lundi 30 novembre 2009

I Did It! (again!)

Comme l'atteste le petit badge ci-contre, je suis donc un lauréat officiel de la campagne 2009 du NaNoWriMo.
Je reviens pourtant de loin.
Après un départ tonitruant, je me suis fait une petite frayeur en troisième semaine, puisque j'ai pratiquement arrêté d'écrire, perdant par la même occasion toute l'avance que j'avais prise lors des deux premières semaines.
Je me suis tout de même réveillé au dernier moment, m'obligeant à taper 20 000 mots en quatre jours pour enfin atteindre les 50 000 requis.
Bien sûr mon histoire n 'est pas terminée, bien sûr c 'est écrit avec les pieds, mais c 'est tout de même sympa de se prendre pour un écrivain un mois par an!
L'année prochaine il faudrait tout de même que je prépare un peu mieux mon affaire, ce n 'est pas très évident d'écrire une histoire dont on ignore complètement comment elle va finir! il faudrait peut être aussi que j'essaie d'écrire un peu toute l'année, et pas seulement au mois de novembre... allez on va dire que ça sera mes bonnes résolutions pour 2010!

PS: double célébration aujourd'hui, puisque ce message est le centième que je publie sur ce blog! C 'est dingue ce que je peux écrire comme conneries quand même!

mercredi 25 novembre 2009

2012 - Roland Emmerich




Roland Emmerich fait partie de ces cinéastes que l'on aime détester. Ses films sont régulièrement, pour ne pas dire systématiquement, descendus par la critique, mais ils cartonnent toujours au box-office, et ils ne cartonnent jamais autant que lorsqu'ils sont basés sur des scènes de destruction massive, le succès d' Independence Day et du Jour D'Après en témoignent.
2012 représente en quelque sorte l'aboutissement ultime de sa carrière, une sorte de film catastrophe total, cumulant tous les sous-genres de ce genre hyper codifié. On a donc doit ici à des séquences évoquant les films de volcans, les films de tremblement de terre, les films d'avion en perdition, les films d'inondation, et même les films de bateau de croisière qui se prennent une grosse vague. Rien ne manque, et surtout pas la scène de sauvetage d'un chien, passage obligé par excellence des films catastrophe.
Alors évidemment il ne faut pas chercher la finesse dans le scénario, tout juste une petite critique de l'impérialisme américain et du capitalisme en général émaille-t-elle son propos entre deux scènes ultra spectaculaires, mais de toute façon on ne va pas voir un tel film pour ses vertus intellectualisantes.
Malgré son budget pharaonique, 2012 est donc un film sans autre prétention que d'en mettre plein les mirettes au spectateur, et c 'est finalement tout de qu'on lui demande.

vendredi 20 novembre 2009

La Tour Sombre: Part 6



Sixième tome à paraître en France de l'adaptation en BD de la saga fleuve du King, et début de la troisième mini-série.
Roland Deschain et ses amis sont de retour à Gilead après leur tragique mission à Hambry et les préparatifs pour la fête en leur honneur battent leur plein, mais tout ne va pas bien pour autant, loin de là.
Roland est toujours sous l'influence du Pomélo de Maerlyn et reste cloîtré dans sa chambre. Du coup les protagonistes de l'histoire sont surtout ses amis Cuthbert et Allain, qui viennent d'être nommés pistoléros à leur tour, attisant ainsi des jalousies auprès de leurs anciens camarades, tandis qu'une jeune fille qui rêve de devenir pistoléro elle aussi fait son apparition. De son côté, Steven, le père de Roland et chef des pistoléros part en expédition contre les hommes du Roi Cramoisi.
Les éléments se mettent doucement en place pour une nouvelle aventure. De fait les premières pages de l'album reflètent la quiétude et la joie de vivre qui règnent à Gilead: on voit enfin un ciel bleu et de l'herbe verte!
mais on se rend bien vite compte que cela ne va pas durer. On retourne bientôt vers les ténèbres des couloirs du château et les plaines plongées dans l'ombre où se cachent les hommes du Roi Cramoisi.
Les dernières pages sont cette fois réservées à la place de la femme dans la société très patriarchale de l'entre deux mondes, un état de fait que la nièce de Cort, le vieux maître d'armes des apprentis Pitoléros, entend bien changer.

lundi 16 novembre 2009

Bercy 2009: demi finales.


