mardi 28 octobre 2008

BERGUES:L'APRES CHTI




Bien qu'ayant passé une bonne partie de ma vie à deux pas de Bergues je n'y étais pas retourné depuis bien avant la sortie du film de Danny Boon. J'étais donc curieux de redécouvrir la sous-prefecture après le triomphe des chtis. Comment avait-elle géré son succès? cette ville que j'avais toujours connue si calme s'était - elle vendue aux sirènes du marketing comme le laissaient entendre les diverses rumeurs qui me parvenaient ?

Sa soudaine célébrité n'avait pas manqué de m'amuser et de me surprendre. Pour moi Bergues était restée la destination des sorties scolaires de mes années collège, des sorties piscines organisées par le village de mon enfance et le siège du premier vidéo-club que nous ayons fréquenté après l'acquisition du premier magnétoscope familial.

Finalement bien peu de choses ont changé. Tellement peu qu'on pourrait croire que la folie médiatique dont elle a été l'objet ces derniers mois n'était qu'une invention des journalistes ou une partie de la stratégie commerciale des producteurs du film. On trouve bien dans les vitrines des souvenirs évoquant le tournage, la bière Chti semble s'être faite une place de premier choix sur les cartes des cafés, mais tout celà reste bien discret, les rues ne sont pas envahies de touristes venus de toute l'Europe et la grand-place n 'est pas occupée par la baraque à frites de Momo.

Porte d'accès au quai du canal


Tour de guet donnant sur un quai du canal


Non , Bergues est bien restée fidèle à elle-même, une ville chargée d'histoire, entourée de remparts construits par Vauban, parmi lesquels fleurissent toujours des jardins ouvriers, dominée par son beffroi et bercée par les cancanements des canards du canal.
D'ailleurs , en parlant du canal , une des conséquences les plus idiotes du film est qu'il est désormais du dernier chic de se faire pgotographier en train d'y pisser.
Monument à la vache flamande

Les pauvres canards ...

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