lundi 17 mai 2010

Marathon Arka




Depuis le temps que l'envie me démangeait de courir un marathon, il fallait bien qu'un jour je me jette à l'eau.
Malgré une préparation guère sérieuse, des performances en demi teinte lors de mes dernières courses et des douleurs récurrentes au genou droit j'avais tout de même décidé de prendre le départ de la Route Du Louvre, le marathon qui se court chaque année depuis 5 ans entre Lille et Lens.
Soit je suis cinglé, soit je suis maso, ou alors complétement inconscient. Quoi qu'il en soit, le sort en est jeté.
Les travaux ayant débuté sur le site traditionnel du départ, la course a lieu cette année en sens inverse, de Lens à Lille. Un coup d'oeil au profil du parcours m'informe qu'ainsi on évite une côte redoutable à 5 km de l'arrivée, que nous descendrons donc en début d'épreuve. Le reste est relativement plat. Idéal pour un premier marathon, donc.
Dimanche 16 mai, de bon matin, je me mets en route pour la gare toute proche afin de prendre la navette qui me conduira sur le lieu du départ. La température est fraîche, mais le ciel se dégage à vue d'oeil. Le temps sera clément sur le parcours, j'espère juste qu'il ne fera pas trop chaud.
La gare est investie d'une foule bigarrée en tenue de sport scrutant le panneau d'affichage afin de guetter l'arrivée des deux trains spéciaux mis à disposition des coureurs. Il faudra patienter encore un peu, la première navette étant annoncée avec cinq minutes de retard. Il en faut plus pour assombrir l'humeur enjouée des voyageurs qui plaisantent et se prennent en photo.
Lorsque le premier train arrive c 'est une véritable marée humaine qui déferle vers le quai et tous les wagons sont rapidement remplis. Je parviens à trouver une place assise, non loin d'un trio portant les couleurs des 3 Suisses.
Le voyage est court, moins d'une demi heure, et semble moins long encore au milieu des conversations et des rires des voyageurs.
Arrivée à Lens la foule compacte embouteille la gare, et il faudra sauter par dessus les barrières pour pouvoir gagner le stade Bollaert, à un petit quart d'heure à pied de là.
Le parking de la mythique arène est déjà noir de monde. Entre les participants, les camions des sponsors et les bus pour les relayeurs on a du mal à trouver un endroit où poser le pied.
J'avise un camion où l'on distribue de gros sacs noirs; c 'est en fait un service de transport des bagages, les coureurs mettent leurs effets dans les sacs sur lesquels on inscrit leur numéro de dossard ce qui leur permettra de récupérer leurs affaires à l'arrivée. Si j'avais su j'aurais pris mon appareil photo. Tant pis, je prends tout de même un sac et y mets mon pull.
Il est temps de gagner la ligne de départ. En passant devant le stand d'une banque sponsorisant la course, je remarque les meneurs d'allure, reconnaissables aux manches à air flottant au bout d'une tige fixée à leur sac à dos et repère celui des 4h30. Mon objectif du jour: ne pas quitter cet homme d'une semelle!
Arrivé sur la ligne de départ ( enfin, trois cent bons mètres derrière, il y a du peuple!) je tombe sur un de mes étudiants. Le temps de lui demander comment se sont passés ses examens et nous voilà partis. Il y a tellement de monde que je mets une bonne minute à passer la ligne de départ tandis que devant moi s'écoule le flot multicolore des marathoniens.
Si la plupart prennent la course à peu près au sérieux, d'autres sont clairement venus pour s'amuser; je dépasse ainsi une jeune femme déguisée en balle de golf (!!??), heureusement elle fait partie d'une équipe de relais, elle n'aura donc pas à courir ainsi quarante kilomètres, un type vêtu d'une seyante robe à froufrous ou encore un autre déguisé en fermière, transportant une grosse cloche de vache ainsi qu'un pot à lait; bref, l'ambiance est bon enfant, la température clémente, le soleil commence à percer les nuages, c 'est une journée qui s'annonce bien.
