vendredi 20 février 2009

VENDREDI 13- Marcus Nispel


Une semaine après sa sortie parisienne voilà que déboule finalement dans notre région le remake de Vendredi 13 réalisé par Marcus Nispel, déjà responsable de la relecture du chef d'oeuvre de Tobe Hooper.
Et encore, comme avec The Mist, il faut à l'amateur de pellicule horrifique affronter un véritable parcours du combattant pour obtenir sa dose d'hémoglobine pelliculée. En effet, non content de ne sortir le métrage que sur une seule salle ( au kinépolis, la plus chère de la métropole, 9 euros minimum), les distributeurs n'ont pas jugé bon de programmer ce film tout au long de la journée. Alors que ce film casse véritablement la baraque aux USA, ici il est relégué en soirée, voire en dernière partie de soirée ( un jour sur deux il n 'est projeté qu'à 22h30, le reste du temps on peut y ajouter la séance de 20h30).
Une fois dans la salle il faut encore compter une bonne demi-heure de bandes annonces, mais bizarrement pas de pubs, il est vrai que le public des films d'horreur n 'est pas financièrement rentable ...
Quoi qu'il en soit ce film est une petite surprise très sympathique.
Dès la double séquence pré-générique on est en terrain connu; le métrage se pose en relecture du mythe de Jason, et grâce est rendue à sa maman. C'est ensuite au tour d'un groupe de jeunes fornicateurs et fumeurs de joints de tomber sous la machette d'un tueur qu'on n'a jamais connu aussi vif.
Le film ne commence réellement qu'après un bon quart d'heure avec l'arrivée de notre chargement de "chair-à-Jason", un ramassis de jeunes queutard et adeptes de la fumette venus s'éclater sur les rives de Crystal Lake, tandis que le frère d'une des victimes du prologue cherche sa petite soeur.
le teuton Marcus Nispel s'acquite de fort belle manière de son contrat, respectant à la virgule près le cahier des charges: jeunes bien débiles, filles peu farouches, personnages tellement imbuvables que l'on a hâte de les voir se faire tailler en tranches par Vorhees junior, et surtout des scènes brutalement gores non désamorcées par un deuxième degré malvenu.
Jason, contrairement à d'autres croque-mittaines, comme Freddy par exemple, ne s'amuse pas avec ses proies, il les tue rapidement, efficacement, même s'il aime bien les laisser un peu mariner dans leur jus.
Pour un peu on se croirait revenus en plein coeur des années 80. C 'est ce qu'on appelle un remake réussit, bien plus que celui de Massacre à La Tronçonneuse du même Nispel.
Il faut dire aussi que le matériau de base était d'un tout autre calibre...

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