mardi 29 décembre 2009

Avatar - James Cameron



Mardi 15 décembre, les vacances se profilent à l'horizon, l'une de mes classes est en stage, d'autres font grève, et ce soir c 'est l'avant première d'Avatar, le premier film de "Iron" Jim Cameron depuis Titanic il y a de cela déjà dix ans. Pas question de manquer ça, d'autant que le Majestic, mon cinéma fétiche, le propose en 3D et en V.O.
Je réserve ma place deux bonnes heures à l'avance, le temps de rentrer manger un petit quelque chose puis je gagne la salle de cinéma, où on nous demande une pièce d'identité en gage des lunettes relief dont le coût à la location semble bien onéreux.
Pas de page de pub, pas de bandes annonces, on entre tout de suite dans le vif du sujet. J'avoue avoir un peu de mal avec l'entrée en matière. James Cameron m'avait habitué à une longue présentation des personnages et des enjeux, hors cette fois nous sommes tout de suite plongés dans l'action. Je me dis que cela est plutôt logique dans un film en 3D mais tout de même.
Puis viennent les premières scènes mettant en scène les Na'Vi, et là l'intérêt du parti pris du réalisateur me saute littéralement à la tronche: on est plongé dans l'univers de Pandora, on suit les évolutions des Na'Vi à travers les arbres, dans les airs, au milieu des fougères comme si on était avec eux et on est tellement imprégnés de ce monde qui se dévoile pour nous qu'on se rend vite compte que cette histoire, que l'on prenait jusqu'alors pour simpliste, n 'est en fait que simple (au sens noble du terme), et ce pour une raison évidente: il y a tellement de choses à l'écran qu'il ne faudrait pas être distraits par une intrigue trop compliquée, et d'ailleurs James Cameron s'est toujours distingué par la façon qu'il avait de rendre passionnantes les histoires les plus banales.
Avec Avatar James Cameron conforte plus que jamais son statut de cinéaste visionnaire, et pour une fois le qualificatif n 'est pas usurpé: la planète Pandora prend littéralement vie sous nos yeux, les Na'Vi cessent rapidement d'être des créations infographiques pour devenir de véritables personnages à l'instar de Gollum (d'ailleurs la compagnie de Peter Jackson a participé au film) et surtout on oublie vite la 3D pour se retrouver littéralement au coeur d'un ecosystème cohérent et d'une beauté à couper le souffle.
Alors évidemment ça rappelle un peu Danse Avec Les Loups ou Pocahontas, mais réduire Avatar à un simple exercice technique serait une erreur. Pour Iron Jim la technique n 'est qu'un outil au service de son histoire, et la simplicité de celle ci ne fait qu'en décupler la charge émotionnelle.
Il me faudra plusieurs heures pour redescendre sur terre, et d'ailleurs je remettrai le couvert dès le lendemain!

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