jeudi 28 mai 2009

Millenium - Niels Arden Oplev


Jusqu'à récemment Millenium n'évoquait pour moi que la série de Chris Carter avec Lance Henriksen. J'avais bien sûr vu les couvertures caractéristiques des romans en me baladant au Furet ou à la Fnac mais je n'y avais pas prêté plus attention que celà. Le buzz entourant la sortie de l'adaptation cinématographique ne me permit plus d'ignorer bien longtemps le phénomène et je me devais d'aller me rendre compte de quoi il retournait, d'autant que les Scandinaves nous ont gratifié ces dernières années d'oeuvres très interessantes, et ce dans plusieurs des genres que j'affectionne.
Ne connaissant pas les romans j'ai pu me concentrer sur l'aspect purement cinématographique du film, et ma foi j'ai passé un bon moment, et je n'ai pas senti passer les 2h30 de métrage.
Les personnages principaux sont très attachants, même si Lisbeth fait un peu cliché dans le genre "jeune gothique rebelle bi-sexuelle". Les personnages secondaires ne sont pas seulement là pour faire de la figuration , et j'ai particulièrement apprécié la relation entre le journaliste et sa collègue, ce jeu de regards, ces sentiments non exprimés et qui n'ont pas besoin de l'être, ça s'appelle savoir filmer, même si la photo fait un peu téléfilm.
Le mystère au coeur de l'intrigue est très prenant et ménage suffisamment de fausses pistes pour retenir l'attention tout au long du film. Sa nature cependant ne destine pas ce film aux plus jeunes spectateurs, ainsi que les mésaventures de Lisbeth. Certains passages sont assez dérangeants mais jamais complaisants.
Au final un bon thriller un peu glauque, avec des personnages interessants et surtout les magnifiques paysages glacés de la Suède.
Maintenant il faudrait que je lise les bouquins avant que ne sortent les autres films.

jeudi 14 mai 2009

X-Men Origins: Wolverine - Gavin Hood


La saga X-Men continue de s'étaler sur grand écran.
Après trois films sur l'équipe plus ou moins au complet, voici que déboulent dans les salles obscures les aventures en solo du plus populaire des mutants: Wolverine.
Dire qu'il était attendu au tournant par les fans est un euphémisme, mais le succès des trois précédents opus avait plus (les deux premiers) ou moins (le troisième) rassuré quant à la faisabilité du projet, et Hugh Jackman était parvenu à s'imposer comme seul et unique interprète possible du Canadien caractériel.
Au poste de réalisateur, le Sud-Africain Gavin Hood, pas vraiment un spécialiste de ce genre de film, mais quelqu'un qui s'interesse davantage à la psychologie de ses personnages, un peu comme Bryan Singer quoi.
Le resultat est un film d'aventure qui se suit sans déplaisir ni temps mort, parsemé de quelques bonnes scènes d'action, un film pop corn dans le bon sens du terme. Plutôt étrange quand on connaît le matériau de base, plutôt sombre et très brutal, et surtout puisqu'on nous avait assuré, sans doute en réaction au succès colossal remporté par Dark Knight, que Wolverine serait un film très dark. Effet d'annonce des plus opportuniste, puisque les responsables des studios Marvel n'ont jamais voulu en faire autre chose qu'un PG 13.
Le scénario s'inspire des saga les plus importantes dans l'histoire du mutant griffu: Wolverine Origins et bien sûr le Weapon X de Barry Windsor Smith, auxquelles sont venues se greffer d'autres sous-intrigues pretextes à caser un maximum de personnages.
Les meilleures parties du film, et de loin sont la séquence d'ouverture et le générique. Cette première, collant à Wolverine Origins, nous montre un tout jeune James Howlett découvrant ses pouvoir, avec un élément inédit dans la bande dessinée: Victor Creed, futur Dents De Sabre, est présenté comme son demi-frère. Liberté d'autant facilement acceptable par les fans qu'il fut un temps où l'on soupçonnait le tueur à gages d'être son père. Le générique quant à lui, à la façon de celui du récent Watchmen, nous montre le duo formé par les demi-frères mutants alors qu'ils évoluent au coeur des conflits majeurs du 20 è siècle (leur pouvoir auto-guerisseur les rendant virtuellement immortels), jusqu'à la guerre du Viet Nam.
Le reste du film, pour divertissant qu'il soit, est largement en deça, mais se laisse suivre sans ennui. Les personnages défilent comme autant de clins d'oeils au fans de la première heure (Gambit, le Blob, Emma Frost, et même un tout jeune Scot Summers, futur leader des X-men et rival de Wolvie).
PG 13 oblige, la brutalité des combats est revue à la baisse, et même si Logan taille joyeusement dans le tas, pas une goutte de sang n'apparait à l'écran.
Mais la révélation du film est sans conteste Liev Schreiber, le Cotton Leary de la série Scream, le Orson Welles de Citizen Welles campe ici un Dents de Sabre impressionnant de méchanceté gratuite, de charisme et de sauvagerie en roue libre, au point de pratriquement voler la vedette au héros.
Dans un autre registre, Lynn Collins, qui joue le rôle de Silver Fox, l'amour assassinée de Logan, est un régal pour les yeux.
Un héros musclé qui passe une bonne partie du film à poil, un méchant véritablement magnétique, un déluge de scènes d'action et d'effets spéciaux, une jolie brunette, bref tous les ingrédients sont réunis pour un film qui plaira à toute la famille!