Comme d'habitude, pris par l'atmosphère, on se laisse facilement emporter. Les premiers kilomètres sont avalés en moins de cinq minutes en moyenne, il va nous falloir ralentir si on veut aller jusqu'au bout. D'ailleurs nous rattrapons bientôt le meneur des 4h30 qui était lui aussi parti un peu vite et qui nous donne de sages conseils pour tenir: ne pas chercher à forcer l'allure, ralentir dès que ça fait un peu mal et surtout ne sauter aucun ravitaillement, principalement en liquide, la déshydratation est le pire ennemi du coureur.
Je reste un moment à ses côtés mais je me rends compte que je le distance même en essayant de ne pas courir vite. je décide donc de rester à mon allure et de partir en avant, quitte à me faire rattraper sur la fin.
Arrivés aux dix kilomètres nous avons retrouvés une allure plus raisonnable, un peu plus de dix kilomètres à l'heure, juste ce qu'il faut.
Sur la route aussi l'ambiance est à la fête: on a sorti les géants, les fanfares locales nous accueillent en musique, et les spectateurs nous encouragent en criants nos prénoms, les organisateurs ayant eu la bonne idée de personnaliser les dossards des coureurs.
La course s'appelant la Route Du Louvre, elle allie le sport et la culture, et chaque panneau kilométrique est décoré d'une photo d'une oeuvre du célèbre musée.
Aux alentours du dix-huitième kilomètre, après quelques tentatives pour l'attendre, je distance définitivement mon étudiant, qui semblait avoir déjà quelques difficultés à suivre le rythme. La course emprunte à ce moment les rives d'un canal et les échos d'un ball-trap non loin me font soudain penser au roman de Stephen King "Marche ou Crève".
Je tiens mon rythme de 10 km/h, je passe la mi-course en 2h05 et peu après dépasse mon trio des Trois Suisses. Je m'accroche ensuite à un duo qui semble avoir les mêmes objectifs que moi. Je prends de plus en plus de temps aux ravitaillements, préférant m'arrêter pour boire et remplir mes poches de victuailles plutôt que de chercher la performance. Mon objectif premier est d'aller au bout.
A partir des 25/30 km je dépasse de plus en plus de coureurs qui marchent plus qu'ils ne courent, on entre vraiment dans le dur, d'ailleurs mes jambes se font de plus en plus raides.
Entre le 39è et le 40è km je suis moi aussi obligé d'arrêter de courir afin de me reposer les compas. Ironiquement cela m'arrive juste au moment où nous arrivons sur mon ancien parcours de jogging, à l'époque où j'habitais Loos.
Dans un sursaut d'orgueil je me débarrasse de la bouteille d'eau saisie au dernier ravitaillement et je reprends la course en petites foulées très raides pour attaquer les dernières difficultés du jour: une petite côte ( mais qui fait très mal à ce moment de la course) pour gagner le parc de la citadelle, et l'ascension du pont pour franchir le canal. Plus qu'un kilomètre, mais mes jambes se font de plus en plus lourdes et raides. Je vide mes poches afin de m'alléger au maximum. Enfin j'aperçois le panneau des 42 km et je puise dans les encouragements du public la force d'accélérer et de finir au sprint.
Chrono final 4h18 ( officiellement 4h19 et des poussières, mais j'avais mis mon chrono en route au moment où j'étais passé sur la ligne de départ, non mais!).
Pour une première expérience sur un marathon c 'étais vraiment très sympathique, même si évidemment c 'est de plus en plus dur après les 30 premiers kilomètres, mais on se dit que si on a réussi à tenir jusque là on peut finir. Bien sûr on avait là des conditions idéales: pas de grosse côte à la fin, pas de vent ni de pluie et pas trop de chaleur, mais ça me donne envie de recommencer, d'autant que si j'avais des crampes terribles à l'arrivée et jusqu'à ce que j'aille me coucher, le lendemain il n'y paraissait presque plus, et même mon genou m'a fichu la paix!
Il y a un marathon à Dunkerque en octobre, j'ai bien envie de tenter de nouveau l'aventure à cette occasion.
En attendant: repos! Enfin pas trop quand même, il y a le semi marathon de Phalempin dans un mois!

