samedi 7 février 2009

Valkyrie -Bryan Singer

S'il a toujours été un fidèle serviteur de son pays, le colonel Stauffenberg s'inquiète de voir Hitler précipiter l'Allemagne et l'Europe dans le chaos. Comprenant que le temps presse, il décide de passer à l'offensive : en 1942, il tente de convaincre plusieurs officiers supérieurs de la nécessité de renverser Hitler. Un an plus tard, tandis qu'il se remet de ses blessures de guerre, il rejoint la Résistance allemande pour mettre au point l'Opération Walkyrie destinée à éliminer le Führer.Alors qu'il n'était au départ qu'un des nombreux conspirateurs, Claus von Stauffenberg se retrouve bientôt en première ligne : c'est lui qui devra assassiner Hitler...

Délaissant les épopées super-héroiques ( X-Men 1&2, Superman Returns) qui ne lui ont guère permis de se montrer à son avantage, Bryan Singer revient à ce qu'uil sait faire de mieux: un thriller diabolique avec des personnages bien fouillés auxquels on ne peut que s'attacher, une tension qui va crescendo, et surtout il retrouve ses collaborateurs fétiches.
Christopher Mc Quarrie tout d'abord; le responsable du script de Usual Suspects accouche ici d'un scénario en béton armé, qui entretient la pression tout au long du récit.
John Ottman ensuite, le monteur/ musicien , de fait en charge du rythme à proprement parler du film s'acquitte comme à son habitude de sa charge de fort belle manière. Le film ne souffre d'aucun essoufflement et, même si l'on sait que les conspirateurs échoueront , on ne peut pas s'empêcher de trembler avec eux et d'espérer que leur plan réussisse.
Les acteurs ne sont pas en reste, Tom Cruise en tête qui campe ici un officier Allemand totalement dévoué à son pays, prêt au sacrifice suprème pour le sauver du fou qui le gouverne, ses blessures sur le front africain ne faisant que renforcer sa détermination.
Le reste de la distribution est à l'avenant. On a l'impression que tout le syndicat des acteurs anglais s 'est donné rendez-vous sur le plateau. Aux côtés de Cruise on retrouve donc l'indispensable Bill Nighy (Spécialiste des rôles de chef vampire depuis la série des Underworld ), Terence Stamp (le général Zod en personne), Eddie Izzard, Kenneth Brannagh ( sans doute en panne de projets shakespeariens), et même Ian Mc Niece ( le crieur public de la série Rome ) et Bernard Hill ( le Theoden du Seigneur Des Anneaux) dans de petits rôles, la caution germanique étant assurée par Thomas Kretschmann( Stalingrad, King Kong... ), donnant au métrage un cachet des plus classieux, comme dans ces productions américano-britaniques des années 60 sur les hauts faits d'armes de la dernière guerre.
Un conseil Bryan , même si tu es fan de super-héros, continue plutôt à nous faire des films de ce genre, ça te réussit mieux!

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