait sur le territoire des Etats Unis! C’est peut être ça qui gênait tant les sénateurs après tout…
Malgré tout, même pour un public non Américain, ou peut être même surtout pour un public non Américain ( au hasard… moi), les aventures de Jack Bauer ont toujours été des plus divertissantes. Chaque épisode apportait son lot de situations invraisemblables, d’action échevelée, de jack hurlant dans son téléphone portable , de ses amis recalibrant des satellites de surveillance en deux minutes, de terroristes fourbes, de victimes innocentes, on se croyait presque revenu aux années 80, alors que Chuck Norris liquidait des ennemis de l’Amérique par paquets de douze!
La thème choisi par les scénariste est cette fois ci l’Afrique noire, où se déroulent depuis des années des génocides sans que l’opinion internationale ( et surtout Américaine) ne réagisse ( ça change des sempiternels terroristes musulmans). Mais le véritable danger pour Jack est représenté par son ami Tony Almeida ( il était pas mort lui ?) qui semble être passé à l’ennemi.
Les Quatre premiers épisodes sont très prometteurs, laissant augurer d’une des meilleures saisons depuis longtemps ( il y en a qui ont profité de la grève des scénaristes, c’est pas comme ceux qui s’occupent de Heroes !). Bien sûr le sous-texte politique n’est qu’une excuse, tout ce qu’on veut c’est revoir Jack à l’œuvre, et pour le moment il ne déçoit pas !
Go Jacky !
Grâce à des moyens malheureusement réprouvés par la loi, j’ai pu m’abreuver les mirettes des nouveaux exploits de notre agent anti-terroriste préféré, et bon sang qu’est-ce que ça fait du bien !
Un téléfilm de deux heures ( en fait une heure et demie, mais avec la pub ça fait deux heures aux States) avait déjà été diffusé en novembre, et la septième ( 7 !!!) saison de 24 y fait directement suite. Obligé, pour sauver des enfants ( quel héros ce jack!) après deux ans de cavale, de se rendre aux représentants de l’autorité américaine dans un pays d’Afrique noire en pleine guerre civile, Jack Bauer doit désormais répondre de ses actes devant une commission sénatoriale, en attendant un procès. Mais voilà qu’une nouvelle menace surgit à l’horizon , qu’il va falloir affronter avec toute la poigne et l’énergie dont seul est capable Jack Bauer, et celui-ci est aussitôt remis en liberté pour assister le FBI ( la CTU a été démantelée).
La série colle plus que jamais à l’actualité ( après tout, n’a – t-elle pas anticipé, avec le personnage de David Palmer, l’élection d’un président noir ?). Née juste après le 11 Septembre, elle symbolisait la volonté du peuple américain de ne pas se laisser faire, d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour combattre le terrorisme. Et Jack ne se privait pas pour torturer les suspects, dans la deuxième saison il décapite même un détenu pour faire parler un terroriste!
Mais voilà, Barack Obama est passé par là ; il est désormais temps de faire le bilan de l’administration sortante, et il n’est guère glorieux. L’audition , rapidement interrompue, (heureusement, sinon il n’y aurait pas de série) de Jack Bauer est à ce titre des plus éloquentes. Le pauvre agent, qui a tout sacrifié à son pays ( il a perdu sa femme et sa fille ne lui parle plus, sans parler de tous ses amis morts au fil des saisons précédentes), doit se justifier d’avoir torturé des suspects au mépris des droits civiques les plus élémentaires. Mais lui au moins n’avait pas besoin de se cacher à Guantanamo! En vrai patriote, il opérait sur le territoire des Etats Unis! C’est peut être ça qui gênait tant les sénateurs après tout…
Malgré tout, même pour un public non Américain, ou peut être même surtout pour un public non Américain ( au hasard… moi), les aventures de Jack Bauer ont toujours été des plus divertissantes. Chaque épisode apportait son lot de situations invraisemblables, d’action échevelée, de jack hurlant dans son téléphone portable , de ses amis recalibrant des satellites de surveillance en deux minutes, de terroristes fourbes, de victimes innocentes, on se croyait presque revenu aux années 80, alors que Chuck Norris liquidait des ennemis de l’Amérique par paquets de douze!
La thème choisi par les scénariste est cette fois ci l’Afrique noire, où se déroulent depuis des années des génocides sans que l’opinion internationale ( et surtout Américaine) ne réagisse ( ça change des sempiternels terroristes musulmans). Mais le véritable danger pour Jack est représenté par son ami Tony Almeida ( il était pas mort lui ?) qui semble être passé à l’ennemi.
Les Quatre premiers épisodes sont très prometteurs, laissant augurer d’une des meilleures saisons depuis longtemps ( il y en a qui ont profité de la grève des scénaristes, c’est pas comme ceux qui s’occupent de Heroes !). Bien sûr le sous-texte politique n’est qu’une excuse, tout ce qu’on veut c’est revoir Jack à l’œuvre, et pour le moment il ne déçoit pas !
Go Jacky !
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