samedi 15 mai 2010

Rattrapage cinéma

Comme je suis une grosse feignasse, j'oublie souvent de mettre à jour mon blog, surtout la section cinéma, voici donc un petit aperçu de ce que j'ai vu ces dernières semaines:


Sans doute l'un des films les plus frappadingues de ce début d'année. George Clooney, à la fois producteur et acteur principal, s 'est fait plaisir autant avec son personnage de " guerrier Jedi" de l'armée américaine que dans cette histoire mettant à jour les plus absurdes idées de la guerre froide ( dont la plupart, pour fantaisistes qu'elles soient, n'en sont pas moins vraies). Outre Clooney, la distribution est un véritable défilé de stars: Ewan Mc Gregor (Obi-Wan Kenobi en personne!), Jeff Bridges, qui revisite un de ses rôles les plus marquants, et Kevin Spacey, qui campe un traitre tout à fait savoureux, sans oublier mon nouveau chouchou, Stephen Lang, le colonel Quaritch d'Avatar qui s'auto parodie joyeusement.


Amateur de bastons homériques entre êtres surhumains, j'ai naturellement été attiré par la bande annonce de Legion qui nous promettait des empoignades entre rien moins que des anges. Au final on en est loin, puisque il n'y en a en tout et pour tout que deux, mais le film distille une ambiance oppressante fort sympathique, avec cette histoire aux forts relents de Terminator, et de toute façon tout film où joue Kevin Durand ne peut pas être totalement mauvais. Je suis juste surpris que ce film sorte chez nous en salle, c 'est habituellement de la chair à "direct to dvd", mais ce n 'est pas moi qui vais m'en plaindre!


Je n'attends plus grand chose de Tim Burton. L'auteur de Edward Aux Mains D'Argent et de Batman, Le Défi n 'est, et depuis des années, que l'ombre de lui-même. Il semble avoir renoncé à se battre contre les studios pour imposer ses projets personnels et se contente d'aligner les commandes sans saveur ( en gros depuis La Planète Des Singes). Pourtant, s'il est un univers qui semble lui convenir c 'est bien celui de Lewis Caroll, aussi étais-je curieux de voir ce qu'il allait en faire.
Au final pas de miracle; si on retrouve l'ambiance visuelle caractéristique de Burton (qui est de plus en plus un gadget), le ton est toujours aussi innocent et consensuel, même si la folie des personnages rend la chose plutôt sympathique.
Contrairement à Tim Burton, Martin Scorsese n'a rien perdu de ce qui fait son charme. J'avais été déçu qu'il soit récompensé pour un remake ( Les Infiltrés, inspiré du superbe film hong-kongais Infernal Affairs) Pour son deuxième essai dans les eaux troubles du thriller aux limites du fantastique après Les Nerfs A Vif le réalisateur nous plonge dans une ambiance cauchemardesque, renforcée par l'isolement dans lequel se trouvent les personnages, coincés sur une île isolée du continent par un ouragan. Le malaise est accentué par l'évocation de thèmes peu ragoutants comme le nazisme ou l'expérimentation sur les malades ou la trépanation. L'atmosphère se fait rapidement paranoïaque et on ne sait bientôt plus qui croire, le tout emballé avec une maestria sans faille. Ici pas une image de trop, pas une parole en l'air, chaque plan, chaque réplique a sa place dans la mécanique de précision ciselée par le maître.
Du grand cinéma.

Dernière ligne droite!