Samedi 14 novembre, 7h30 du mat'. Mal dormi, pas de raison particulière, y'a des jours (ou plutôt des nuits) comme ça... Mon réveil ne doit sonner que dans quelques minutes, mais autant me lever, j'ai de la route à faire.
D'abord aller chercher LeDave, puis aller chez LeJay et enfin direction Paris pour les demi finales du tournoi de Bercy.
Zut, il pleut! Comme l'année dernière à la même époque. Nous osons néanmoins espérer moins galérer pour nous garer. A cet effet LeDave a réservé la veille une place de parking sur internet.
LeDave n'a pas dormi des masses non plus, ça promet si tout le monde est dans le même état, on va faire une belle brochettes d'insomniaques sur les gradins!
Nous avions rendez-vous chez LeJay à 9h00, finalement on arrive vers 9h15.Christophe,un pote de LeJay, est déjà là, mais comme l'année dernière on attend Smoky. Cette fois il arrivera presque à l'heure! En homme prudent il avait refusé une invitation à un apéro la veille au soir!
Il est presque 10h00 lorsque nous nous entassons dans la voiture. Tiens, il ne pleut plus. Nous sommes donc cinq: LeJay, LeDave, Smoky, Chris et votre serviteur qui fait aussi office de chauffeur.
A mesure que nous progressons vers la capitale le temps se dégage, laissant même apparaître le soleil de temps en temps. Cependant une petite pause pipi/clopes sur une aire d'autoroute nous le confirme: ça caille quand même!
Arrivés à Paris nous déposons LeJay et LeDave devant le POPB et nous mettons à la recherche du parking réservé. C 'est l'occasion de découvrir quelle invention merveilleuse peut être le GPS, sans lui on serait encore en train de chercher! LeDave avait omis de regarder sur un plan où se trouvait son parking, qui s'avéra être à plus de quatre kilomètres de notre point de chute! Là encore, vive le métro!
Avec tout ça on commence à être un peu à la bourre.
L'année dernière les matches ne débutaient pas avant 15h30, cette année c 'est 14h! De plus on avait prévu avec le couple vedette de mon forum de tennis préféré de profiter de mon passage sur Paris pour se rencontrer enfin en chair et en os. Je les appelle pendant le trajet du retour, et il se trouve que monsieur roupille toujours! Bon, tant pis, ça sera pour une autre fois!
Le temps d'avaler un sandwich et nous nous joignons au flot humain qui se rue vers les entrées du POPB.
Il était temps: à peine installé le premier match commence: Nadal Djokovic.
Je n'ai pas trop suivi le tournoi, n'étant pas abonné aux chaînes sportives, mais il semble que ces deux là soient les hommes forts de la semaine. Djoko est sur le point de conclure une série de deux tournois gagnés en deux semaines, et Nadal n'a fait que monter en puissance tout au long de cet open. Bref, une finale avant la lettre, le combat promet d'être acharné!
Derrière nous un gros blaireau se fait valoir auprès de son fiston en commentant absolument chaque coup de raquette et en se permettant de donner des conseils à Nadal ( comme s'il t'entendait, gros naze!), et le tout en gueulant bien fort histoire d'en faire profiter tout le monde. La journée va être longue.
Jusqu'à 2/2 les joueurs font jeu égal. Nadal court comme un lapin, Djoko décoche des passings foudroyants, et chacun campe sur ses positions.
C 'est alors que la mécanique de l'Espagnol se dérègle. Soudain il ne court plus aussi vite, il lit moins bien le jeu de son adversaire, et surtout ses coups perdent en force et en précision. Le Serbe en profite pour mettre en route le rouleau compresseur et mène bientôt 6-2, 3-0. Les deux joueurs entament le deuxième set comme ils avaient terminé le premier. Rafa parvient tout de même à échapper à l'humiliation du 6-0 et remporte ses derniers services, mais il ne peut rien sur l'engagement du Serbe qui s'impose 6-2/6-3 en un peu plus d'une heure et quart.
