mercredi 25 novembre 2009

2012 - Roland Emmerich




Roland Emmerich fait partie de ces cinéastes que l'on aime détester. Ses films sont régulièrement, pour ne pas dire systématiquement, descendus par la critique, mais ils cartonnent toujours au box-office, et ils ne cartonnent jamais autant que lorsqu'ils sont basés sur des scènes de destruction massive, le succès d' Independence Day et du Jour D'Après en témoignent.
2012 représente en quelque sorte l'aboutissement ultime de sa carrière, une sorte de film catastrophe total, cumulant tous les sous-genres de ce genre hyper codifié. On a donc doit ici à des séquences évoquant les films de volcans, les films de tremblement de terre, les films d'avion en perdition, les films d'inondation, et même les films de bateau de croisière qui se prennent une grosse vague. Rien ne manque, et surtout pas la scène de sauvetage d'un chien, passage obligé par excellence des films catastrophe.
Alors évidemment il ne faut pas chercher la finesse dans le scénario, tout juste une petite critique de l'impérialisme américain et du capitalisme en général émaille-t-elle son propos entre deux scènes ultra spectaculaires, mais de toute façon on ne va pas voir un tel film pour ses vertus intellectualisantes.
Malgré son budget pharaonique, 2012 est donc un film sans autre prétention que d'en mettre plein les mirettes au spectateur, et c 'est finalement tout de qu'on lui demande.

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