La réponse américaine à l'excellent
Shaun Of The Dead aura mis du temps à venir (5 ans quand même!), mais après quelques tentatives plus ou moins heureuses (
Fido, anyone?), elle a fini par arriver.
Zombieland est bien entendu une parodie de films de zombies, mais à l'américaine. Là où Shaun et ses amis déambulaient dans leur ville, ici on traverse les grandes étendues sauvages, au lieu de rendre visite aux parents on s'invite dans les anciennes maisons des stars d'Hollywood et en lieu et place du pub local pour l'ultime confrontation on a carrément droit ici à tout un parc d'attraction. Les personnages sont à l'avenant, chacun représentant un stéréotype du cinéma d'outre-Atlantique; nous avons donc l'adolescent puceau mal dans sa peau, les filles manipulatrices et le redneck qui s'éclate au volant de son 4X4 à flinguer du zomblard. Leur qualité d'archétype est d'ailleurs renforcée par le fait qu'on ne les appelle jamais par leurs noms, mais selon les villes où ils se rendent ou d'où ils viennent.
Le film pourrait faire figure de catalogue quant aux différentes manières de démastiquer du mort vivant: au fusil, à la batte de base-ball, au sécateur, à la voiture, au banjo, au couvercle de chasse d'eau, sans oublier différents manèges, un peu à la manière de ces manuels qui sortent un peu partout ces temps-ci sur les règles de survie en cas d'épidémie zombifiante, règles dont plusieurs sont énoncées et inscrites sur l'écran
Bourré d'humour, très référentiel sans oublier quelques moments d'émotion,
Zombieland est un vrai pop corn movie qui a parfaitement digéré toute la vague récente du film de zombies et laisse de côté le message politico-social à la George Romero.
Pas question ici de donner des leçons, on est là pour s'amuser!
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