Pendant l'entr'acte je sors pour aller me boire une petite mousse, mais les organisateurs du tournoi semblent avoir décidé de faire la guerre aux pochtrons, puisqu'on ne peut se procurer que de la bière sans alcool. Je prends un coca et regagne ma place juste au moment de l'entrée en scène de Gaël Monfils et Radek Stepanek. J'arrive à l'instant où le Tchèque se fait huer parce qu'il était allé faire un petit pipi. Le public a d'ores et déjà décidé dans quel camp il était. Par esprit de contradiction je décide de supporter Stepanek, même s'il a l'air assez ridicule avec son short qui lui remonte jusqu'au nombril.
Son jeu par contre est de toute beauté, un style à l'ancienne, des frappes à plat, tout en timing, on n'a pas l'impression qu'il cogne comme un malade sur chaque coup, et surtout il a l'air d'adorer le service-volée, bref, tout ce que j'aime dans le tennis. Le début du match semble me donner raison, puisque Radek réalise le break d'entrée. 2-0. Mais Monfils revient, en grande partie grâce aux fautes de son adversaire. Mais à mesure que les jeux passent il reprend confiance et se met à décocher des coups de toute beauté. Stepanek, lui, semble endormi.
Le match n'étant pas très passionnant, Smoky et moi reportons notre attention sur d'autres centres d'intérêt, en l'espèce les hôtesses de la loge V.I.P dont le zoom de l'appareil de mon voisin met en évidence tous les avantages...
Derrière nous notre gros mustélidé de service grimpe encore d'un cran dans la beauferie en poussant des hurlements orgasmiques à chaque point marqué par Monfils. J'ai comme des envies de meurtre tout à coup...
Premier set 6-4 pour le Français. Je commence à me demander si ce match va tourner aussi court que le premier. Je ne me suis pas tapé deux heures et demi d'autoroute et une bonne heure de conduite dans Paris pour des matches en deux sets quand même!
Le deuxième set est parti pour être de la même eau. Break rapide pour Monfils. Puis Radek débreak. Durant tout le set c 'est un peu le jeu du « je te prends ton service, tu me prends le mien ». Le Tchèque s'est refait une santé, c 'est maintenant lui qui domine un Monfils qu'on sent atteint physiquement.
7-5 Stepanek. Un set partout, les choses sérieuses peuvent commencer.
Le troisième set est très serré, on rejoue à « qui break gagne ». Le niveau de jeu s'élève, les volées de Stepanek sont magnifiques ( enfin, quand il ne les rate pas), Monfils sort des coups très spectaculaires. On pense, on espère même, que le match ira au jeu décisif, mais un break de Monfils à 4-4 règle l'affaire. Le Français sert pour le match et s'impose 6-4.
Deuxième pause avant le dernier match de la journée, la première finale de double ayant eu lieu ce matin. On apprendra d'ailleurs qu'au moment du match les portes du POPB n'étaient même pas ouvertes! Bien joué les gars!
Les matches en simple étant terminés des places se libèrent nous permettant de nous rapprocher et de prendre de meilleures photos des charmantes demoiselles en contrebas sur notre droite.
Dans ces conditions difficile de se concentrer sur le match de Nestor-Zimonjic et Cermak-Mertinak.
La journée finie nous laissons LeJay et LeDave pour aller rechercher la voiture. Aucun problème pour retrouver le parking, par contre personne à l'accueil pour nous dire comment faire pour sortir quand on a déjà payé sur internet. Après avoir tourné pendant vingt bonnes minutes et exploré tous les niveaux du parking nous nous décidons finalement à sortir après avoir payé 19 euros supplémentaires!
Merci Paris!