Samedi 8 mai, direction Trith St Léger, une petite ville près de Valenciennes dont je ne connais que le viaduc que l'on emprunte pour aller dans le sud du département.
Tous les 8 mai s'y déroule la Course de la Paix. En fait il n'y a pas une mais trois courses: un 2km pour les jeunes, un 10km et un semi marathon. A une semaine du marathon de la Route du Louvre il n'y a pas grand monde au départ, mais comme je suis en manque de pratique je me dis que ce sera l'occasion d'engranger des kilomètres.
Il y a tout de même quelques Kenyans, c 'est donc rappé pour les champions régionaux qui devront se contenter des places d'honneur.
Le parcours est composée de trois boucles de 7km chacune, l'objectif des coureurs modestes comme moi sera donc de ne pas se faire dépasser trop tôt par les mobylettes humaines, chose rendue d'autant plus ardue que le parcours promet de faire mal aux jambes, avec cette côte de 300 mètres située juste avant l'arrivée ( ou le départ, c 'est comme on veut) qu'il nous faudra donc escalader à trois reprises.
Qui dit montée dit aussi descente, et celle qui mène à l'étang promet bien des douleurs aux genoux au fil de la course.
Le départ est donné, je tâche de ne pas partir comme un fou, il faut tenir la distance et surtout ne pas trop me crever si je veux être à peu près frais pour le marathon du week end prochain. L'ennui c'est qu'on est à peine 200 , donc on se retrouve vite tout seul, pour ma part je fais une partie du premier tour derrière un type accompagné par un chien en laisse ( c 'est pas interdit ça?). Comme ils m'énervent, je les dépasse, mais ils reviennent sur moi avant la fin du premier tour. En haut de la côte, ce sont les handisport en fauteuil qui me doublent, impressionnant! Peu après mes pieds commencent à me faire souffrir. Mes nouvelles baskets ne semblent pas vraiment appropriées aux courses longues. Je fais une partie du deuxième tour en compagnie d'une dame qui court sans dossard, mais notre conversation est interrompue aux environs du 11è km par les Kenyans qui nous doublent comme des fusées. Je souffre de plus en plus et au début du troisième tour je marche pour me reposer un peu les pieds. A mesure que le temps passe, il y a de moins en moins de spectateurs et je n'ai bientôt plus pour m'encourager que les géants disposés de loin en loin. Je suis obligé de répéter l'opération juste avant le passage le long du canal. La fin de course est très pénible, et c 'est sans surprise que je réalise le pire temps de ma courte carrière, en 1h51 38 (je n'essaie même pas de calculer ma moyenne, c 'est trop décourageant).
Je suis tellement déçu que je ne reste même pas pour la remise des prix et la tombola.
Pour le marathon je reprendrai mes vieilles chaussures!

