jeudi 13 novembre 2008

LES VACANCES AU CINEMA (Part 1)

Les vacances sont le moment idéal pour se mettre à jour cinématographiquement, et je ne me suis pas privé cette fois encore, d'autant que nombre de films intéressants se partagent l'affiche ces temps-ci!

A tout seigneur tout honneur, commençons par l'agent 007, James Bond en personne, de retour sur le grand écran. 22è opus de la série régulière ( sans compter le parodique Casino Royale de 1967 et le dissident Jamais Plus Jamais de 1983), Quantum of Solace, et son titre intraduisible, voit l'agent secret vedette du MI6 lancé dans une quête vengeresse. L'action se situe quelques heures à peine après la fin de Casino Royale, et James (Daniel Craig, tout en muscles et en rage contenue), qui ne veut pas admettre ouvertement qu'il était amoureux de la belle qui s 'est faite tuer à la fin du précédent épisode, ne ménage pourtant pas sa peine pour en retrouver les assassins, ce qui n 'est pas sans occasionner quelques dégâts collatéraux ( comprendre: plein de cadavres partout!), au grand dam de sa supérieure hiérarchique, M ( Judy Dench, impeccable), qui se voit elle-même sommée par ses propres supérieurs de ramener son chien fou d'agent chéri à la niche.
Le ton est ici beaucoup moins glamour, rappelant quelque peu la (courte) période Timothy Dalton. James n'a guère de temps à perdre en mondanités ( pas de "Bond, James Bond" ici), ni à s'amuser avec les derniers gadgets à la mode ( pas de Q non plus), il n 'est motivé que par le désir de tuer.
Face à lui, Dominic Greene ( Matthieu Amalric, suave à souhait) membre d'une mystérieuse organisation aux motivations troubles qui semble avoir infiltré des agents partout.
Tout à sa quête, Bond croise la route de Camille (Olga Kurylenko, si bronzée qu'on dirait une métisse), une jeune femme aux objectifs similaires.
Le film nous promène sur une bonne partie du globe, de l'Europe à l'Amérique du Sud en passant par Haïti, remplissant son quota d'exotisme.Les cascades et combats divers sont légion , mais parfois un peu difficiles à suivre ( cette mode du montage hyper-cut est parfois bien énervante!), voire tellement exagérés qu'il en perdent toute crédibilité ( la scène du crash d'avion, qui pousse la suspension d'incrédulité dans ses derniers retranchements).
Dans l'ensemble, Quantum Of Solace est tout de même un bon cru, avec un Daniel Craig qui impose sa marque, plus dur, moins glamour, mais toujours aussi efficace.
Long Live Bond!

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