mercredi 11 novembre 2009

Metallica au ciné.


Mardi 10 novembre, mon ticket acheté il y a déjà plus d'un mois ( 15 euros quand même, mais quand on aime on ne compte pas!), je me dirige vers le Kinépolis pour assister à la projection du concert que les Four Horsemen avaint donné à Nîmes le 7 juillet dernier ( jour de la naissance de ma nièce).
Vous allez dire que je suis un gros cinglé, mais en fait j'avais déjà vu le concert en question. En effet, à peine avais-je acheté mon billet pour cet événement que ma soeur attira mon attention sur une page du programme de Canal+: la chaîne cryptée diffisait en effet le dit concert la semaine suivante! Je me rappelle avoir été un poil déçu par la performance des Californiens, jugeant notamment que Kirk était vraiment trop approximatif dans ses soli, et l'ensemble de la performance me laissant l'impression d'un groupe qui se reposait un peu trop sur le soutien inconditionnel de ses fans et ne se donnait pas vraiment à fond. De plus il était évident qu'au moins trois chansons manquaient à l'appel.
Quoi qu'il en soit, Metallica sur écran géant ça ne se refuse pas!
Arrivé largement en avance je patiente au bar en m'avançant dans mes lectures en compagnie d'une choppe de bière. Je remarque que la clientèle est particulière ce soir. A la place des quelques couples se regardant dans le blanc des yeux ce sont à présent des groupes d'individus plus ou moins jeunes qui ont investi les tables de la terrasse intérieure (ouais, ça caille dehors!). C 'est que le métalleux est grégaire et c 'est par grappes de sept à huit individus qu'il se déplace au point de bière pour s'abreuver une fois la nuit tombée.
L'heure venue je gagne la salle de projection. Elle est pleine à craquer! Je finis par trouver un siège libre et m'y affale en attendant que le spectacle commence.
Enfin retenti The Extasy Of Gold, le thème de Morricone adopté depuis des années par le groupe comme introduction à leurs performances scéniques.
Le carré d'ouverture fait toujours aussi mal: Blackened, Creeping death, Fuel et Harvester of Sorrow mettent tout de suite dans l'ambiance, ça envoie du lourd d'entrée! Puis vient la première surprise: Broken Beat And Scarred, extrait du dernier album, et absente du passage télé précède Cyanide, et il faut bien reconnaître que ça change bien des choses. Tout d'abord Broken... supporte bien mieux la scène que Cyanide, ensuite on comprend mieux pourquoi Kirk a eu besoin de souffler. Mon estime pour ce concert vient de remonter d'un cran.
Après un Sad But True, dont j'avais déjà entendu la nouvelle intro ( a capella) lors du concert d'Arrras, et un One qui aurait dû être gardé pour un peu plus tard dans la set list, c 'est au tour de All Nightmare Long de me surprendre, celle là non plus n'était pas passée à la télé. Il faut tout de même reconnaître que si les morceaux du nouvel album font plaisir de par l'énergie qu'ils déploient, la plupart passent assez mal en live, surtout à côté des merveilles de brutalité mélodique que le groupe avait pondu auparavant (notamment lors de la période Cliff Burton), mais cela n'a pas l'air de gêner le public qui headbang et slam à tout va. Dans la salle certains se risquent épisodiquement à quelques hurlements, on en verra même deux courir avec un drapeau pendant Master..., mais dans l'ensemble je dois dire que j'ai rarement vu une assemblée de métalleux aussi calmes. Pour un peu j'avais l'air d'un petit fou à chanter les paroles et agiter la tête tout au long de chaque chanson!
Si en général les chansons de Death Magnetic peinent à convaincre en live, The Day That Never Comes a tout d'un classique et n'a pas à rougir au côté de ses illustres ainées. Le temps d'un Master of Puppets joué dans son intégralité ( les soli étant chantés par le public, c 'est la nouvelle mode aux concerts de Metallica apparemment) débarque Dyer's Eve, rarement joué en live, et bien sûr absent à canal+, un autre grand moment!
Les derniers ajouts concernent, comme je m'y attendais, les rappels ( à Canal il n'y en avait qu'un). On retrouve avec plaisir la reprise de Queen, Stone Cold Crazy, et l'antiquité Motorbreath, avant la pluie de ballons (?!!) qui égaie Seek and Destroy.
Malgré le goût d'arnaque manifeste causé par le prix des billets, ce fut tout de même une soirée très agréable. Ce n 'est pas tous les jours qu'on peut voir le plus grand groupe du monde sur un écran de 8 mètres de haut, avec un son THX qui décoiffe. Pour un peu on se croirait vraiment au milieu de la foule, ou mieux encore, sur scène à côté des musiciens, même si j'aurais apprécié un peu plus d'ambiance dans la salle.
...Et bien sûr je vais acheter le dvd!