mercredi 13 mai 2009

Mutants - David Morley



Les films d'horreur français tentent régulièrement de se faire une place dans le box office héxagonal avec des fortunes diverses. Dernier en date: Mutants de David Morley. La date de sortie initialement prévue figurant sur l'affiche ci-dessus témoigne une nouvelle fois de la difficulté pour les films de ce genre tout d'abord à se faire et ensuite à trouver leur public (lorsqu'ils sont distribués).
Tout d'abord prévu pour une sortie lors de l'été dernier il a finalement été projeté en avant-première au festival de Gerardmer où il a retenu l'attention du public et de la presse spécialisée.
Le thème ici retenu est donc celui de l'infection qui transforme les êtres humains en monstres canibales, une variante du film de zombies rendue populaire par 28 Jours Plus Tards et sa suite et décidément collant à l'actualité, un pitch favorable à un survival en huis-clos, permettant un tournage peu honéreux. D'un autre côté il faut vraiment savoir tenir une caméra, et c 'est le cas ici.
Situé dans un décor alpestre enneigé, perdu au milieu de nulle part, loin de toute civilisation, une femme et son compagnon mordu par un des infectés, et pouvant donc lui-même se transformer en créature assoiffée de sang à tout moment, attendent l'arrivée d'hypothétiques secours tandis que les monstres rodent dans la forêt les entourant.
A de rares exceptions près les acteurs sont impeccables, surtout Hélène de Fougerolles très crédible en médecin urgentiste plongée dans l'horreur, la photographie jouant sur les bleus et les blancs retranscrit à merveille l'ambiance froide et inquiétante dans laquelle sont plongés des personnages eux-mêmes bien écrits, le suspense est bien mené, entretenant la tension et allant crescendo et les scènes d'action sont lisibles tout en étant dynamiques.
Le meilleur film d'horreur français sorti depuis un moment, ce serait dommage de rater ça

lundi 11 mai 2009

Star Trek - J.J. Abrams


J.J Abrams est un petit malin.
Non content d'avoir réinventé la série télé prise de tête avec Lost, d'avoir réactualisé le faux documentaire avec Cloverfield (où il n'était que producteur, mais personne n'a été dupe), et après s'être frotté à la légende en réalisant Mission Impossible 3, le voilà qui s'attaque à un morceau culte de chez culte ( du moins de l'autre côté de l'Atlantique): Star Trek!
Suivant la mode actuellement en vogue du "reboot", Abrams nous invite à revenir aux origines du mythe, et la première séquence nous permet carrément d'assister à rien moins qu'à la naissance de celui qui deviendra le légendaire capitaine James T Kirk.
Mais là où J.J se montre plus malin que ses confrères, c 'est que ce reboot n 'en est pas vraiment un, puisque grâce à un de ces paradoxes temporels dont est friande la saga galactique, cette aventure parvient à s'insérer dans la continuité tout en la chamboulant de fond en comble!
Le film en lui-même est un asticieux compromis entre tradition et modernité: le rythme est plus soutenu que dans les films précédents, se conformant aux standards actuellement en vigueur dans le cinéma d'action, tandis que les personnages, ici rajeunis, sont en tout points conformes à leurs versions plus agées et familières; Kirk drague tout ce qui bouge, Mc Coy fuit ses ex-femmes, le génie de Scotty lui attire des ennuis et Spock est tiraillé entre ses deux cultures. La seule véritable évolution concerne Uhura, qui, de nos jours, ne peut plus se contenter du rôle de potiche qui était le sien dans la série originelle.
Un très bon Star Trek, sans doute l'un des meilleurs de la série, moins contemplatif que ses prédécesseurs, plus orienté vers l'action, mais qui n'oublie pas de faire de multiples clins d'oeil aux vieux de la vieille ( le Kobayashi Maru!).

dimanche 10 mai 2009

Les Montgolfiades

Les Montgolfiades est une manifestation organisée par l'Ecole Centrale de Lille chaque année aux environs du 8 mai (suivant la météo).

Elle consiste en un envol d'une vingtaine de Montogolfières venues de toute la France et même de la Belgique voisine.
Tout autour du point d'envol (la plaine du Canteleu, située dans le Parc Du Héron), sont dressés des stands divers à l'attention des petits et des grands ( buvettes, château gonflable...)