lundi 16 novembre 2009

Bercy 2009: demi finales.


Samedi 14 novembre, 7h30 du mat'. Mal dormi, pas de raison particulière, y'a des jours (ou plutôt des nuits) comme ça... Mon réveil ne doit sonner que dans quelques minutes, mais autant me lever, j'ai de la route à faire.
D'abord aller chercher LeDave, puis aller chez LeJay et enfin direction Paris pour les demi finales du tournoi de Bercy.
Zut, il pleut! Comme l'année dernière à la même époque. Nous osons néanmoins espérer moins galérer pour nous garer. A cet effet LeDave a réservé la veille une place de parking sur internet.
LeDave n'a pas dormi des masses non plus, ça promet si tout le monde est dans le même état, on va faire une belle brochettes d'insomniaques sur les gradins!
Nous avions rendez-vous chez LeJay à 9h00, finalement on arrive vers 9h15.Christophe,un pote de LeJay, est déjà là, mais comme l'année dernière on attend Smoky. Cette fois il arrivera presque à l'heure! En homme prudent il avait refusé une invitation à un apéro la veille au soir!
Il est presque 10h00 lorsque nous nous entassons dans la voiture. Tiens, il ne pleut plus. Nous sommes donc cinq: LeJay, LeDave, Smoky, Chris et votre serviteur qui fait aussi office de chauffeur.
A mesure que nous progressons vers la capitale le temps se dégage, laissant même apparaître le soleil de temps en temps. Cependant une petite pause pipi/clopes sur une aire d'autoroute nous le confirme: ça caille quand même!
Arrivés à Paris nous déposons LeJay et LeDave devant le POPB et nous mettons à la recherche du parking réservé. C 'est l'occasion de découvrir quelle invention merveilleuse peut être le GPS, sans lui on serait encore en train de chercher! LeDave avait omis de regarder sur un plan où se trouvait son parking, qui s'avéra être à plus de quatre kilomètres de notre point de chute! Là encore, vive le métro!
Avec tout ça on commence à être un peu à la bourre.
L'année dernière les matches ne débutaient pas avant 15h30, cette année c 'est 14h! De plus on avait prévu avec le couple vedette de mon forum de tennis préféré de profiter de mon passage sur Paris pour se rencontrer enfin en chair et en os. Je les appelle pendant le trajet du retour, et il se trouve que monsieur roupille toujours! Bon, tant pis, ça sera pour une autre fois!
Le temps d'avaler un sandwich et nous nous joignons au flot humain qui se rue vers les entrées du POPB.
Il était temps: à peine installé le premier match commence: Nadal Djokovic.
Je n'ai pas trop suivi le tournoi, n'étant pas abonné aux chaînes sportives, mais il semble que ces deux là soient les hommes forts de la semaine. Djoko est sur le point de conclure une série de deux tournois gagnés en deux semaines, et Nadal n'a fait que monter en puissance tout au long de cet open. Bref, une finale avant la lettre, le combat promet d'être acharné!
Derrière nous un gros blaireau se fait valoir auprès de son fiston en commentant absolument chaque coup de raquette et en se permettant de donner des conseils à Nadal ( comme s'il t'entendait, gros naze!), et le tout en gueulant bien fort histoire d'en faire profiter tout le monde. La journée va être longue.
Jusqu'à 2/2 les joueurs font jeu égal. Nadal court comme un lapin, Djoko décoche des passings foudroyants, et chacun campe sur ses positions.
C 'est alors que la mécanique de l'Espagnol se dérègle. Soudain il ne court plus aussi vite, il lit moins bien le jeu de son adversaire, et surtout ses coups perdent en force et en précision. Le Serbe en profite pour mettre en route le rouleau compresseur et mène bientôt 6-2, 3-0. Les deux joueurs entament le deuxième set comme ils avaient terminé le premier. Rafa parvient tout de même à échapper à l'humiliation du 6-0 et remporte ses derniers services, mais il ne peut rien sur l'engagement du Serbe qui s'impose 6-2/6-3 en un peu plus d'une heure et quart.
Pendant l'entr'acte je sors pour aller me boire une petite mousse, mais les organisateurs du tournoi semblent avoir décidé de faire la guerre aux pochtrons, puisqu'on ne peut se procurer que de la bière sans alcool. Je prends un coca et regagne ma place juste au moment de l'entrée en scène de Gaël Monfils et Radek Stepanek. J'arrive à l'instant où le Tchèque se fait huer parce qu'il était allé faire un petit pipi. Le public a d'ores et déjà décidé dans quel camp il était. Par esprit de contradiction je décide de supporter Stepanek, même s'il a l'air assez ridicule avec son short qui lui remonte jusqu'au nombril.
Son jeu par contre est de toute beauté, un style à l'ancienne, des frappes à plat, tout en timing, on n'a pas l'impression qu'il cogne comme un malade sur chaque coup, et surtout il a l'air d'adorer le service-volée, bref, tout ce que j'aime dans le tennis. Le début du match semble me donner raison, puisque Radek réalise le break d'entrée. 2-0. Mais Monfils revient, en grande partie grâce aux fautes de son adversaire. Mais à mesure que les jeux passent il reprend confiance et se met à décocher des coups de toute beauté. Stepanek, lui, semble endormi.
Le match n'étant pas très passionnant, Smoky et moi reportons notre attention sur d'autres centres d'intérêt, en l'espèce les hôtesses de la loge V.I.P dont le zoom de l'appareil de mon voisin met en évidence tous les avantages...
Derrière nous notre gros mustélidé de service grimpe encore d'un cran dans la beauferie en poussant des hurlements orgasmiques à chaque point marqué par Monfils. J'ai comme des envies de meurtre tout à coup...
Premier set 6-4 pour le Français. Je commence à me demander si ce match va tourner aussi court que le premier. Je ne me suis pas tapé deux heures et demi d'autoroute et une bonne heure de conduite dans Paris pour des matches en deux sets quand même!
Le deuxième set est parti pour être de la même eau. Break rapide pour Monfils. Puis Radek débreak. Durant tout le set c 'est un peu le jeu du « je te prends ton service, tu me prends le mien ». Le Tchèque s'est refait une santé, c 'est maintenant lui qui domine un Monfils qu'on sent atteint physiquement.
7-5 Stepanek. Un set partout, les choses sérieuses peuvent commencer.
Le troisième set est très serré, on rejoue à « qui break gagne ». Le niveau de jeu s'élève, les volées de Stepanek sont magnifiques ( enfin, quand il ne les rate pas), Monfils sort des coups très spectaculaires. On pense, on espère même, que le match ira au jeu décisif, mais un break de Monfils à 4-4 règle l'affaire. Le Français sert pour le match et s'impose 6-4.
Deuxième pause avant le dernier match de la journée, la première finale de double ayant eu lieu ce matin. On apprendra d'ailleurs qu'au moment du match les portes du POPB n'étaient même pas ouvertes! Bien joué les gars!
Les matches en simple étant terminés des places se libèrent nous permettant de nous rapprocher et de prendre de meilleures photos des charmantes demoiselles en contrebas sur notre droite.
Dans ces conditions difficile de se concentrer sur le match de Nestor-Zimonjic et Cermak-Mertinak.
La journée finie nous laissons LeJay et LeDave pour aller rechercher la voiture. Aucun problème pour retrouver le parking, par contre personne à l'accueil pour nous dire comment faire pour sortir quand on a déjà payé sur internet. Après avoir tourné pendant vingt bonnes minutes et exploré tous les niveaux du parking nous nous décidons finalement à sortir après avoir payé 19 euros supplémentaires!
Merci Paris!

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