vendredi 6 novembre 2009

Jonathan Strange & Mr Norrell -Susanna Clarke


Il n'y a pas que le ciné dans ma vie, il m'arrive aussi de lire. J'aime particulièrement les gros pavés qui m'embarquent dans de longs voyages loin de ma morne vie quotidienne.
Avec ce livre-ci j'ai été servi. Plus de mille pages, une histoire située dans une Angleterre pré-victorienne légèrement uchronique, des magiciens, des créatures magiques, des mondes parallèles, tous les éléments propres à me contenter. Et bien plus encore.
Bien qu'écrit récemment le livre est rédigé dans le plus pur style des romans de l'époque, avec une légère distance ironique sur les moeurs de la société que n'aurait pas reniée Jane Austen.
Le roman est un véritable "page turner" qui ne vous lâche pas. Le style incroyablement fluide de l'auteur, les péripéties des personnages, les références historiques, réelles ou imaginaires ( la magie fait ici partie de l'histoire de la Grande Bretagne), les manoeuvres militaires, les interventions de la magie, les conflits entre mages ... tout cela vous agrippe dès les premières pages et ne vous lâche pas tant que vous êtes en état de lire, et malgré le nombre impressionnant de pages on se surprend une fois le livre posé à regretter qu'il soit si court.
Une seule chose vous vient alors à l'esprit: la suite!!!!!!!!!!

mercredi 4 novembre 2009

NaNoWriMo 2009


Ca y est!
Après un léger retard à l'allumage (je n'ai commencé qu'hier), j'ai fini par débuter mon pseudo roman de l'année 2009.
Pour ceux qui ne sauraient pas ce qu'est le NaNoWriMo (National Novel Writing Month, soit le mois national de l'écriture de roman), sachez qu'il s'agit d'un défi littéraire invitant chacun à écrire en l'espace d'un mois (le mois de novembre donc) un truc ( n'importe quoi!) d'au moins 50 000 mots (environ 110 pages bien remplies).
Nul besoin d'être Shakespeare, ici la quantité prime sur la qualité!
L'année dernière je m'étais lancé dans une histoire de loup-garou qui s'en prenait à des chasseurs à la hutte dans les marais des Flandres en pleine canicule de l' été 1976 (sic!). Le processus d'écriture avait été quelque peu parasité par un défi que nous avait lancé une ville américaine, si bien que j'ai fini par écrire littéralement n'importe quoi pour faire avancer le "word count".
Cette année j'ai décidé de continuer dans la thématique canardesque, puisque je vais tenter d'adapter le scénario d'un bande dessinée que j'avais commencé à écrire et dessiner (oui, à une époque je croyais aussi savoir dessiner) dans ma jeunesse à savoir Destroy Duck: une histoire totalement fantaisiste de canards mutants et carnivores qui bouffent des gens.
Alors si vous aimez écrire, raconter des histoires, si vous avez toujours rêvé d'écrire un jour un roman mais l'avez toujours repoussé faute de temps, ou si vous aimez simplement relever des défis, à vos claviers!

The Children- Tom Shankland


L'Europe aurait-elle peur de ses enfant?
C 'est la question que l'on peut légitimement se poser après la sortie en moins de deux ans de trois films originaires du vieux continent ayant pour protagonistes des enfants tueurs.
Après l'Ibérique Les Proies, le Britannique Eden Lake ( avec Kelly "la nouvelle égérie de Klapisch" Reilly) voici venir en provenance de la perfide Albion The Children , au titre plus qu'évocateur.
Au delà de toute considération sociologique, force est de reconnaître que cette vague de films produit des oeuvres fort intéressantes, bien plus en tout cas que le tout venant hollywoodien.
Pourtant rodé aux productions made in BBC, Tom Shankland livre ici un pur produit cinématographique, tirant parti des moyens mis à sa disposition pour faire étalage de tout son savoir-faire.
Je n'ai pu voir le film qu'en V.F (enfoiré de Kinépolis!) mais cela ne m'a pas empêché d'être totalement absorbé par l'ambiance, le jeu des acteurs et même les dialogues, étonnamment bien traduits et doublés.
Le titre ne laisse aucun doute quant aux meurtriers, et contrairement à la plupart des production ricaines The Children tient ses promesses.
Sous l'emprise d'un mystérieux virus les enfants de deux couples ayant décidé de passer les fêtes de fin d'année ensemble se muent soudain en machines à tuer bien plus vicieuses que la Jennifer qui prête son body à un certain film.
Le résultat est proprement terrifiant, convoquant l'une des peurs les plus primaires de l'être humain. Un scénario au cordeau, des mouvements de caméra amples et virtuoses mais jamais vains, des gros plans venant appuyer certaines répliques à priori anodines, des acteurs en tous points parfaits et une bande son tout à fait impitoyable font de The Children un des joyaux du renouveau de l'horreur British, qui n'aura pas à rougir de se retrouver sur la même étagère que Creep, The Descent ou Eden Lake.
God Save the Screams!