dimanche 2 mai 2010

J - 15


Les choses sérieuses commencent!
Hier, 27è édition des 20 km de Maroilles, oui, la ville d'où est originaire le fameux fromage de caractère!
L'organisation est depuis quelques années jumelée avec celle de La Route du Louvre, le marathon de la mi mai entre Lille et Lens, aussi y retrouve-t-on de nombreux athlètes internationaux de renom.
L'ambiance est incroyablement festive: plusieurs harmonies venues de la région défilent en musique dans la grande rue, les buvettes et les étals consacrés au produits régionaux font le plein, l'air est empli d'une odeur de barbecue et de Maroilles, et une troupe de Gilles a même fait le déplacement depuis la Belgique voisine!
Je n'avais pas vu autant de monde ni une telle fête depuis la braderie de Lille, mais ici les gens ne sont venus que pour la course!
Après avoir récupéré mon dossard je traine dans les rues en attendant le départ et j'en profite pour prendre quelques photos. Avisant une tente étiquetée "lots" je m'y dirige pour échanger le ticket remis avec le dossard contre quelques cadeaux offerts aux participants par les commerçants de la région: un fromage de Maroilles, une tarte au Maroilles et un bière de Jenlain. Zut, j'aurais plutôt dû passer ici après la course, avec ce soleil ma voiture va embaumer sur le chemin du retour!
Mais alors que je regagne ma voiture pour me mettre en tenue, le temps se met peu à peu à changer: de gros nuages voilent le soleil, la température commence à baisser, je commence à me demander si je ne devrais pas mettre un imper, mais décide finalement de rejoindre la ligne de départ en t-shirt.
Les participants sont placés suivant leur temps de référence sur la distance, avec mon heure quarante de moyenne je me retrouve dans le sas 4 (sur 7).
L'heure du départ approche, la tension monte. Pour nous faire patienter l'animateur sur son podium nous fait taper dans nos mains, sauter sur place ou crier pour encourager les handisport qui partent un quart d'heure avant les valides. Tandis que l'on entonne tous en coeur "Les Corons " de Pierre Bachelet, l'hymne de Ch'Nord, une pluie fine se met à tomber et c 'est sous les gouttes que nous nous élançons. Zut, j'ai oublié de regarder ma montre pour savoir à quelle heure exactement j'ai démarré. Je vais passer une bonne partie de la course à faire des calculs à partir des informations que je recueille auprès des autres coureurs.
Le départ est en descente, ce qui fait qu'on se marche un peu sur les pieds, puis ça remonte... et ainsi de suite.
On a beau être dans le Nord, l'Avesnois ce n 'est pas les Flandres, et ici c 'est tout de même assez vallonné. La pluie nous accompagne sur les cinq premiers kilomètres puis se dissipe sans que le soleil ne chauffe trop, finalement ce sont de bonnes conditions pour courir. En parlant de condition, je me rends vite compte que je ne suis pas au mieux de ma forme, je fais du cinq minutes au kilomètre. C 'est pas aujourd'hui que je battrai mon record!
Le nombre de concurrents ( plus de 4 500!) fait que l'on n 'est jamais seul de tout le parcours. C 'est bon pour le moral comme dit l'autre. Par contre autour des points de ravitaillement c 'est un peu la foire d'empoigne. Au premier contrôle je suis obligé de m'arrêter pour pouvoir attraper un bouteille d'eau et un quartier d'orange.
La première boucle de 9 km nous ramène au point de départ, nous obligeant donc à remonter la route que l'on avait descendue, puis c 'est parti pour la seconde boucle, 11 km cette fois, avec une côte redoutable vers le 15è kilomètre. Je me rassure un peu en voyant que je j'atteins la borne des 12 km au bout de la première heure, mais voici venir le juge de paix qui va faire chuter ma moyenne. La côte en question fait près d'un kilomètre de long, monte à six pour cent de moyenne avec des passages à 10!... Après 15 bornes de course donc...
Finalement je ne m'en sors pas trop mal, j'essaie de monter à mon rythme sans trop ralentir, et surtout sans marcher, et arrive en haut sans avoir trop puisé dans mes réserves. Mais d'autres, et des plus balèzes, ont fait de même, et sitôt le sommet atteint je me fait dépasser par de nombreux concurrents qui semblent ainsi entamer le sprint final ( il reste encore 4 bornes, les gars!).
Sur le dernier kilomètre je me refais une petite santé et termine même au sprint, ce qui me permet de rattraper les quatre ou cinq derniers coureurs à m'avoir dépassé.
Je termine ainsi 1633è sur un peu plus de 4 000 arrivants ( on en a perdu quelques uns en route) en 1h 42mn 28sec, soit 11,834 de moyenne, vraiment pas terrible, je tâcherai de faire mieux la semaine prochaine, lors du semi marathon de Trith Saint Léger.

Côté pros, l'armada kenyane a fait le plein puisque les hommes ( et les femmes) des hauts plateaux squattent les trois premières places des podiums masculins et féminins, ces dernières ayant explosé le record de l'épreuve au passage, la course junior quant à elle a été dominée par leurs voisins de l'Erythrée. Il faut regarder à la dixième place pour voir un français, le Maubeugeois Stéphane Chopin (le frère du vainqueur du semi de Maubeuge).